Oeuvres éditées depuis 1985

ordre chronologique, photo et quatrième de couverture

.... .

Marie la Louve

Phébus, 1987 et

Presses Pocket, 1989.

 

La quatrième de couverture :

Marie est une belle fille, aimée de tous à la ferme des Bâtards. Aimée aussi dans le voisinage, où on la dit vaguement fiancée à Martin Malgrain, le fils du régisseur du château. Bref, tout irait pour le mieux sous le ciel lumineux de Sologne, si ne s'en mêlaient les superstitions dont l'antique campagne se nourrit depuis la nuit des temps et qui charrient derrière elles un sinistre cortège de haines tenaces, d'âpres jalousies, de violences mal contenues. Car Marie, dit-on, a le don de guérir certaines blessures, notamment les morsures de loup. Tout le monde n'a qu'à se louer de ce singulier «pouvoir» dont la jeune fille use avec autant de discrétion que de désintéressement... jusqu'au jour où une mauvaise langue s'avise d'insinuer que le diable a peut-être son mot à dire dans l'affaire.

Dès lors, et avec une brutalité que rien ne laissait prévoir, la vie de la jeune fille bascule dans un cauchemar d'où les puissances occultes sont parfaitement absentes, mais où le venin de la perfidie humaine distille mortellement son poison.

Note de lecture.

La Malvenue

Phébus, 1987 et

Presses Pocket, 1990.

La quatrième de couverture :

Lawrence Durrell, qui révéla hors de chez nous l'oeuvre de Claude Seignolle, n'hésitait pas à voir en lui le plus grand conteur fantastique de notre siècle. Opinion partagée par Cendrars, Mac Orlan, Hubert Juin et quelques autres. La Malvenue, peut-être le chef-d'oeuvre de l'art seignollesque, nous transporte dans la Sologne d'il y a cent ans, à une époque où la nuit savait faire peur et où les choses de l'amour traînaient encore après elles un arrière-parfum de sorcellerie. Un roman bien fait pour empêcher le lecteur de dormir, travaillé au corps par une trouble sensualité, qui nous convie à approcher sans précaution ce mystère moins simple qu'il n'y paraît (le seul peut-être) : la peur du noir.

Note de lecture.

La Brume ne se lèvera plus

Phébus, 1988.

La quatrième de couverture :

Dans les bas-fonds du vieux Paris, un homme cherche à retrouver le visage d'une femme. Mais au coeur de la nuit des villes, la réalité entrevue prend vite des allures d'hallucination. Cette femme pourchassée et toujours fuyante, qui est-elle? Quelque avatar d'une divinité inaccessible égarée parmi nous... ou une banale fille des rues qui vend son corps contre un peu d'argent? A moins que la vérité - comme chez Nerval, à qui Seignolle ici fait plus d'une fois songer - soit à chercher dans l'ambiguïté même de la Beauté : cette beauté que l'on dit fatale parce qu'en elle cohabitent douloureusement les contraires - âme et corps, tous deux également affamés.

Le Diable en Sabots

Phébus, 1988 et

Presses Pocket, 1991.

Contient :

 

Le diable en sabots

Le Galoup,

Désirée la sangsue,

Le Hupeur

La quatrième de couverture :

C'est ici le Seignolle des campagnes d'antan (la Sologne, le Berry de nos grands-pères) qui nous guide, par des sentiers de lui seul connus, jusqu'aux lisières de la peur : jusqu'à ces carrefours incertains où les fantômes de la légende prêtent soudain leurs traits à des êtres familiers. Des êtres de la même chair et du même sang que nous.

Le secret de la manière de Seignolle est peut-être bien dans ce déconcertant mélange : tout comme s'il se faisait un main plaisir de nous faire goûter ses plus noirs élixirs en en glissant subrepticement quelques gouttes dans la benoîte rondeur d'une marmite fleurant bon le chou et le lard. Il y a en effet chez lui, lors même qu'il nous entraîne au bord du gouffre, une gourmandise, un appétit des choses d'ici-bas qui ne laissent pas de surprendre : comme une sorte de recours instinctif contre les menaces de l'ombre. Et ce diable d'homme qui nous propose de nous faire peur n'a pour le coup pas assez de mots pour célébrer le chant clair du fer battu à la forge, l'ardeur amicale des braises au creux du foyer, le vin frais servi en «fillette» sur les tables d'auberge... Les images qu'il remue alors, qu'il caresse, évoquent un univers rassurant, appétissant, succulent presque, qui s'apparenterait pour un peu à celui de Colette - cette autre gourmande de la vie.

Ruse d'écrivain dira-t-on? Ou sage mesure d'un esprit qui n'ignore pas qu'en ce bas monde, la pire noirceur n'existe jamais à l'état pur? On sait de quoi l'enfer des hommes est pavé - ce que nous rappelle de façon imagée le titre même du récit, presque un court roman qui sert d'enseigne au recueil qu'on va lire.

Note de lecture.

 

Le Rond des Sorciers

Phébus, 1993

et Presses-Pocket 1994.

Contient :

 

Le rond des sorciers, Les Gorel,

Les deux Plumes,

L'Isabelle, Les chevaux de la nuit,

Une santé de cerisier,

Mais qui est le plus fort? Un exorcisme,

L'Odile, Ce Martin-là, Comme une

odeur de loup, Le dernier visiteur,

Celui qui avait toujours froid,

Le Christ est vengé, Le Matagot.

La quatrième de couverture :

On trime dur à la ferme des Mauvents, où le père et le fils Sainjean n'ont pas trop de tous les jours de la semaine pour faire venir sur cette terre sableuse de Sologne un peu de froment et d'herbe à bestiaux - pourvu que ne s'en mêlent ni la sournoiserie des voisins, ni la mauvaise fantaisie des saisons ... ni quelque sort vite jeté par les âmes jalouses qui sont légion et ont à leur service plus d'un valet de l'enfer.

C'est qu'en ce XIXè siècle finissant, les campagnes, par-dessous le masque de la sainte religion de M. le Curé, montrent encore, aux heures où gagne l'ombre, le visage païen d'un temps que les gens des villes croient révolu, mais qui persiste à vivre en ces lieux de toute la force du désir des hommes; de toute la violence, surtout, de leur silence et de leurs craintes.

Claude Seignolle achève d'arpenter ici, entre Sologne et Bretagne, les marches septentrionales de son terroir de prédilection : solitudes braconnières livrées aux griffes de la bruyère et au poison de l'ortie, où bêtes et gens s'ingénient à déjouer les pièges d'un monde gouverné par une volonté décidément énigmatique - bonne ou mauvaise, allez savoir! - et où les plus forts ont sans doute plus d'un tour sorcier dans leur sac.

Note de lecture.

La Morsure de Satan

Phébus, 1994.

Contient :

La Morsure de Satan, L'Auberge du Larzac,

Une veillée, L'homme qui ne pouvait mourir,

Le venin de l'arbre, Retour à Tiburiac,

Huppe et pupuler, La fille gagnée,

Il ne faut jamais réveiller les légendes,

Chaque chose à sa place, Le bout du monde,

Celui qui s'y frotta, Le dormeur,

Lou Siblaire, La Vierge maudite, La main de Pierre,

Le marchand de rats, L'Homme qui savait d'avance, L'oubliette

La quatrième de couverture :

Loin de la Sologne ou de la Bretagne, qui étaient les territoires de prédilection de Seignolle dans la plupart de ses précédents recueils, nous voici transportés dans des contrées où règne le soleil, mais où les démons ne hantent pas les mauvais chemins : combes crayeuses du Périgord, causses creusés de gouffres inquiétants. ces paysages où domine la pierre - laquelle est, somme toute, le plus vieux livre de souvenirs du monde, - nous rappellent qu'avant d'être conteur, Seignolle fut archéologue-préhistorien, initié en son jeune âge par l'abbé Breuil à de bien étranges découvertes.

Et nous devinons, à le suivre, qu'au-dessous de la ligne rassurante des collines qui fleurent bon la bruyère, le thym ou le poivre-d'âne, la terre sous les pas du marcheur aux aguets ouvre de terrifiants abîmes, lourds d'un monde d'en bas que les commodes illusions du progrès ont rendu invisible... mais qui sait se rappeler à notre souvenir - alors que nous pensions en avoir fini avec ses noirceurs.

Le Conteur de Loups

Editions Hesse, 1995.

Contient :

 

La morsure,

Comme une odeur de loup,

Le Gâloup,

Ce que me raconta Jacob.

La quatrième de couverture :

Dans le conteur de loups, Claude Seignolle nous offre des textes «qui brûlent les doigts, dessèchent la gorge et laissent un parfum étrange qui ne vous quitte plus, comme une odeur de loup...»

Préface de Philippe Legendre-Kvater, peintre et graveur.

Traditions populaires de Provence, Maisonneuve et Larose, 1996.

Tome 1 : Du berceau à la tombe.

Tome 2 : Les fêtes et les croyances.

Invitation au château de l'étrange

Maisonneuve et Larose, 1996.

 

La quatrième de couverture :

La plupart des gens ne sont pas curieux. Ils ne regardent même pas lorsque l'étrange se présente. Et quand ils regardent ou écoutent, ils ne trouvent généralement personne qui veuille noter ce qu'ils ont observé et ressenti, ou poser quelques questions. Claude Seignolle remplit admirablement ce rôle de confident de ceux à qui il est arrivé quelque chose d'étrange, d'aberrant, d'inexpliqué...
Il ne prêche aucune doctrine, il ne cherche à convaincre personne. Il répète simplement avec beaucoup de talent ce qu'il a lui-même vu ou entendu, ou ce qu'on lui a raconté.Il fait un choix, il raconte des histoires qui ont touché sa sensibilité: ne le lui reprochons pas! Un écrivain n'est pas un photographe; un simple enregistrement d'événements extraordinaires rate l'essentiel car les dispositifs mécaniques ne voient pas et n'entendent pas les émotions. Or, l'effet émotionnel de l'inexpliqué en est la partie la plus importante.
Le livre de S
eignolle décrit des événements et non pas des expériences : cela ne l'empêche pas d'être passionnant.
(Préface de Jacques Bergier)

Contes, récits et légendes des pays de France, 4 volumes, Omnibus éditeur, 1997 en coffret (4 pour le prix de 3) ou séparés.

La quatrième de couverture :

Des contes merveilleux, des contes facétieux, des histoires d'animaux, de voleurs, de sots, de sorcières et de diables, des récits, des légendes par centaines enracinées au plus profond de nos terroirs et de notre inconscient, recueillis, rassemblés par l'un de nos derniers conteurs - voilà de quoi est faite cette somme, cette immense veillée à laquelle Claude Seignolle nous convie.

Meneur de contes et passeur de mémoire, il s'adresse aux lecteurs de tous âges qui deviendront à leur tour, qui sait? les nouveaux transmetteurs de ce patrimoine menacé.

Contes, récits et légendes

des pays de France

tome 1

Bretagne, Normandie,

Poitou, Charentes,

Guyenne, Gascogne,

Pays basque

Contes, récits et légendes

des pays de France

tome 2

 

Nord, Flandres, Artois,

Picardie, Champagne,

Lorraine, Alsace,

Franche-Comté,

Bourgogne

 

Contes, récits et légendes

des pays de France

tome 3

 

Provence, Corse,

Languedoc, Roussillon,

Alpes,

Auvergne

Contes, récits et légendes

des pays de France

tome 4

 

Paris, Ile-de-France,

Val de Loire,

Berry, Sologne,

Limousin

 

Les Evangiles du Diable,

Le Grand et le

Petit Albert,

Robert Laffont,

Bouquins, l 998.

La quatrième de couverture :

Depuis sa première intervention, sous le pommier du jardin d'Eden, le Diable n'a cessé de hanter les hommes.

Poètes et romanciers en ont fait un éboueur de Dieu ou, au contraire, un Prométhée foudroyé pour avoir voulu partager avec l'homme le secret de la Connaissance. Claude Seignolle s'est attaché au point de vue de l'homme de la France des campagnes, à l'imagination populaire, celle d'un personnage terrifiant et familier obstruant souvent la vie des simples gens et auquel on ne peut éviter de payer tribut, quitte à marchander les moins mauvaises conditions possibles. Catalogue exhaustif des ruses et déguisements du Malin et de ses suppôts, et manuel de recettes pour se prémunir contre le mauvais sort, Les Evangiles du Diable forment la somme la plus complète à ce jour sur la présence de l'esprit du Mal dans la France profonde. Capital sur le plan ethnographique, son livre constitue sur le plan littéraire les Mille et Une Nuits de la légende du Diable. Seignolle s'en souviendra quand le romancier succédera chez lui au collectionneur de la mémoire populaire. Ces Evangiles noirs sont complétés par les secrets du Petit Albert, véritables traités de magie pratique et de pharmacopée quotidienne dont l'autorité, sinon l'efficacité, a prévalu pendant sept siècles.

Sexie

édition intégrale,

revue et augmentée, éd. Zulma,

1998. 32380 Cadeilhan.

Présenté par Claude Seignolle lui-même.

«Oui, Sexie possède l'incommensurable charme, l'infinie beauté, l'inévitable attirance de la baiseuse. Certains la traitent, péjorativement, de plaisir-à-tout, de nymphomane. Mais ce sont les éternels jaloux, impuissants et laissés-pour- compte de ce monde qui ne voient que mal en tout, plus particulièrement dans le domaine que je vais m'efforcer d'évoquer en ces pages édifiantes.»
Dans ces histoires lestes et très confidentielles, Starcante, l'auteur de
Sexie, parle à merveille de ses aventures sexuelles. Il en fait des contes pour adultes, gourmandises pour les sens. Spontanés, inattendus, parfois cocasses, toujours excitants, ces «contes et récits licencieux» constituent une sorte de folklore d'alcôve, une véritable ethnologie de la gaudriole sexuelle exhibée au grand jour.
Claude Seignolle présente cette nouvelle édition intégrale, revue et corrigée, des aventures de Sexie. Il avoue bien connaître leur auteur, caché sous le nom de Starcante. Les premiers recueils de cet
Éloge de la nymphomanie furent d'ailleurs interdits et vendus sous le manteau. Autres temps, autres moeurs, autres bonheurs d'écriture que Claude Seignolle nous restitue aujourd'hui pour le plus grand plaisir du lecteur complice.

Note de lecture.

 

La Gueule

(Prix Paul Féval de la Société des Gens de Lettres)

Zulma éd.,1999,

32380 Cadeilhan.

La quatrième de couverture :

La Gueule, c'est la faim terrible qui prend l'homme au ventre et le pousse à toutes les folies. À partir de souvenirs très personnels, Claude Seignolle raconte la Seconde Guerre mondiale, sa captivité en Allemagne nazie, la résistance en Sologne, puis, après la guerre, un séjour en Suède, au Maroc et à Ibiza. Avec la verve de conteur qu'on lui connaît, il donne au quotidien une dimension quasi surnaturelle. Les soldats allemands deviennent pour lui des loups verts. La capture d'une patrouille ennemie se fait à l'aide d'une gamelle de patates. Et de "l'exécution du chien pourri", André Hardellet souligne «le don hallucinatoire de la description»! Si le cauchemar tient lieu de réalité, la peur et la détresse ne résistent pas à un rire intérieur qui fait foi en la vie.

Note de lecture

Traditions paysannes de Sologne

Hesse éd. 2000

 

La quatrième de couverture :

Il y a plus d'un demi-siècle, Claude Seignolle a exploré la mémoire paysanne de la Sologne, pays de sables, d'étangs et de forêts. Modes de vie, alimentation, naissance, mort, remèdes de bonne femme, sorcellerie, légendes, autant d'aspects que Claude Seignolle a collectés, classés et conservés selon les rigoureuses méthodes de son maître, le grand folkloriste français, Arnold Van Gennep. Ces croyances et rituels, liés à des siècles de vie rurale, étaient encore vivants lorsque Claude Seignolle les collectait. A l'entrée du troisième millénaire, ils sont plus que le reflet d'une époque révolue, la Sologne d'aujourd'hui tendant à se transformer en Eldorado pour loisirs.

Les cercles de la peur, Minerve, 2000.

Le conteur de loups

Claude Seignolle,

illustré par

Philippe Legendre-Kvater

Hesse, éd. 2000

La quatrième de couverture :

"Rabaud décroche son fusil. Les loups se sont immobilisés aux pieds de leur maître.

- C'est toi le meneur de loups? dit Ribaud, menaçant".

Entrez dans la merveilleuse histoire du meneur de loups...

Une enfance sorcière

Omnibus, avril 2000

Couverture : Claude Seignolle adolescent sur un chantier archéologique.

La quatrième de couverture :

«C'est à Périgueux, dans un Périgord truffé du passé le plus ancien, que ma mère me porta en ventre de septembre 1916 au 25 juin 1917, à quinze heures très précises. Ce fut là que je pris intra mater les premiers frissons du mystère et les virus de l'archéologie.»

Claude Seignolle part ainsi au début de ce livre à la recherche des influences multiples et secrètes qui ont fait de lui l'homme qu'il est devenu - ethnographe, écrivain, collecteur de contes, passeur de mémoire et faiseur de légendes.
Du grand-oncle Félix, dernier des Cro-Magnon, à la grand-mère Augusta qui lui donna la preuve matérielle de l'existence du diable, son enfance sorcière est jalonnée de portraits hauts en couleur qui sont autant de repères marquant le parcours de l'adolescent vers son destin.

Note de lecture

Traditions et

superstitions

aux portes de Paris

éd. Hesse, août 2000

Jacques et Claude Seignolle en 1936

La quatrième de couverture :

De septembre 1935 à juin 1936, cinq jours pleins par semaine, deux jeunes garçons, Claude Seignolle et son frère Jacques, entreprennent à bicyclette une tâche impensable de nos jours : explorer la mémoire paysanne et populaire encore vivante aux portes de Paris, plus précisément dans le Hurepoix, aujourd'hui la grande banlieue sud de la capitale.

Sous l'égide de leur maître, Arnold Van Gennep, le grand savant du folklore français, naissance, mariage, mort, fêtes patronales, corporatives et saisonnières, météorologie, remèdes de bonne femme, magie, sorcellerie, contes, légendes, chansons, jeux, font l'objet d'une enquête minutieuse dans plus de 170 communes parcourues inlassablement.

Claude et Jacques Seignolle, «chasseurs de l'âpre connaissance populaire», sont ainsi les ultimes témoins des savoirs du terroir de la région parisienne, là où maintenant «enrichie de millions de nouveaux venus allant croissant, mis en tas dans d'immenses villes nouvelles, les enfants qui y naissent et revendiquent la fierté de la terre natale, n'entendront jamais raconter le patrimoine local faute d'anciens occupants ».

Ce premier ouvrage, un témoignage essentiel, va ensuite ensemencer l'oeuvre ethnographique et imaginaire de Claude Seignolle à la découverte d'autres régions françaises, dont la Sologne, source d'une saga qui, depuis, a fait le tour du monde.

Note de lecture

 

Promenades à travers les traditions

populaires languedociennes,

des Cévennes à la mer

Maisonneuve et Larose, nouvelle édition, 2001

 

La quatrième de couverture :

La «mondialisation» et l'aplatissement culturel qui en résulte donnent un prix particulier à la recherche des racines: d'où l'incontestable regain d'intérêt pour les particularismes locaux, les coutumes et les traditions régionales.
C'est cette curiosité actuelle que nous voulons satisfaire en proposant au lecteur de découvrir, à travers ce véritable mémorial construit par Claude Seignolle au folklore du Languedoc, l'épaisseur et la complexité des traditions de cette région, les significations de ses fêtes et de ses rites liés aux différentes étapes de l'existence, aux remèdes populaires, ainsi que les proverbes et chansons qui rythmaient la vie des habitants.
Claude Seignolle est un mythe dans la littérature de contes : auteur, conteur, sorcier, ce passeur, témoin de trois siècles, a nourri l'esprit des lecteurs de ses Contes macabres, Récits cruels, Histoires vénéneuses qui sourdaient de la mémoire rurale.
Insatiable curieux, il explore aussi le patrimoine oral, sous l'influence du célèbre folkloriste Arnold Van Gennep. Il sillonne les campagnes, oreille toujours attentive aux confidences, recueillant légendes, contes et superstitions. Son style vif et alerte nous rend vivants le folklore et les traditions de nos régions.

 Note de lecture

Intégrale des romans et récits

Les Malédictions I

 

Contient : Le Rond des Sorciers (1945), Marie la Louve (1947),

La Malvenue (1952), Le Diable en sabots (1959)

Phébus libretto, nov. 2001.

La quatrième de couverture :
Les Mélédictions 1.

La présente intégrale, qui comportera trois volumes, rassemble toutes les nouvelles et tous les romans brefs que Claude Seignolle. depuis 1945, a consacrés au Démon des campagnes (Les Malédictions) et au Démon des villes (La Nuit des Halles). Des textes qui, en leur temps, fascinèrent Cendrars, Mac Orlan, Lawrence Durrell... Ce premier volume réunit tous les récits composés par l'auteur avant 1960 sur le vaste thème de la sorcellerie campagnarde.

«On sent à lire ces pages une odeur de sève, de filles désirées, d'hommes déchirés par le trouble de leur corps. Il y a là-dedans la senteur des plantes écrasées par les membres nus vautrés dans la chaleur amoureuse, puis défaits un instant dans la brume qui stagne.» Hubert Juin.

«Claude Seignolle en ce siècle est notre Edgar Poe, notre Nerval.» Jean Contrucci, Le Provençal.

 Note de lecture.

Intégrale des romans et récits

Les Malédictions II

 

Contient toutes les nouvelles - 43 - composées sur des thèmes campagnards.

Phébus libretto, mars 2002.

La quatrième de couverture :

Claude Seignolle au long de sa carrière aura dispersé dans de nombreux recueils les textes de-fiction - romans brefs (et nouvelles) - qu'il a consacrés au Démon des Campagnes et plus tard à celui des Villes.

Il a tenu à les rassembler pour la première fois, dans un ordre correspondant à celui de leur parution - et dans un ordre correspondant à leur édition définitive.

Après un premier volume qui réunissait les premiers récits majeurs que lui avait inspiré la vieille magie des champs (Le Rond des Sorciers, Marie la Louve, La Malvenue, Le Diable en sabots), le présent volume reprend tous les récits que l'écrivain a composés sur le même thème à partir de 1959.

Des textes qui, en leur temps, fascinèrent Cendrars, Mac Orlan, Lawrence Durrell...

"Claude Seignolle en ce siècle est notre Edgar Poe, notre Nerval." Jean Contrucci, Le Provençal.

Le Berry

des traditions et superstitions

éd. Hesse, 2002.

La quatrième de couverture :
Au milieu du XXème siècle, Claude Seignolle a interrogé la mémoire paysanne de plusieurs régions . françaises, dont le Berry.
Dans
Le Berry des traditions et superstitions, naissance, enfance, adolescence, fiançailles, mariage, mort, mode de vie et alimentation, fêtes traditionnelles, remèdes de bonne femme, sorcellerie et légendes sont autant d'aspects sur lesquels Claude Seignolle a réuni des témoignages et les a classés et conservés comme dans un herbier .
À l'aube du troisième millénaire, ces croyances et rituels ne sont plus que le reflet d'une époque révolue, un musée de curiosités disparues. Dès 1968, Claude Seignolle affirme que "grand nombre de ces traditions ne sont déjà plus que souvenances. Ce patrimoine humain, si patiemment accumulé et pétri au cours des siècles, est de plus en plus voué à l'indifférence et à l'effacement, victime du progrès et des changements de mode".
Le Berry des traditions et superstitions n'est pas seulement un ouvrage ethnographique. Au même titre que Traditions paysannes de Sologne (Hesse), il a contribué à ensemencer l'oeuvre de fiction de Claude Seignolle, dont les récits, Marie la Louve, La Malvenue, Le Diable en sabots, ont fait le tour du monde.

 Note de lecture.

La Nuit des Halles

Intégrale des romans et récits 3

romans et nouvelles composés sur

le thème de la ville,

Phébus libretto, octobre 2002.

La quatrième de couverture :

Le troisième et dernier volume de cette intégrale rassemble tous les contes que l'écrivain a consacrés aux fantômes du vieux Paris - dans le sillage de Villon mais surtout de Nerval -; ainsi que le roman bref intitulé La Brume ne se lèvera plus.

Où le fantastique fraternise avec la poésie des rues... et avec la «nuit électrique» des grandes cités chère à Mac Orlan et à tous les promeneurs des deux rives.

«On est rapidement séduit, et pour finir intimement «seignollisé», à la lecture de cette Ïuvre à laquelle un curieux goût de mystère donne sa densité poétique». LAWRENCE DURRELL.

«Le plus beau florilège d'histoires à faire peur de la littérature d'aujourd'hui». HUBERT JUIN

«Claude Seignolle en ce siècle est notre Edgar Poe, notre Nerval». JEAN CONTRUCCI, Le Provençal.

Contenu.

Les Loups verts,

Cartouche éd., 2005

JPublié pour la première fois en 1970 aux éditions Marabout, Les Loups verts, fait partie du cycle des Ïuvres autobiographiques de Claude Seignolle. Il retrace la captivité de l'auteur, dans l'Allemagne de la seconde guerre mondiale, où toute la population est en quête d'un quignon de pain, et où tous les êtres sont la proie des folies armées. L'Europe, en 1944, de la Sologne sauvage (où l'auteur, par chance, finira par retourner) à l'Allemagne nazie, n'est plus qu'un champ de ruines, dévasté par la haine de l'autre. Violence et cruauté semblent être les seules valeurs capables d'animer les hommes, transformés en hordes de loups. Seignolle, dans son récit, oscille entre réalisme et fantastique, tant l'hallucination participe du quotidien. Comment, dans cette atmosphère délétère, retrouver un semblant d'humanité, contre des soldats que Claude Seignolle soupçonne, la nuit venue, de se transformer en loups-garous, avides de chair humaine ? Seignolle, bateleur de chimères, essaye de trouver un sens à une existence, qui, dans la déroute des esprits vaincus par la « bête » nazie, paraît désespérément lugubre.

« J'étais là, debout, les pieds engourdis par le froid et l'immobilité, le corps frissonnant dans l'air glacé, l'esprit dans un charnier. J'étais là, peignant sans fin une sombre fresque avec mon âme déjà si usée pour un homme si jeune : je coupais du bois noir sur un billot noir, avec une hachette noire. Je distinguais, m'appartenant, des mains, des doigts noirs ; je triturais des idées, des images noires. Mon passé m'apparaissait oblitéré sous un amas de points noirs. Mon futur tellement ponctué de noir que ce n'était plus que l'uniforme image d'une trame photographique grossie cent foisÉ »

 

Roland Ernould © 2005.

 

Pour documents et photos de couvertures anciennes de Claude Seignolle

site recommandé : http://www.heresie.com/seignolle/

.

.. Seignolle par Marie Noëlle, sa fille, 1991.

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