La
série de Peggy Sue de Serge Brussolo :
un concurrent
du sorcier Harry Potter, après Artemis Fowl, l'anti-héros d'Eoin
Colfer?
Dans les succès de librairie
des romans pour la jeunesse, la deuxième place après
Harry Potter revient aux aventures d'une fille qui chasse les
fantômes, Peggy Sue, de Serge Brussolo, qui a
entrepris une série publiée à un rythme rapide,
actuellement à son troisième volume. Comme dans les
aventures de Harry Potter, Brussolo mêle rêve et
réalité pour créer des mondes imaginaires qui
trouvent des lecteurs. Mais les univers conçus par leurs
auteurs sont radicalement différents : J. K. Rowling invente un monde qui reste traditionnel tout en
mêlant le présent et le passé d'un monde magique,
dans un milieu scolaire bien connu des élèves,
Brussolo quitte bien vite la réalité
pour divaguer dans un délire littéraire souvent
extravagant comme celui d'Alice au pays des merveilles.
Il a fallu que Brussolo, écrivain inventif et prolifique,
écrive, avec des succès divers, plus de 100 livres
publiés en 25 ans dans des genres différents
(science-fiction, fantastique, thriller, aventure ou roman
historique), avant d'être enfin reconnu à une place
qu'il peinait à trouver. Il a longtemps vécu
difficilement, ne trouvant à être publié que dans
des fanzines spécialisés ou dans des collections pour
amateurs. Depuis une dizaine d'années, il s'est fait une
réputation de conteur, doué d'une imagination
surprenante (il a reçu le prix RTL/Lire 95 pour un roman
gothique La
Moisson d'Hiver, paru chez
Denoël), avec le problème pas toujours résolu
d'associer la qualité à la quantité. Au
delà de ses aspects variés, l'univers de Brussolo a ses
constances : il décrit volontiers des mondes fermés
à l'atmosphère lourde et charnelle, où des
êtres en quête d'identité dérivent vers la
folie. Avec une imagination sans limites, il éprouve une
fascination provocatrice pour les images inquiétantes et les
sensations interdites.
Brussolo, qui avait commencé par écrire des romans
"pour la jeunesse", s'est décidé à y revenir ces
derniers temps, en travaillant de pair à deux séries
fantastiques à destination du jeune public : Peggy et les
fantômes et Sigrid et les mondes
perdus. Beau succès : il a
vendu 110.000 exemplaires du premier tome de la série
Peggy Sue et les
fantômes (Le jour du chien
bleu, traduit en 17 langues) et
90.000 du second, Le soleil du démon. La série a un site internet : www.peggysue-et-les-fantomes.com.
Le
récit et les personnages.
Collégienne américaine de 14 ans, Peggy Sue est la
seule à voir les créatures invisibles qui se trouvent
dans le monde des humains, leurs jouets. Celles-ci les accablent de
farces diverses, parfois mortelles. Quand Peggy avait six ans, la
fée Azéna lui a révélé les raisons
de ce pouvoir. Elle a été choisie par les protecteurs
de l'Univers pour s'opposer à des êtres
machiavéliques, les "invisibles", qui tourmentent les humains.
Se comportant comme des fantômes, mais prenant l'apparence et
la couleur qui leur conviennent, ces "invisibles" sont des
créatures qui existent depuis le début du monde et qui
ont créé les hommes pour se divertir, y compris en les
faisant mourir comme ils ont fait disparaître les dinosaures,
il y a plusieurs milliards d'années. Comme personne ne les
voit, on ne veut pas croire Peggy, qui passe pour un peu
dérangée.
Comme Harry, Peggy porte des lunettes, mais magiques, en cristaux
extraterrestres, qui peuvent brûler les invisibles. Un charme
la protège. Son enfance, moins marginalisée que celle
de Harry, n'est pas davantage heureuse. Elle ne trouve pas affection
et soutien chez une mère dépassée (Maggy), ni
chez un père (Barney), un chômeur toujours absent, en
quête d'emplois provisoires. Sa soeur aînée
(Julia) travaille dans un fast food et rêve de créer sa
propre entreprise : elle et Peggy se chamaillent tout le temps.
Considérée à cause de sa singularité
comme une fille marginale (elle parle seule, elle multiplie les
gestes étranges, du fait de ses contacts avec les invisibles
qui viennent la taquiner), Peggy est renvoyée
régulièrement des établissements scolaires
qu'elle fréquente. Cette capacité de voir les
invisibles est pour Peggy un fardeau quotidien et ceux-ci cherchent
par tous les moyens de la discréditer, faute de pouvoir la
tuer puisqu'elle est protégée. Peggy est aidée
par un chien bleu, remarquablement astucieux, et d'un petit ami,
Sebastian, qui, à la suite de circonstances magiques
particulières, a 70 ans mais garde l'apparence
extérieure d'un garçon de 14 ans...
Présenté comme le concurrent de Harry Potter par un
éditeur, Plon, qui ne publie pas habituellement pour la
jeunesse, ce livre sent indubitablement l'opération marketing.
Mais s'il est difficile de ne pas penser à la série
Potter en lisant la série Peggy, le lecteur constate vite que
son héroïne n'a pas grand chose en commun avec Harry.
Dans une interview, Serge Brussolo prétend avoir
"créé Peggy Sue
pour tous les déçus d'Harry Potter. Beaucoup d'enfants
me disaient que l'univers de ce personnage était vieillot. Et
que ses aventures étaient longues à démarrer.
J'ai donc imaginé pour eux une héroïne de 14 ans,
dynamique, qui soit proche de leurs
préoccupations." Le
choix d'une héroïne, la volonté de se
démarquer est évidente, avec le souci de se trouver un
lectorat de filles, alors que celui de Potter était
initialement un lectorat de garçons.
Le cadre a été choisi différent :
"L'univers de Peggy Sue est
entre le dessin animé et le conte fantastique."
Parfois
violent, "mais tous les contes
sont violents. Relisez le Petit Poucet! Peggy Sue est, je crois, plus
délirant que violent."
Par contre Brussolo a choisi de placer son héroïne dans
un cadre américain : "La culture des ados est américaine. Pour beaucoup
d'entre eux, les Etats-Unis sont une sorte de monde magique où
tout peut arriver. Si j'avais placé mon héroïne en
France, ils auraient trouvé l'histoire trop invraisemblable.
Car trop proche d'eux, et donc trop réelle."
Les sources de
Brussolo.
Brussolo enfant a eu la chance d'avoir une mère qui adorait
raconter des histoires, dont certains tirés des récits
fabuleux de la mythologie grecque ou égyptienne. Brussolo
trouve que le conteur est une sorte de magicien, utilisant une forme
de pouvoir magique qui enchante l'auditoire : "Un raconteur était presque un
hypnotiseur pour moi, il pouvait faire apparaître des choses
dans l'esprit des gens au moyen de formules magiques, ces formules
magiques se présentaient sous la forme d'histoires, de
contes." Brussolo,
désireux d'en faire autant et d'acquérir ce pouvoir,
s'est mis à écrire dès l'âge de 10 ou 11
ans. Comme King (voir Le Corps), il lit
à ses copains ses «romans» (les plus longs ne
faisaient que dix pages) et apprend à écrire et
à monter une histoire par ces exercices
répétés. Il lit énormément, des
romans populaires d'auteurs plus soucieux d'actions rebondissantes
que de littérature. Au collège, certains de ses
professeurs remarquent qu'il a l'étoffe d'un écrivain
et l'encouragent à persister dans cette voie.
Le merveilleux mythologique, avec ses dieux, leurs lois, leurs
possibilités multiples a nourri son imagination :
"Elles m'ont appris à
penser selon une certaine logique du fabuleux, à repousser
sans cesse les limites de l'imaginaire et à ne pas avoir peur
d'inventer des choses folles." Deux de ses modèles sont Les contes des Mille et une
nuits et Alice au pays des merveilles de Lewis Carrol. De Carrol il a pris le
côté fantaisiste de ses histoires délirantes,
leur surréalisme et leur logique rigoureuse. Dans les
Mille et une
Nuits , il a trouvé le
modèle d'un monde d'inventions féeriques, grâce
auquel il veut renouveler les lectures d'un public jeune gavé
d'histoires démoniaques traditionnelles. À cela il faut
ajouter le goût d'histoires riches en mystères et en
rebondissements que Brussolo a contracté de ses lectures
populaires de jeunesse, notamment les séries des Fantômas de Marcel Allain et Pierre Sylvestre, et des
Arsène
Lupin de Maurice Leblanc, avec
leurs récits interminables où la ruse et
l'énigme sont constamment en synergie. La série des
Peggy Sue est marquée par une dynamique propre à ces
auteurs, servie par une imagination sans limites que l'on retrouve
ici plus qu'ailleurs dans son oeuvre.
On retire de ces romans l'impression qu'ils sont écrits
à la diable, dans le feu d'une l'inspiration effervescente.
Brussolo affirme le contraire. Il n'aime pas aller au hasard et il a
pris l'habitude, en écrivant des romans policiers, d'imaginer
d'abord son histoire avec "une
grande rigueur de construction. Je trouve que c'est un grand plaisir
de chercher des idées, de les amasser comme un
écureuil. De cette manière, quand on se met à
écrire on n'a jamais peur de la page blanche. Ne reste plus
que le bonheur de construire le monde fabuleux qu'on a dans la
tête avec toutes les pierres qu'on a déjà
engrangées",
déclare-t-il dans une interview. Pour savoir si un livre a des
chances raisonnables de succès, il le donne à lire
à un comité de lecture de jeunes lecteurs. Il tient
compte aussi de ses nombreux courriers sur Internet (il en a
publié un certain nombre à la fin de Le papillon des
abîmes). Il lui est plus
difficile d'écrire pour un jeune public que pour des adultes,
mais en même temps le travail lui paraît plus
intéressant. Il tient évidemment compte de leurs
suggestions et critiques autant que possible. Par exemple, dans ce troisième
roman, il a tenu compte des réactions des adolescentes, en
attente de sentiments tendres absents dans les deux
précédents. Il instaure une rivalité entre les
deux garçons, tout en suscitant chez Peggy la naissance d'un
sentiment amoureux et en lui prêtant de grandes attentes. Le
chien bleu, inspiré du clébard impoli et
mélomane de Men in Black de Barry Sonnenfeld, tient une place de plus en plus
importante dans le récit,.
Ce qu'apporte
la série.
Les récits sont en partie sombres, violents (jusqu'au cannibalisme d'enfants par les parents) dans des actions
qui peuvent paraître aux adultes sadiques et d'une
méchanceté gratuite. Peggy Sue assiste au saccage d'une
ville dont les habitants ont subi les effets d'un soleil bleu qui
brûle leurs facultés mentales. Elle fait exploser
l'usine des fondeurs d'étoiles cachée dans les nuages,
elle descend dans un gouffre et manque y mourir pour satisfaire les
goûts musicaux de squelettes, affronte des lanceurs de feu.
Elle risque souvent d'être transformée par
sortilège. Les invisibles sont en plus aussi
malintentionnés qu'imprévisibles. Mais c'est oublier
que les enfants n'ont pas la même perception du conte que nous,
que pour la plupart "ce n'est pas pour de vrai", et que les bonnes
farces font facilement oublier les morts. La conception de l'enfance
de Brussolo est proche de celle de Stephen King, qui ne croit pas en
l'enfant bon de nature, et qui cite quelques exemples de
réactions enfantines liées à la peur et à
la mort. Les enfants les ressentent très tôt, mais
l'éducation les réprime durement. Le jeu et la lecture
permettent d'une certaine manière leur cathartique
évacuation : "Les yeux
sont une des parties les plus vulnérables de l'individu, une
faille dans son armure de chair. Imaginez, par exemple, que vous
plongez le pouce dans l'oeil de votre prochain, que vous le sentez
sur le point d'exploser. Répugnant, non? De telles
idées sont immorales. Mais quand vient Halloween, les petits
enfants se livrent à un jeu que l'on appelle le Jeu du mort :
ils se passent dans l'obscurité des grains de raisin
soigneusement pelés en entonnant d'une voix solennelle :
«Voici les yeux du mort.» Beurk." (Anatomie de l'horreur, 223) Ou encore celle-ci :
"Rares sont les enfants qui
n'ont jamais arraché les ailes d'une mouche ou qui n'ont
jamais observé patiemment l'agonie d'un
insecte." (Anatomie de
l'horreur, 227).Ces réactions ne sont pas moralement
correctes, mais libèrent les peurs enfantines. Provocateur,
Brussolo dit écrire pour les "méchants enfants et les mauvais
élèves, au risque d'apparaître comme une sorte
d'antéchrist." Sans
aller jusque là, on se doute bien que les personnage
préférés des garçons sont les
fantômes, auteurs de blagues atroces, affreux et
méchants...
Sur d'autres plans, Brussolo se livre sans le dire à une
critique de notre société. Peggy passe pour quelqu'un
de «différent», avec tous les inconvénients
que cela amène, dont le fait d'être prise pour une fille
«dérangée» n'est pas le pire. Incomprise,
rejetée par ses parents et la quasi-totalité de son
entourage, exclue de l'école, elle représente les
autres exclus de la terre. Mais sa volonté permettra de
rétablir l'ordre, et elle trouve une entraide dans
l'amitié. Elle fait preuve de courage et d'obstination, moyens
pour Brussolo de faire la preuve que, bien que différente,
elle vaut beaucoup mieux que ceux qui l'entourent.
Car les hommes sont loin d'être exemplaires : ils sont durs et
cruels entre eux et Peggy, qui fait preuve d'une grande
lucidité pour son âge, vit dans un monde plutôt
désespérant. Les maléfices des invisibles ne
sont que la métaphore d'une société humaine
impitoyable, qui ne va pas bien, ce que les jeunes savent très
tôt : inutile donc de les faire vivre dans un monde
aseptisé alors qu'autour d'eux accidents, calamités et
maux naturels de toutes sortes continuent à accabler
l'humanité, à peine moins protégée qu'il
y a des siècles. Sans compter ce que la malignité des
humains y ajoute constamment : misères, famines, crises et
guerre... Le soleil bleu, qui apporte dans un premier temps
l'intelligence aux habitants d'un village perdu, ne
représente-il pas la science dans ses mauvaises utilisations,
qui apporte avec elle plus de calamités que de bienfaits, du
sang contaminé aux transgéniques, sans parler des armes
de guerre? Il n'est donc pas anormal, même si cela lui est
pénible, que Peggy vive dans un monde absurde et angoissant
sans que ce soit attribuable seulement à l'omniprésence
d'un monde parallèle hostile. On peut dire simplement que la
méchanceté gratuite des invisibles n'est pas
différente dans son essence de celle des hommes.
Si certains adultes apprécient, d'autres se montrent
réfractaires, trouvant le schéma des romans simpliste.
Le but des invisibles, tourmenter les humains avec leurs
méchancetés, s'il peut plaire à des enfants
volontiers taquins et tourmenteurs, leur paraît
dérisoire. L'accumulation des événements leur
semble invraisemblable. Ils ne peuvent pas y croire un seul instant.
On opposera à cette attitude négative le commentaire
enthousiaste d'un universitaire, Roger Bozzetto, de
l'université Aix-Marseille : "Ici, le délire léger coule comme un
champagne frais. Les aventures semblent le développement des
images d'un kaléidoscope, et on retrouve de hardis
télescopages, comme dans les dessins animés de Tex
Avery. Une réussite totale." (Solaris, # 141, p. 138)
Brussolo se montre remarquable dans sa capacité à tirer
toutes les conséquences d'un situation imaginaire et sa
logique, si on en accepte les postulats, est d'une logique
implacable. Il y a chez lui un sens des images surréalistes
(le canapé en cuir qui retrouve la vie animale), et le
récit devient une sarabande de fous. Mais le style manque
d'originalité. L'écriture est vive, sans
prétention et sans difficulté de vocabulaire pour les
adolescents les plus jeunes. Pas d'intrigue complexe, mais un
enchaînement linéaire qui se suit facilement. Les
garçons renâclent cependant à certains passages
relevant de la psychologie d'une fille : "C'est bien une idée de garçon"
quand une idée n'est
pas bonne, ou "Tous les
garçons étaient comme ça...
fiers-à-bras..."
Manifestement l'éditeur s'est donné pour créneau
les filles, les garçons étant tous friands de Harry
Potter alors que les filles, moins concernées par le sort d'un
garçon, s'intéressent davantage à Hermione. La
publicité faite autour du roman a laissé entendre qu'il
était fait pour les lecteurs d'Harry Potter, ce qui n'est pas
le cas. La série est beaucoup moins riche, d'une lecture plus
facile et ne comporte aucun des éléments qui donnent de
la profondeur à la série de Rowling.
Succès de librairie, la
série Peggy Sue a maintenant un pendant, la nouvelle
série Sigrid et les mondes perdus, dont le premier tome, L'Oeil de la pieuvre (éd. du Masque) a été
bien accueilli. Ce roman, aussi délirant que ceux de la
série Peggy Sue, se déroule à bord d'un
sous-marin qui sillonne les eaux mutagènes de la
planète Almoha. Quelques gouttes sur la peau transforment en
sirène ou en triton, et les enfants ne vieillissent plus,
tandis que les adultes continuent à prendre de
l'âge...
Serge .Brussolo .... La série de Peggy Sue et les fantômes
Serge .Brussolo .... Le Jour du chien
bleu, 1, Plon éd, 2001.
Serge .Brussolo .... Le Sommeil du
Démon, 2, Plon éd, 2001.
Serge .Brussolo .... Le papillon des
abîmes, 3, Plon éd, 2002.
Serge .Brussolo .... Le zoo
ensorcelé, 4, Plon éd, 2003.
Succès de librairie, la
série Peggy Sue a maintenant un pendant, la nouvelle
série Sigrid et les mondes perdus, toujours de Brussolo, dont le premier tome,
L'Oeil de la
pieuvre (éd. du Masque) a
été bien accueilli. Ce roman, aussi délirant que
ceux de la série Peggy Sue, se déroule à bord
d'un sous-marin qui sillonne les eaux mutagènes de la
planète Almoha. Quelques gouttes sur la peau transforment en
sirène ou en triton, et les enfants ne vieillissent plus,
tandis que les adultes continuent à prendre de l'âge...
La fiancée
du crapaud vient
d'être publié en 2003.
Notes de l'éditeur :
....L'Oeil de la pieuvre
Prisonniers d'un sous-marin gigantesque, trois
adolescents dérivent depuis dix années dans les
profondeurs maléfiques d'un océan empoisonné. On
les a prévenus : s'ils tombent à l'eau, ils se
transformeront immédiatement en poissons... car les flots
d'Almoha possèdent des pouvoirs magiques qui défient
l'imagination. À l'intérieur du submersible courent les
légendes les plus folles, mais où est la
vérité ? Quels secrets fabuleux recèlent les
grands fonds ? Sigrid, la jeune plongeuse, parviendra-t-elle à
élucider les mystères du monde de la pieuvre ? Un
remarquable suspense pour les jeunes, par le créateur de la
série Peggy Sue et les fantômes.
Un conte
émouvant sur la différence et la
xénophobie.
...La fiancée du
crapaud
" Un
immeuble a poussé en une nuit au coin de ma rue. Je trouve
cela bizarre. J'ai remarqué sur le parking, situé en
face de chez moi, des véhicules d'une marque inconnue qui ne
bougent jamais. Il arrive, la nuit, que ces automobiles
éternuent. Est-ce bien normal ? " De curieux monstres ont
envahi la ville ; pas pour la détruire, mais pour y trouver du
travail ! Sigrid est devenue leur baby-sitter attitrée.
Hélas, l'amitié que lui portent ces drôles de
créatures va l'entraîner dans un formidable complot. Ne
lui demande-t-on pas, en effet, de s'emparer du trésor
caché au fond d'un coffre-fort cannibale qui dévore les
voleurs imprudents ? Il lui faudra bien du courage pour entrer dans
cette chambre forte monstrueuse à laquelle les extraterrestres
ont donné l'apparence d'un crapaud géant... Une
aventure délirante de Sigrid, l'exploratrice des mondes perdus
!
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Note
biographique. Serge
Brussolo approche de la cinquantaine. Depuis son premier
recueil de nouvelles, publié en 1980, ses romans se
bousculent (près d'une centaine), soutenus par une
imagination incontrôlable, touchant à tous les
domaines. Il a ses inconditionnels, mais l'opinion est
partagée à son égard. Pour mon lecteur
qui ne connaîtrait pas Brussolo (y en a-t-il?) et qui
voudrait le connaître, je conseillerai
plutôt La planète des Ouragans, La petite fille et le doberman (Présence du futur, 557):
Rempart
des naufrageurs (id.
583) et Naufrage d'une chaise
électrique (id.
584)
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En cours de
publication :
- Une compilation
d'oeuvres de Brussolo, Omnibus éd.
- Une collection qui
comprendra plusieurs volumes (actuellement deux parus),
éd. Le Masque.
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Roland Ernould © 2002
..
.. du site Imaginaire : liste des auteurs
.. du site Différentes Saisons, revue trimestrielle
.. général