Louis Vax, Les philosophes au pays des spectres

Université de Nancy, Archives Henri-Poincaré, 2002

Parmi les chercheurs qui peinent depuis un demi-siècle pour définir le statut du fantastique (qu'on a essayé vainement de préciser depuis le XIXe), Louis Vax occupe une position particulière. Il est le seul à démontrer inlassablement, depuis plus de quarante ans, l'impossibilité d'établir une quelconque théorie sur la nature d'une oeuvre qu'on reconnaît cependant comme appartenant au genre. À partir de la publication de L'Art et la littérature fantastiques (1960) et La séduction de l'étrange, (1964), Vax n'a cessé de s'interroger sur la légitimité de la recherche d'une définition : "Ne nous hasardons pas à définir le fantastique. (...) Quant aux définitions du dictionnaire, elles tirent à hue et à dia." La démarche constante de Vax a été de chercher à préciser quelles sont les relations du fantastique avec ses domaines voisins, le féerique, le poétique, le tragique et autres. Pour lui, le fantastique ne renvoie qu'à lui-même et prend corps dans les oeuvres, quand le lecteur l'identifie comme tel. Et pour reconnaître le fantastique, il n'est pas nécessaire de disposer d'une définition abstraite du mot. La discussion théorique tient peu de place chez Vax, qui préfère identifier les textes. Le fantastique prend vie dans les productions littéraires ou artistiques, et l'apparition de nouvelles créations modifie sans cesse la signification du concept, qui se précise, évolue et se refait selon les oeuvres. La tâche du critique est alors de reconnaître le caractère particulier d'une production littéraire ou artistique, et de préparer le lecteur au plaisir du texte.

La lecture de ce recueil de textes, parus dans diverses revues, est l'occasion de faire le point sur le stade actuel de la réflexion de Vax, qui n'a guère changé en ce qui concerne son opposition à Sigmund
Freud et la psychanalyse. Elle précise par contre la place que la pensée de Rudolf Otto occupe dans son oeuvre. Dans une étude La séduction du sacré, clin d'oeil au titre du livre de Vax, parue en 2002 dans Les Cahiers du GERF, Stefano Lazzarin avait déjà pertinemment noté la place que la pensée de Rudolf Otto avait prise depuis longtemps dans les réflexions de Vax. On trouvera dans ce nouveau recueil une brève confirmation de ses conclusions, et la présence marquée d'Otto dans un chapitre. Deux dialogues, dans lesquels Freud et Otto interviennent par truchement, m'ont particulièrement intéressé.

Louis Vax a constamment critiqué les limites des hypothèses de Freud (une théorie pour lui, devenue un dogme pour ses partisans), aussi bien sur la nature du "Das Unheimliche" ("l'inquiétante étrangeté"), que sur les conséquences du traitement psychanalytique des oeuvres. Dans les entretiens entre Sig et Gus (Freud et Gustave
Lanson, qui pense comme Vax que la connaissance littéraire ne peut être scientifique), plusieurs sujets sont abordés : l'étrangeté citée plus haut, l'interprétation d'un conte d'Hoffmann, le complexe de castration, les relations entre l'esthétique et la psychologie. Les conclusions de Vax/Gus sont sans ambiguïté : ce qu'a prétendu Freud concernant le fantastique est sans valeur. Si ses positions sur "das Unheimliche" sont connues, par contre la netteté de sa démonstration sur les faiblesses des affirmations de Freud concernant le complexe de castration emporte l'adhésion. La démarche de Freud lui paraît manquer de rigueur. Quand Freud lit ou voit une oeuvre, il y projette dogmatiquement ses propres convictions : "Le conte a agi sur Freud comme aurait fait une planche de test projectif. Il y a vu ce que ses préoccupations le disposaient à voir, entendez une confirmation de ses idées." (319). Vax démonte la nature du prétendu complexe de castration : Freud est parti d'observations éparses, d'un faisceau de conjectures hasardeuses qui ne lui donnaient aucune preuve solide de la nature universelle de son existence. S'il est possible de relever des cas particuliers de la peur de la castration, la thèse freudienne est une interprétation arbitraire, une "fable psychanalytique", qui, par malheur, aura incité maints exégètes ultérieurs du fantastique à livrer des conclusions erronées. La plupart des critiques n'ont pas tenu compte des analyses nuancées qui se trouvent dans son oeuvre considérable, et certaines de ses opinions ont évolué avec le temps. Dans un climat de confiance injustifié, des dogmes sont issus de ce qu'Freud a proposé, alors que dans sa vie il a plusieurs fois varié, faute de critères pertinents capables de faire la distinction entre probable, plausible et extravagant. Les critiques n'ont retenu que quelques idées simples : "Je suis frappé des audaces de certains de mes collègues. Tenir pour symboles phalliques la jambe de bois qu'Emma Bovary offre au malheureux estropié par la faute de son mari, ou la touffe d'asphodèle de Booz endormi sous prétexte que l'asphodèle s'appelle aussi «verge de Jacob», n'est-ce pas délirer?" (298) Vax regrette que Freud n'ait pas rédigé son Discours de la méthode et que des critiques "sans compétence et sans goût se sont contentés d'appliquer aux oeuvres les conjectures d'une clé des songes tout aussi simpliste et arbitraire qu'une autre." (280)

Vax fait à Freud un autre reproche. Il a voulu donner une origine profane à une émotion qui relève souvent du sacré, de la terreur irrationnelle et indicible du numineux comme l'appelle Otto, qui dépasse les bornes communes de toute expérience, et qui se trouve à l'origine du sentiment religieux. L'étonnement et la répulsion devant l'intrusion surnaturelle participe de la terreur sacrée. La peur de la castration,
"canular sans humour", paraît futile à côté de "la crainte de perdre son autonomie, d'être le jouet aux mains d'une puissance étrangère, humaine ou diabolique. Cette angoisse peut être aussi forte que la peur de la mort, encore qu'elle soit d'une tout autre nature." (353) Freud a essayé de rationaliser l'objet de la crainte de ses patients, mais en négligeant la nature particulière de la peur magique de l'être surnaturel : le pathos qui apparaît dans les textes sacrés, le thambaleos (l'étonnement) et le phoberos (la stupeur, l'effroi). Le frisson du sacré peut apparaître par surprise aux moments les moins attendus.
Dans un résumé, Vax résume ses positions. La méthode freudienne souffre de graves défauts. Freud est un esprit brillant mais porté à prendre ses intuitions pour des évidences. Il est peu soucieux d'éviter, comme le demandait
Descartes, précipitation et prévention. Freud n'est pas un cartésien.


Le deuxième grand thème développé par Vax est la séduction du sacré. Jusqu'à présent, il n'avait pas vraiment souligné l'influence exercée par Rudolf Otto (
Le sacré, 1917) que, germaniste confirmé, il pouvait lire dans le texte avant la traduction tardive en français. Dans La Séduction de l'étrange, Otto n'est pas cité, et on trouve seulement quelques références dans Les Chefs d'oeuvre de la littérature fantastique, ouvrage paru quinze ans après le précédent. Une des caractéristiques d'Otto est d'avoir rattaché bon nombre de sentiments au sacré et cette démarche - se méfier de l'abstraction abusive pour accorder la priorité à l'affectivité - , est celle que l'on a constamment trouvée chez Vax. Dans un chapitre du livre intitulé La nature du fantastique, Vax s'amuse à faire dialoguer Otto avec Max Weber (créateur de la notion de type idéal). Comme le précédent consacré à Freud, ce dialogue n'a rien de socratique, et la fonction de Weber semble être de présenter brièvement des arguments qui permettent à Vax/Otto de constamment rebondir et d'organiser méthodiquement ses interventions. Vax montre d'abord que le sens du mot "surnaturel" n'est pas évident, comme semble l'indiquer Weber, qui affirme que l'effet fantastique est provoqué par la relation d'un prodige dont le caractère surnaturel est incertain, amenant la perplexité du lecteur. Vax rappelle le grand nombre de définitions du terme nature dans les dictionnaires, et souligne la difficulté d'admettre que le fantastique soit la situation qui laisse le lecteur indécis sur le caractère surnaturel des faits. Il remarque avec justesse que l'indécision variera constamment suivant que les différents lecteurs sont informés ou non sur l'état des connaissances scientifiques du moment. Prenant l'exemple de Lokis, la nouvelle de Mérimée, le lecteur peut être ignorant en biologie ou avoir une bonne culture scientifique. Le caractère fantastique de la nouvelle dépendrait ainsi des diverses convictions des lecteurs, qui sont liées à l'état de leurs connaissances et de leur sens critique. L'ambiguïté est un caractère accidentel du récit fantastique, et non son élément principal : le lecteur sait bien qu'il a affaire à une histoire à la fois imaginaire et invraisemblable, et il ne lui déplaît pas toujours que l'auteur aille droit au but et impose sa monstration sans préliminaires.

Otto a défini l'inquiétante étrangeté comme une des formes dégradées de l'expérience du sacré, rudimentaires ou préalables. L'analyse qu'Otto a donnée du sacré s'apparente à la démarche faite opérée par Vax dans
La Séduction de l'Étrange, donnant la priorité aux sentiments sur les notions abstraites. Créature fragile, l'homo religiosus éprouve le frisson sacré devant la toute puissance du numineux, de même que l'amateur de fantastique éprouve l'attrait, la fascination de l'Inconnu, de l'Innommable ou de l'Indicible du mystère. Le sentiment de l'Unheimlich est une donnée "primitive", une forme inférieure de l'horreur sacrée que "les Grecs ont appelé thambos, les Anglais awe, les Allemands das Numinose. (...) Elle se manifeste par l'exclamation : «Les dieux - ou les démons - sont là!." (136) La place de l'intuition du lecteur, seule capable de ressentir cette expérience religieuse du sacré dans le fantastique manifeste bien la primauté de la sensibilité sur l'intellectualité dans ce type de lecture, et la vanité de la recherche des définitions théoriques explicatives.

Pour Vax, l'intérêt que l'on peut porter aux oeuvres fantastiques vient de la séduction de l'étrange, les croyances au surnaturel s'étant en grande partie évanouies de nos jours. La séduction de l'étrange est de se laisser sentimentalement charmer par ce à quoi on ne croit pas ou plus (j'ajouterai aussi : de ce en quoi on est gêné de croire, dont on est incertain sans vouloir le reconnaître, dans un conflit entre les croyances et l'attitude jugée raisonnable, ce que l'ethnologue Arnold Van Gennep appelle le "oui-mais", affirmer ne pas croire tout en y croyant quand même). Vax approfondit la position de Roger
Caillois (Au coeur du fantastique, paru en 1965 et contemporain de La Séduction de l'étrange). Caillois avait suggéré que le fantastique résultait de l'irruption d'un événement inexplicable dans une vie quotidienne banale. Vax y ajoute cette condition importante : à condition que la préparation au fantastique par l'auteur soit telle qu'il lui tende les bras. Le fantastique ne peut se connaître que par le consentement à son surgissement. Vax remarque que les personnages, "héros-victimes" de certains contes de H. P. Lovecraft, sont de "doux intellectuels attirés par les vieilles légendes sans vouloir se rendre compte que cette attirance manifeste une connivence secrète." (138) Le lecteur apprécie l'oeuvre fantastique par la jouissance qu'il peut éprouver à son contact, la parenté affective entre le surgissement de l'étrange et l'émotion ressentie.Le fantastique ne peut s'éprouver que par le consentement à son surgissement. On apprécie l'oeuvre fantastique par le plaisir qu'on peut éprouver à sa rencontre, la parenté affective entre le jaillissement de l'étrange et l'émotion ressentie. Le fantastique ne peut s'apprécier sans une préparation affective, dans un état qui n'est pas celui requis pour le recevoir. Les lecteurs rebelles au fantastique existent.

L'utilisation de l'analyse littéraire demande modestie, bon goût et prudence. Or les fins poursuivies par la plus grande partie des commentateurs ne sont pas satisfaisantes sur ces points. Prenant l'exemple d'un conte de
Grimm, der Sandman, Vax énumère les commentaires qu'on a pu faire à son propos. En se plaçant d'un point de vue théologique, on peut affirmer que le héros a pêché contre la vertu d'espérance en croyant que son destin est soumis à la fatalité, et que s'il ne s'était détourné de Dieu, il aurait pu éviter le triste sort qui a été le sien. Le psychologue détermine que le personnage narcissique est incapable d'aimer autre chose que lui-même. Le politique marxisant prétend que le conte décrit une société petite bourgeoise effrayée par les fantômes qui sont pourtant sa création. Un freudien y trouve une expression du complexe de castration, à la suite de Freud qui s'est targué d'avoir découvert dans ce conte ce que personne n'avait soupçonné. Ces explications divergentes n'expliquent pas pour autant pourquoi ce conte est fantastique. Si de tels commentaires peuvent enrichir la compréhension du texte, en soulignant souvent ce que l'auteur ignorait y avoir mis, la tâche du critique littéraire est plus humble. Il s'en tient au texte et à ce qui peut l'éclairer, en gardant à l'esprit qu'il peut se tromper et en évitant tout dogmatisme.


L'ouvrage comporte d'autres études, sur lesquelles je passerai brièvement. Un long recensement des esprits, les spectres, entités et autres corps éthérés comprenant les démons et les diables, les doubles des vivants et les fantômes des morts est parfaitement documenté. La conclusion,
de la volonté de croire au besoin de sentir, constate la mort des dieux en même temps que la survivance du sentiment et du besoin du mystère. Curieusement, les progrès de la science s'accompagnent, pour le plus grand nombre, de l'impression que le monde est inexplicable, et hors de portée de leur compréhension (j'ajouterai : parce que la quasi-totalité ne peut comprendre les explications très pointues qui sont fournies par les spécialistes dans les revues ou traités spécialisés, et s'en tiennent au mieux à des approximations sommaires). L'impression que le monde est mystérieux, voire peu compréhensible, se renforce, et s'accompagne d'une habitude au mystère d'une autre nature qu'aux siècles précédents. L'acceptation du mystère, qui accompagne cette habitude, se manifeste par la recherche de certains divertissements : "Le besoin de sentir suivit la volonté de croire. Dans la «culture contemporaine», la fiction fantastique a pris le relais de la légende populaire, donnée comme véritable." (121)

De l'article consacré à cinq versions du même conte populaire mettant en scène un gnome par des auteurs différents, j'ai retenu l'importance de la place du
nom dans les sociétés anciennes. Connaître le vrai nom, c'est avoir une prise sur la personne concernée. D'où l'importance attachée au secret qui entoure le nom. Avec Jean Sans-Peur et Bruno Bettelheim, Vax démontre la vanité de vouloir explorer les profondeurs de l'inconscient des personnages d'un roman. Des liens entre la légende profane populaire et le conte fantastique sont suggérés. Don Calmet et les vampires, Theodor Sturm et le cavalier fantôme sont suivis de Maurice Barrès et le réveil des morts, dans La Colline Inspirée, motif sur le revenant qui ne pouvait qu'inspirer le Lorrain qu'est Louis Vax. Enfin dans Le double, occultisme , parapsychologie et littérature, Vax nous propose quelques vues d'auteurs sur les manifestations du corps astral, ou double humain , historiques, littéraires et occultistes.

Il faut remercier les professeurs de l'Institut de philosophie de l'Université de Nancy II et des Archives Henri Poincaré pour nous avoir permis de connaître les textes de celui qui doit être le doyen des spécialistes du fantastique. Vax, comme il l'a toujours fait, accumule dans ses textes une masse considérable de matériaux, et pour certains chapitres, d'informations bibliographiques, pratique qu'il a conservée depuis la bibliographie de
La Séduction de l'Étrange, unique dans la mesure où Vax est le seul théoricien qui se soit ainsi occupé des racines folkloriques et historiques du fantastique. Le fait qu'il écrive sans jargon, dan un style simple et accessible ne se rencontre pas souvent chez ses collègues. Regrettons seulement l'abondance des citations en allemand, qui ne comportent pas de traduction en note. Ne connaissant de l'allemand que les souvenirs d'une scolarité lycéenne de quatre ans, il m'est impossible d'entrer dans les textes cités. Je l'ai d'autant plus regretté que j'aurais bien voulu suivre le détail de l'argumentation à coup de citations rares qui, pour les germanistes, doivent être passionnantes.
Roland Ernould
© 2003

Louis Vax est professeur émérite à l'université de Nancy II. Il a enseigné la philosophie à Nancy et la logique moderne au centre universitaire de Luxembourg. Il est l'auteur de nombreuses publications sur l'analyse du langage (Critique de la profondeur), la littérature fantastique (La séduction de l'étrange), la logique contemporaine (Lexique/Logique), la philosophie contemporaine (Brunschvicg, Jankélévitch, Ruyer, Meinong...) et la démonologie.


Pas de quatrième de couverture.

Table des matières :
Avant-propos
Les Philosophes au pays des spectres
Introduction.- Démons, anges, âmes, corps éthérés - Des dieux païens aux diables chrétiens - Les diables de Michel Psellos - Paracelse - Hugo Boxel et Spinoza - Les platoniciens de Cambridge .- Lichtenberg et les Poltergeister - Kant et Swedenborg .- Jung-Stilling .- Schopenhauer - Aujourd'hui: de la volonté de croire au besoin de sentir.
La Nature du fantastique
Sur le conte populaire : Cinq versions de Rumpelstilzchen, Bruno Bettelheim et Jean-sans-peur
Légende populaire et conte fantastique
Dom Calmet et les vampires
Theodor Storm et le Cavalier fantôme
Maurice Barrès et le Réveil des morts
Le Double : Occultisme, parapsychologie, psychopathologie et littérature
Entretiens de Sig et Gus sur Hoffmann et Freud.

Bibliographie :

La poésie philosophique
, Paris, PUF, 1965, Coll. Littératures modernes. Épuisé.

La poésie peut-elle être l'expression d'une pensée? Vax étudie l'expression poétique de grands thèmes philosophiques comme ceux du Mal, du Libre arbitre, de l'Eternité, des causes finales, etc. Les poèmes sont cités dans le texte original et accompagnés de traductions souvent nouvelles.

L 'Art et la littérature fantastiques, 4e éd., Paris, PUF, 1974, Coll. Que sais-je? Épuisé.

La Séduction de l'Étrange. Étude sur la littérature fantastique, Paris, PUF, Bibliothèque de philosophie contemporaine, 1965. - 2e éd., Paris, PUF, Coll. Quadrige, 1987.

Ouvrage important, un des meilleurs sur le sujet. Sans négliger la littérature, Vax discute les définitions de l'étrange, de façon érudite mais agréable catégorie. L'étrange devient fantastique lorsque la séduction devient conscience et horreur. Beaucoup d'exemples et de citations tirées de romans, de contes et d'autres expressions artistiques de tous les temps et de tous les pays. Le genre est paradoxal et défie toute définition qui tenterait de théoriser le concept.
Critique de la Profondeur, Nancy, Publications de la Faculté des Lettres et Sciences humaines, 1967.

Critique de la Profondeur, Nancy, Publications de la Faculté des Lettres et Sciences humaines, 1967.

Louis Vax a pris le mot « profondeur » dans son sens dit métaphorique, et a usé du mot « critique » comme on fait dans « critique des textes » ou « critique des témoignages ». La critique de la profondeur voudrait être avant tout une défense de la philosophie conçue comme recherche d'une vérité aussi complète et systématique qu'il se peut.

L'Empirisme logique de Bertrand Russell à Nelson Goodman, Paris, PUF, 1970, Coll. Le Philosophe.

Les Chefs-d'Oeuvre de la littérature fantastique, Paris, PUF, 1979, coll. Littératures modernes. Épuisé.

Lexique/Logique, Paris, PUF, 1982, Coll. Lexiques.

Définit le vocabulaire usuel de la logique déductive et de sa philosophie.L'auteur est soucieux de rendre intelligibles les notions fondamentales que de présenter des définitions impeccables trop abstraites. Il passe rapidement sur le vocabulaire courant de la logique des classes et des relations, présenté dans tous les exposés élémentaires de la théorie des ensembles, et sur celui des parties supérieures de la logique, dont l'explication exige un appareil mathématique. Il expose des principes comme "l'Axiome du choix", et des paradoxes comme celui de Russell.

Deux aspects de la démonologie de la Renaissance. Les daimons de Ronsard et les diables de Bodin, Luxembourg, Institut Grand-Ducal, Publications de la Section des Sciences morales et politiques, 2000.

En collaboration : Textes philosophiques allemands, édités par Louis Vax et Anne Lucas, Paris A. Colin, Coll. U2,1969. Épuisé.- Der Konig mit der Goldmaske und andere phantastische Erzählungen aus Frantreich, hrg. von Helga Abret und Louis Vax, Frankfurt am Main, Suhrkamp,1985. Epuisé. - Raymond Ruyer; De la science à la théologie, sous la direction de Louis Vax et Jean-Jacques Wunenburger, Paris, Kimé, 1995.

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