Stephen King, Carrie.

LES COULEURS COSMIQUES

DE CARRIE.

" Le cercle de peste rouge était comme une tache de sang.
On pouvait frotter, frotter, frotter,
il était toujours là, ineffaçable."
(33).

 

Dans le lente évolution de l'humanité, les couleurs ont constamment rempli une fonction cosmique, par leur place variable mais toujours exceptionnelle dans la symbolique de l'imaginaire collectif. Le blanc est la couleur de la lumière, de la pureté, de la perfection1. Aussi celle du «passage» d'un état à un autre, comme le soleil évolue dans sa course d'un point cardinal à un autre en passant au zénith, et à ce titre il est utilisé pour marquer des étapes dans la vie des hommes2. Il a sa négation, le noir, symbole de la nuit, du néant, du mal, de l'ignorance et de la fausseté. Il a son complément, le rouge, couleur de la vie animale, de l'éros et de la force dévastatrice.
Les lecteurs de King ont évidemment remarqué que, pendant longtemps, les couvertures des livres de
King ont porté ces trois couleurs, dont les liens sont subtils, à la fois d'opposition et de complémentarité. La lecture de Carrie, son premier livre publié montre un véritable enchevêtrement de ces couleurs, et leur entrelacement contrapuntique présente un aspect fascinant.

.. du site ..

Le rouge.

La féroce bigoterie de la mère de Carrie l'a enfermée dans une ambiance austère, confinée, «bien-pensante», mais rassurante, dans un "cercle", "rouge"comme la couleur du lieu du supplice qui menace les pécheurs: "Sa mère avait raison (...), le seul espoir de paix et de salut s'inscrivait à l'intérieur du cercle rouge"(34). Ce cercle est à la fois protection et prison.
Cercle protecteur: car à l'extérieur de ce cercle, les autres sont l'enfer sartrien: ils menacent Carrie, sont présentés par sa mère comme les forces du mal et forment un véritable "
cercle de peste rouge"(33). Le monde extérieur, depuis qu'elle a quitté la maison pour aller à l'école, est devenu une menace permanente. Son manque d'adaptation en a fait depuis des années le souffre-douleur de sa classe.
Protection aussi contre le mal. Le rouge est la couleur démoniaque: de Satan, le seigneur des enfers, expression de la force dévastatrice divine d'un Dieu de vengeance qui veut punir les égarements humains en les précipitant dans les flammes éternelles. Un rêve de Carrie lui a montré le diable, "
ses pieds fourchus faisant jaillir des étincelles rouges du ciment"(55).
Enfin protection à l'égard de châtiments futurs. Car le rouge est aussi lié au châtiment. Le rouge était jadis la couleur des de la robe des autorités judiciaires, de même que le bourreau, porteur de la mort. Quand, après l'épisode sanglant de la douche, Carrie se voit moquée dans la rue par un jeune garçon à vélo qu'elle fera tomber, la bicyclette est "
rouge"(34). La mère de Carrie s'inflige une punition quand elle voit Carrie, toute petite alors, regarder la voisine en bikini: "Elle hurlait des injures à propos de filles perdues, des péchés commis par les pères qui vous poursuivront jusqu'à la septième génération. (...) Après quoi, elle a commencé à se... se blesser, se punir elle-même. Elle se lacérait le cou, les joues à coups d'ongles, sa peau se couvrait d'égratignures, de balafres rouges."(43) Petit châtiment humain, sans commune mesure avec la souffrance possible du feu infernal.

Mais ce cercle est aussi la prison maternelle: Carrie est jeune et "
vivante"(54). L'étroitesse d'esprit de sa mère la prive de sensualité et exclut toute sexualité. Elle voudrait bien ressembler aux autres: "Je veux essayer d'être normale, d'être moi-même avant qu'il soit trop tard."(113). Elle voudrait bien "effacer le cercle de peste rouge"en cherchant à s'intégrer (33). Elle fait des travaux de couture pour participer à un camp de vacances des Jeunesses Chrétiennes, ce que sa mère considère comme un péché (33). Malgré la défense maternelle (qui juge ce comportement hautement répréhensible par la nudité qu'il implique ) et sa propre honte, elle se douche avec les autres, dans l'espoir que "le cercle dont elle était prisonnière se desserrerait un peu, juste un petit peu."(34).
Mais peut-elle desserrer le cercle, à la fois protecteur et mutilant? Malmenée, méprisée, honnie, vilipendée par ses pairs pour sa singularité, elle se rend compte que, malgré ses efforts, elle sera toujours exclue et qu'elle est incapable de lutter: "
Le cercle de peste rouge était comme une tache de sang. On pouvait frotter, frotter, frotter, il était toujours là, ineffaçable."(33).

Prisonnière à la fois de sa mère et des autres. Dans son désir de ressembler aux autres, elle a caché un tube de rouge à lèvres dans son sac
(52), par crainte de sa mère évidemment. Un jour, dans les vestiaires, elle essuie son rouge à lèvres avec une serviette hygiénique, dont elle ignore l'usage approprié et qu'elle a prise naïvement au distributeur de l'école; une camarade lui demande avec étonnement ce qu'elle fait; elle interroge: "Ce n'est pas bien? C'est défendu?"(19) Un autre jour, elle procède de même dans la rue: elle se souvient "des coups d'oeil intrigués"et "choqués des passants."(53).
Dès lors, quand ses premières règles arrivent dans la douche collective du collège (où elle ne devrait pas se trouver, sa mère le lui ayant défendu
(34), Carrie associe, dans son innocence, le rouge du sang menstruel au rouge à lèvres et la sensualité interdits3. Quand ses compagnes lui jettent par dérision des serviettes hygiéniques, et qu'on se moque d'elle parce qu'elle croit naïvement que ces serviettes servent pour le rouge aux lèvres (16), dans son esprit la boucle est bouclée: cette chose est mauvaise (55), et elle se déteste elle-même autant que les autres.
Le délire de sa mère, qui la culpabilise, n'arrange rien: "
O Seigneur, déclamait maman d'une voix sonore, la tête renversée en arrière, aide la pécheresse agenouillée à mes côtés à voir l'étendue et la gravité de ses fautes."Car pour la mère de Carrie, il y a un lien ineffaçable entre la menstruation et la faute d'Eve, et toute femme est avant tout coupable d'être femme: "Montre-lui que si elle était restée pure, la malédiction du sang ne se serait pas abattue sur elle. Peut-être a-t-elle commis le péché d'impudeur et de luxure en ses pensées. Peut-être a-t-elle écouté de la musique rock and roll à la radio. Peut-être a-t-elle été tentée par l'Antéchrist. Montre-lui que c'est Ta main magnanime et vengeresse qui l'a punie..."Car pour la mère de Carrie, le pire des péchés, c'est le sexe: "Les garçons viennent ensuite. Après le sang, viennent les garçons. Comme des chiens qui reniflent, qui halètent, qui bavent, des chiens qui essaient de trouver d'où Vient l'odeur."Elle gifle Carrie: "L'empreinte sur sa joue d'abord blanche, prit une couleur rouge vif."(70)
Et quand, un jour, excédée, se remémorant toutes les humiliations auxquelles elle a été soumise, Carrie explose: "
Son visage s'empourpra. (Ils l'avaient prévenue). A cet accès de rage succéda une colère blanche."(53)

Le blanc.

Le nom de famille de Carrie ,White, le blanc de la lumière4, n'est évidemment pas une coïncidence. On l'a vu dans l'introduction, le blanc est la couleur de la pureté5 (celle de Carrie), mais aussi celle du «passage» de l'état de fille à l'état de femme. C'est ce passage épouvantablement raté qui est l'objet du récit. À noter aussi que le blanc était la couleur choisie dans l'antiquité pour les animaux sacrifiés à une divinité dans un culte.
Blanc signifie aussi protection. A l'intérieur du cercle rouge, lieu protégé, la petite maison de Carrie est blanche
(36) . Les lattes du plancher sont "lessivées à blanc"(la propreté mène à la pureté)."(52).
L'épisode de la chute de pierres, qui commence le récit, est en relation avec une jeune voisine, auprès de laquelle Carrie - qui a 3 ans - s'informe innocemment de ses seins, est vêtue d'un costume de bain blanc
(39). Le short de Miss Desjardin, son professeur, est d'une "blancheur éblouissante"(13) Miss Desjardin apparaît dans ce récit comme le symbole de l'Artémis antique avec son arc (Diane, la vierge déesse lunaire de la chasse pour les latins, qui diminue les ombres de la nuit). King la décrit "mince et sans poitrine"avec des "jambes d'un galbe médiocre, mais frappantes par leur musculature discrète. Un sifflet d'argent, gagné au collège dans un concours de tir à l'arc, pendait à son cou."(14) C'est la seule, avec Sue, à montrer quelque compréhension pour Carrie6. Mais elle a une réaction négative devant Carrie saignant dans les douches. Quand, dans un mouvement d'animosité momentanée, elle la gifle, Carrie flétrit cet acte négatif en laissant sur ce short d'un blanc pur une empreinte sanglante... (20).
Dans sa chambre, Carrie a épinglé le fanion du collège au-dessus de la commode
(53). La chanson de l'école nous renseigne sur la couleur de ce fanion :
"
Tous en choeur pour notre chère école,
Vers le ciel brandissons nos bannières,
Et fièrement, portons le rouge et le blanc""
(189/190).
Le collège, pour Carrie, a été le lieu de tous ses espoirs. Elle, qui a recopié plusieurs fois dans son cahier d'école ce passage significatif: "
cette enfant ne connaîtra le bonheur que lorsqu'elle verra qu'elle est comme les autres"(49), vient enfin d'y triompher avec son couronnement au bal . Mais c'est le chant de l'école qui doit aussi déclencher la sinistre plaisanterie des ennemis de Carrie. Et quand les mots "rouge et blanc"retentissent, les seaux de sang sont versés sur Carrie (190),était si heureuse d'avoir quitté le refuge protecteur de la petite maison blanche pour entrer cette fois-ci vraiment dans le "cercle de la peste rouge". Le blanc a disparu, il ne reste que le rouge, sanglant.

Enfin retour au blanc: si la tentative d'assassinat par le couteau de sa mère la laisse saignante, Carrie s'en prend au coeur de sa mère qu'elle force, par son pouvoir, à ralentir jusqu'à la mort : "
Ton coeur est un gros muscle rouge... Je vois le sang qui reflue dans tes veines plus lentement... Tes pieds et tes mains sont comme de marbre, comme de l'albâtre. Blancs."7 (241).

Le noir.

Deux êtres sont du côté du noir, tout en étant apparemment adversaires, mais pour des raisons symboliques pas tellement éloignées.
La mère de Carrie porte des vêtements noirs: manteau de "
drap noir avec un collet de fourrure noire"(66). Elle ne se sépare jamais d'un grand sac à main "noir", dans lequel elle range son porte-monnaie, son porte-cartes ( tous deux noirs!), une lourde bible King James (également noire) (66). Ce noir n'est pas l'expression du mal physique, mais du mal plus insidieux de l'ignorance, de l'erreur et de la superstition religieuse. Qui contamine même Carrie, déformée psychologiquement par sa mère fondamentaliste. Rentrée dans sa chambre après l'incident de l'école, elle se déshabille, se regarde dans la glace et médite sur sa nudité: "Nue, hostile, l'âme noircie par le péché d'exhibitionnnisme, des bouffées de brise lui caressaient le derrière des cuisses, éveillaient en elle une lascivité confuse."(53)
Pour Carrie conditionnée, sa mère était sans reproches. Car elle l'avait vu en rêve: "
Maman s'était battue avec l'Homme Noir et l'avait vaincu... Maman l'avait chassé de la maison à coups de balai et l'Homme noir s'était sauvé dans la nuit... Ses pieds fourchus faisaient jaillir des étincelles rouges..."(55).
Et pourtant, malgré les apparences, l'homme noir
8, l'ennemi de la lumière, est aussi celui qui inspire l'ignorance, enfantée par le mal, et a objectivement contaminé la mère de Carrie. Mais Carrie ne voit en lui que le dévoreur de pêcheurs.Sur une peinture dans le placard de punition, il y a l'Homme Noir siégeant " sur un immense trône couleur de feu, tenant un trident à la main"et qui regarde Carrie en punition "un rictus sardonique sur sa bouche de chacal"(72).
Et des couleurs se rejoignent: "
les yeux pourpres"de l'Homme Noir "connaissaient tous les secrets du sang menstruel."(72). Seule la vie dans la blanche pureté peut "éviter la pluie de sang à venir."(75). Noir, blanc, rouge.

Noir, blanc, rouge.

Elle a toujours été écartelée entre ces couleurs, Carrie, fille d'un père fanatique dont les yeux "flamboyaient"avec un éclat insoutenable (38) et d'une mère sombre bloquée qui n'expiera jamais assez d'avoir découvert le plaisir de la chair au cours d'un viol perpétré par son mari auquel elle se refuse pour éviter le péché (239). À 3 ans, Carrie regardait sa voisine en maillot de bain sur la pelouse avec "un mélange de désir, de haine, de crainte et de désespoir."(43). Elle a difficilement subi les tabous maternels. Carrie semble avoir toujours pressenti l'issue inévitable de cet écartèlement.
Avec l'apparition de ses règles, la situation lui est apparue nettement: d'une part la menstruation, avec ce qui s'en suivait, "
lui paraissait logique, inévitable. C'était son quitte ou double."(52). D'autre part, l'imposture ou l'erreur de sa mère: "Je n'ai pas péché, maman. C'est toi qui as péché. Tu ne m'as rien dit et elles se sont moquées de moi."(70). Carrie songe que, bientôt, ses études terminées, elle restera cloîtrée chez elle "à perdre toute espérance, perdre même jusqu'à la capacité de penser."(145). Et quand Carrie, en tentative de libération de sa mère, décide de se faire belle pour le bal, elle se confectionne une "robe rouge": Par là même, elle affirme l'éros et elle entrera dans le cercle. Sa mère ne s'y trompe pas : "Rouge. J'aurais dû m'en douter qu'elle serait rouge. (...) Brûle cette robe, Carrie ! Rejette loin de toi cet accoutrement diabolique et brûle-le. Brûle cette robe ! Brûle-la!" (141). Feux de l'enfer et combustion.

Quitte ou double. Son partenaire Tom, l'ami de Sue qui vient la conduire au bal à sa demande, la trouve dans sa robe rouge: "
Il était là, presque aveuglant, en veste de smoking blanc et pantalon noir."(147) Le rouge rencontre la lumière. En partant au bal, "elle sentit réellement, physiquement, toute sa pauvre vie se contracter, se réduire en un point qui pouvait être la fin de toutes choses ou l'accès à un univers nouveau et lumineux."(148).La "fin de toutes choses"est sans doute annoncée par le pantalon noir...

La peste dans ce lieu de lumière.

La catastrophe est annoncée par un incident en apparence minime. Alors qu'elle vit un heureux rêve au bal, Carrie doit voter pour en élire le roi et la reine. Tom lui suggère: "Votons pour nous-mêmes. Au diable la fausse modestie.""Avant même d'avoir réfléchi, elle avait entouré d'un cercle leurs noms. (...) Le minuscule crayon se brisa dans sa main et elle étouffa un cri. Une écharde lui avait piqué le bout du doigt et une goutte de sang perla sur sa peau."Elle a du mal à sourire de l'incident: "La vue du sang lui était odieuse."(72) Peu de temps après, les deux seaux remplis de sang de porc qui avaient été préparés à cet effet par des malintentionnés leur tombent dessus, tuant Tom.
Carrie fuit, et sa vengeance sera terrible: elle "
dévala l'escalier qu'elle et Tommy avaient gravi si majestueusement deux heures plus tôt."Et elle pense fugitivement: "Tommy est mort. Le prix est payé pleinement payé pour avoir introduit la peste dans ce lieu de lumière." À cette lumière, Carrie n'accèdera pas. La peste, maintenant, c'est elle. Sang et feu.

Si elle a fauté en intention, Carrie est morte «pure» physiquement: mais cette pureté de la vierge, imposée par le joug maternel et son "Dieu de colère"(71), n'a pas empêché le sang rouge de couler et l'incendie rouge de ravager la ville. C'est la mère de Carrie, si assoiffée d'une pureté qu'elle-même n'avait pas respectée à ses propres yeux, qui s'est faite l'alliée objective de l'Homme Noir, devenu le maître de la situation.
On peut ainsi penser que Carrie et sa mère ne sont que des instruments aux mains de forces qui les dépassent. Est-ce trop s'avancer que d'affirmer que cette symbolique des couleurs n'est qu'un procédé de romancier pour représenter un monde où l'ordre et le désordre ne sont finalement que des apparences subjectives? qu'il en est ainsi par l'intention de forces parallèles invisibles, que King utilisera symboliquement dans ses romans cosmiques, dans le combat entre les forces de la lumière et celles des ténèbres? Et dont Carrie la télécinétique aurait eu l'intuition: "
Je voudrais seulement que tu comprennes que les choses vont changer ici, à la maison, maman. ( Ses yeux brillaient d'un éclat particulier.) Ils feraient mieux de le comprendre, eux aussi". (11). Qui désigne cet "ils"qui réapparaît ailleurs avec une certaine ambiguïté? (53) Seulement les autres? Ou les puissances masquées derrière ces couleurs?
Il est en tout cas intéressant de remarquer qu'en 1974, avec cette symbolique des couleurs et des techniques d'écriture appropriées, King laissait déjà transparaître en filigrane ce qui a pris plus de netteté avec Le Fléau, Ça et Insomnie.9


Roland Ernould ©

Armentières, juillet 1996/mai 2000. Ce texte est le premier que j'ai écrit consacré à Stephen King. Je l'ai très légérement repris pour cette parution.
Ces opinions n'engagent que leur auteur, qui reçoit avec reconnaissance toutes les remarques qui pourraient lui être faites.

notes :

1 Dans l'imagerie chrétienne, Dieu et les anges sont vêtus de blanc.

2 Comme les rites des naissances, des communions et des mariages.

3 Le rouge est la couleur du feu, mais aussi du sang frais: associant, selon les anciennes croyances, aussi bien la vie (le sang était lié à la naissance et à la filiation, donc l'éros triomphant) que la mort, la combativité (Mars, la «planète rouge», tire son nom des attributions du dieu de la guerre), la cruauté, le meurtre et le carnage.

4 Rappelons que le blanc est la somme de toutes les couleurs, intégrant les autres (dont le noir et le rouge). Simple analogie sans doute: pour les chrétiens, le blanc finira par absorber les forces des ténèbres. Il faut aussi noter que ce symbolisme n'a pas un caractère universel: en Asie, par exemple (et en Europe chez les Slaves), le blanc symbolise aussi un passage, mais vers la mort. Le blanc est alors porté comme la couleur de la tristesse et du deuil.

5 De la vertu et de la chasteté, avec comme emblèmes le lys, la colombe, le cygne; ou l'immaculé de la neige.

6 Autre signe de sa pureté morale, elle démissionnera de l'enseignement à la suite de la catastrophe.

7 Comme le blanc des spectres et des fantômes. On parle aussi de la pâleur de la mort.

8 Le noir exprime les ténèbres, l'insondable, le chaos primordial, et en Occident, la mort. La magie noire, par opposition à la blanche, est associée au mal.

9 La pagination est celle de l'édition Albin Michel, nouvelle édition revue et corrigée, 1994.

ce texte a été publié dans ma Revue trimestrielle

 différentes saisons

saison # 8 - été 2000.

Contenu de ce site Stephen King et littératures de l'imaginaire :

Sa vie

Ses oeuvres

Ouvrages récents DE King

Ouvrages SUR King

Cinéma

Revue trimestrielle

différentes saisons

Notes de lectures

Revues fantastique et SF

Dossiers

 .. du site Imaginaire

.. ... .

 .. du site Stephen King

 

 

 ..