.. du site. Actualités

 

INFORMATIONS concernant les oeuvres de

Années anciennes avant 1999

Rock Bottom Remainders en 1998.

Les lycéens lisent Stephen King!

À l'occasion du 19è Salon du Livre, Le Monde du 19 mars 1999 publie un article intéressant: La lecture ne meurt pas, elle change.

Utilisant diverses statistiques, les auteurs de l'article commencent par établir que le statut de la lecture chez les jeunes n'est pas si désespéré. Certes, lire un livre passe bien après l'écoute de la musique, la télévision ou les relations amicales. Mais avec 33,7 % de lecteurs de 15 ans (30% des 18 ans) ayant lu un livre le week-end précédent l'enquête, la lecture a encore des adeptes.

Ce qui nous intéresse plus particulièrement, ce sont les statistiques portant sur les auteurs les plus lus par les jeunes:

- à 15 ans, dans l'ordre: Christie, Zola, Maupassant, Pagnol, Molière, King (6è position);

- à 16 ans: Zola, King (en 2è position), Maupassant, Christie, Molière, Balzac;

- à 17 ans: King (1è position), Zola, Maupassant, Camus, Balzac, Voltaire;

- à 18 ans: King (1è position), Higgins Clark, Maupassant, Voltaire, Zola, Balzac.

La position de Stephen King, (auteur étranger traduit de surcroît, et dont la qualité de certaines traductions est discutable), ne surprendra que ceux qui ne se sont pas penchés vraiment sur les lectures des élèves (combien de professeurs formulant la demande dans un climat d'insuffisante compréhension n'ont obtenu que des réponses convenues, celles qu'il fallait donner «pour se faire bien voir»!)

En fait, ce phénomène était déjà relevé dans des études faites par de futurs professeurs dans le cadre de leurs épreuves professionnelles dans la seconde moitié des années 80.

La conclusion de l'article: "Ce n'est pas à la fin de la lecture que l'on assiste, mais à «la fin de la lecture comme fait culturel total», c'est-à-dire à la remise en cause du modèle littéraire et humaniste où le livre incarne «la source de toutes les connaissances, de toutes les expériences et de tous les divertissements»". (Ces dernières citations extraites de Et pourtant ils lisent, ouvrage collectif de Christian Baudelot, Marie Cartier et Christine Detrez, éd. du Seuil, 1998)

Cette enquête n'est pas vraiment une nouveauté. Dans un article de la revue Lire, d'octobre 1995, un article de Carole Vanatroys (que j'extrais de mes archives) signalait le même phénomène du choix de King par les jeunes: "Plus étonnant, ce plébiscite, au sein d'une sélection plus qu'honorable, d'un auteur radicalement en marge de la littérature dite «respectable» mérite qu'on s'y arrête. (...)

Chez J'ai Lu où les ventes du roi King atteignent 1,3 millions d'exemplaires par an, on insiste sur l'aspect subjectif de ce choix. «King ne peut pas être l'auteur des professeurs et des parents, ce n'est pas un écrivain «correct», explique Marion Mazauric, directrice littéraire adjointe, c'est beaucoup trop violent, c'est «gore». King est un écrivain contestataire ce qui n'en fait pas une lecture autorisée.»

De là à penser que sa cote est inversement proportionnelle au mépris que lui vouent les professeurs..."

*

Stephen King a distribué aux invités de la fête célébrant ses 25 ans d'édition un petit livret contenant une nouvelle inédite intitulée The Lieutenant's Rap. Ce livret , manuscrit puis photocopié, a été publié par Philtrum Press. La nouvelle est en rapport avec son nouveau recueil de nouvelles paru aux USA Hearts in Atlantis, mais ne figure pas dans ce livre.

.*

The New Yorker a publié dans ses éditions des 22 et 29 juin 1998 une nouvelle inédite en deux parties intitulée That Feeling You Can Only Say It Is in French (Ce sentiment que vous ne pourriez exprimer en français). Ce serait une fantasy métaphysique plus littéraire que le travail habituel de Steve.

*

La nouvelle One for the road sera incluse dans une nouvelle anthologie d'horreur intitulée Legacies, éditée par Richard Chizmar, avec des nouvelles de Dean Koontz, Clive Barker, Ray Bradbury, Peter Straub, etc.

*

L'éditeur Doubleday a édité un ouvrage promotionnel intitulé The Doubleday 100th Birthday Reader, qui inclue une courte biographie de King et un extrait de 8 pages de Carrie.

*

Des infos sur La Tempête du siècle à la page spéciale La Tempête...

The Storm of the Century est disponible aux USA en vidéo-cassette et en DVD . L'enregistrement DVD contient un commentaire enregistré de Stephen King.

THE NEW DIGITAL DEMOCRACY

Times Magazine MARCH 27, 2000

Boo! How He Startled the Book World (extraits)

par Andrea SACHS

Either book publishing changed last week or Stephen King should start himself a cult. With minimal advertising, he got more than 500,000 readers to go online to download his new 66-page short story. The economics certainly worked in his favor. The New Yorker or Playboy might have paid him $10,000 for the piece, says King. But he estimates he'll make at least $450,000 for the e-book.

You'd think all this would make him bullish on the Net. But he's more like a skeptical consumer. "There's a lot of plumage here, but I wonder if the beast underneath isn't still pretty scrawny," he says, pointing out that the Net is still too slow and hard for many people to use. King, a Macintosh user, couldn't download his book, which came out only in PC-readable formats. "This is a good illustrative example of all the potential that so-called e-commerce has, and then the reality of the situation," he says. "In point of fact, what e-commerce has been selling for the past five years, the whole dotcom thing, is about potential. It's all about the sizzle, and none of it's about the steak. And for somebody like me, who is used to producing on deadline, it drives me crazy."

Still, given the limitations of technology, the demand that greeted his short story surprised him. "This is a watershed moment," he told TIME in an exclusive interview from his home on Florida's Gulf Coast, where he is recovering from extensive injuries he suffered when he was hit by a car last summer. ("I'm delighted to be alive," says King. "I'm having a great time.") Based on his success, he says, he's considering publishing a serialized novel online: "If I were to do something like that, whether they wanted it to or not, it would force a lot of people to read online. I would love to do something like that because I think we're at a point where there are maybe a dozen writers who could literally change the way people regard reading."

[...]

King's interest in publishing an e-book was piqued after Arthur C. Clarke published a short piece and sold it online only through Fatbrain.com, one of the Net's biggest e-book sellers. "I thought, This is good, but it's too small. It isn't a fair test of what the market is about," King recalls. He decided to experiment with his short story, written during his recovery from his accident. "What Arthur Clarke did, which was a six-page thing, was like a kiss goodnight. The Riding the Bullet experience is more like heavy petting. But you talk about a novel, a full-length novel that would come out in installments and might total 700 or 800 pages--then you're talking about full intercourse." An earlier e-book of his, The Girl Who Loved Tom Gordon, sold modestly because there were copies in print. "There was no particular incentive," says King, "to get it this way."

King doesn't spend much time online. "My wife is the techie of the family. She's really hip to this stuff. She calls herself the house geek. But I'm not hip to it at all. In fact, I'm in the process of writing a book now. I'm working longhand." The first time he opened his PowerBook in months was last week, when he wrote a letter to John Grisham.

Avec tous mes remerciements à Times Magazine.

* La nouvelle Lunch at the Gotham Café, du recueil Dark love, anthologie de textes rassemblés par Nancy A. Collins, Edward E. Kramer et Martin H. Greenberg, 1995, avec une introduction de T.E.D. Klein. (Rééditée en édition limitée Six Stories, 1997), est parue sous le titre de Déjeuner au Gotham Café, dans l'anthologie Noir comme l'amour chez Albin Michel, 1998. "Un éclat de violence sauvage" apprécie Daniel Conrad, Ténèbres, # 2, avril-juin 1998. Une étude critique de cette nouvella, qui a obtenu du Bram Stoker Award le prix de la meilleure nouvelle 1995 se trouve sur ce site sous le titre: Une nouvelle dionysiaque.

*

* 5 des 6 nouvelles du livre en édition limitée et signée de 1.100 exemplaires Six Stories, publié en 1997 (voir information précédente), seront réunies à d'autres dans un nouveau recueil de nouvelles, le quatrième de King, à paraître en l'an 2.000. Ces six nouvelles étaient:

- Lunch at the Gotham Cafe (reprise en trad. fr. dans l'anthologie Noir comme l'amour)

- L. T.'s Theory of Pets.

- Blind Willie.

- The Luckey Quarter.

- Autopsy Room Four.

- The Man in the Black Suit.

Dans ce recueil, deux nouvelles étaient inédites:

- L. T.'s Theory of Pets traite d'un mariage brisé, qui laisse l'époux dans une désespérance totale. Lulu DeWitt disparaît et on n'en entend plus parler. La dévotion du mari pour Lulu et la tristesse de son abandon est pitoyable, mais pas pleurnichard. Ce thème du mariage brisé au désespoir de l'époux survivant est utilisé de plus en plus souvent par King. Cette nouvelle a été reprise dans l'anthologie collective The Best of the Best (1999)

- Autopsy Room Four, une nouvelle dans le style d'Edgar Poe, détaille les souffrances de Howard Cottrell sur la table d'autopsie. Apparemment mort pour avoir reçu une balle de golf, capable de voir et d'entendre, mais paralysé, il s'apprête à être ouvert de bas en haut. Cette nouvelle, à la fois macabre et hilarante, a été reprise depuis dans l'anthologie collective, Robert Bloch's Psychos, parue en 1998.

* Au New York Daily News, King a fait allusion à l'écriture d'une nouvelle qui se passerait dans une épicerie bon marché pendant les années soixante. Il a mentionné également qu'il pensait écrire un livre de non-fiction sur une saison de la vie d'une équipe de base-ball.

* The Lost Work of Stephen King est le titre du livre de Stephen J. Spignesi, paru aux éditions Carol Publishing. Spignesi a rassemblé les nouvelles et les courtes histoires qui existent en manuscrit , ainsi que des histoires ou des essais dificiles à trouver dans les vieux magazines ou dans des productions confidentielles. Ce qui nous permettra, entre autres, de lire Blade ou The Plant, si le recueil est traduit....

* Overlook Connection tient à disposition sa propre édition de The Lost Work of Stephen King : elle possède 100 pages supplémentaires par rapport à l'édition du commerce, parmi lesquelles un ancien article signé King, My Say.

* Réédition d'une nouvelle de King, mais dans une autre traduction française. En effet, la nouvelle The Fifth Quarter, que King avait originalement publiée sous le pseudonyme de John Swithen, a été incorporée à l'anthologie de nouvelles policières Pulp Frictions. Dans cette anthologie, la nouvelle de King a fait l'objet d'une traduction toute neuve. La version française de cette nouvelle était jusqu'à maintenant disponible dans le recueil Rêves et Cauchemars sous le titre Le Cinquième quart. Dans Pulp Frictions, on l'a intitulée Quatuor à cinq.


CURIOSITÉ... Stranger Than Fiction est un double CD dans lequel des personnalités littéraires et artistiques ont chanté 32 chansons pour une bonne cause: une partie des bénéfices sera reversée au Fonds Spécial d'Aide des écrivains. Le double CD est sorti fin mars chez "Don't Quit Your Day Job" Records. Stephen King y chante deux chansons . Infos. Infos sur le groupe de rock The Rock Bottom Remainders dans lequel joue King .

CURIOSITÉ...

Stranger Than Fiction est un double CD dans lequel des personnalités littéraires et artistiques ont chanté 32 chansons pour une bonne cause: une partie des bénéfices sera reversée au Fonds Spécial d'Aide des écrivains. Le double CD est sorti fin mars chez "Don't Quit Your Day Job" Records.

Stephen King y chante deux chansons, la première et la dernière du CD1:

1. Bo Diddley (Ellis McDaniel/Arc Music Corp./BMI), par Stephen King, avec Jeff "Skunk" Baxter à la guitare.

16. Stand By Me (Jerry Leiber, Ben E. King, Mike Stoller/Unichappell Music Inc., Jerry Leiber Music, Mike Stoller Music/ASCAP, BMI), par Stephen King, avec Warren Zevon au piano et au synthetiseur.

Contrairement à Norman Mailer (3. Alimony Blues (Norman Mailer/Don't Quit Your Day Job Productions/BMI), King n'est pas l'auteur du texte de ses chansons, qui remontent aux années 60. Norman Mailer , par contre, a été chanteur à un moment de sa vie. Ce n'est pas le cas de King, mais on sait qu'il fait partie d'un groupe de rock, les Rock Bottom Remainder, où il assure une partie guitare et chant.)

Bo Diddley, c'est avant tout un nom d'interprète rock'n'roll des années 50, toujours vivant aujourd'hui (il a 70 ans !), mais aussi le titre d'une chanson de ce nom, sortie en 1955, chantée entre autres par son créateur et Buddy Holly. Bo Diddley eut une grande influence sur les groupes de rock britanniques.

Stand By Me n'est pas seulement le titre d'une chanson des années 60. C'est aussi le titre d'un film du réalisateur Rob Reiner, sorti en 1986, dont la traduction française est Compte sur moi. Ce film, est adapté de la novella Le Corps, en grande partie autobiographique de l'enfance de Steve. C'est un des meilleurs films tirés d'une histoire de King, par sa sensibilité et un rendu très fort des aventures d'un groupe de jeunes garçons à la recherche d'un cadavre. La chanson faisait partie de la B.O. de ce film, qui se passe durant ces mêmes années 60. En voici les paroles:

When the night has come

And the land is dark

And the moon is the only light we'll see

No I won't be afraid, no I won't be afraid

Just as long as you stand, stand by me

 

And darlin', darlin', stand by me, oh now now stand by me

Stand by me, stand by me

 

If the sky that we look upon

Should tumble and fall

And the mountains should crumble to the sea

I won't cry, I won't cry, no I won't shed a tear

Just as long as you stand, stand by me

 

And darlin', darlin', stand by me, oh stand by me

Stand by me, stand by me, stand by me-e, yeah

 

- guitar -

 

Whenever you're in trouble won't you stand by me, oh now now stand by me

Oh stand by me, stand by me, stand by me

 

Darlin', darlin', stand by me-e, stand by me

Oh stand by me, stand by me, stand by me.

 

Infos sur le groupe de rock dans lequel joue King en fin de chronique (la page de l'angliciste débutant).

Articles, interviews et critiques plus anciennes.

*

* Un article documenté d'Elton De Biani, Stephen King parle de Sac d'os, est paru dans la revue Ténèbres, # 4, d'octobre/décembre 1998.

*

* Un dossier sur King, dirigé par Henri Loevenbruck, King is not dead!, un article sur l'écrivain, un entretien avec King de Stan Nicholls (sa protection, le métier d'écrivain, les tabous, ce qu'il ose et les "psy") et l'adaptation cinématographique d'Un Élève Doué dans Science-Fiction Magazine, # janvier-février 1999 (10 pages).

*

* Un article de Jean-Daniel Brèque sur les problèmes de la traduction des oeuvres de King est proposé dans Ténèbres , # 4, d'octobre/décembre 1998.

Rappelons que Jean-Daniel Brèque est le traducteur de plusieurs oeuvres de King et d'autres auteurs d'horreur ou de fantastique, notamment Clive Barker. Il a été récompensé en 1995 par le Grand Prix de l'Imaginaire, pour l'ensemble de son travail.

Actuellement il est le traducteur de la nouvelle jeune vedette du fantastique (30 ans), la sulfureuse Poppy Z. Brite, Contes de la fée verte, Denoël, Présences.

*

* La revue de science-fiction et de fantastique Solaris publie des fictions, des articles, des interviews et des critiques pertinentes sur les sujets de l'imaginaire. La revue, canadienne, format magazine, est coordonnée par Hugues Morin. Dans son numéro 127 "Spécial Sexe", d'automne 1998, une bonne critique de Magie et Cristal par Laurine Spehner.

Rien sur King dans le dernier # 128 Hiver 1998, "Spécial Fictions/International".

E-mail: ashem@destination.ca

Site web: http://www.imagine.net/solaris.

Contact en France: Solaris, 43, boulevard Charles-Floquet, 93600 Aulnay sous bois.

*

* La revue belge Phénix, dont je signalais l'arrêt de la parution aux éditions Lefrancq, est renée une fois encore de ses cendres! Elle reparaît maintenant aux Éditions Naturellement, toujours sous la direction de Marc Bailly, et sa deuxième livraison avec ce nouvel éditeur (#49) est disponible en librairie sous son nouveau plumage: format poche, couverture violemment colorée, typographie plus lisible. La rubrique Phenixscope, qui traite des films, est tenue par Guy Astic, dont les lecteurs de Steve's Rag ont pu apprécier l'étude Stephen King, de l'écrit à l'écran, dans les livraisons #18 et 129.Rien dans ce # 49 sur Stephen King.

Le # 50 , qui vient de paraître, a été analysé en début de rubrique.

*

* Hugues Morin, l'auteur de Trente ans de terreur, éditions Alire, Québec, http://www.alire.com. annonce la disparition de Fenêtre Secrète avec un dernier numéro de 80 pages (numéro double: 15/16) . Pour informations supplémentaires, voir la rubriques Revues amies.

J'avais signalé précédemment que, entre autres activités, Hugues Morin a investi dans un cinéma de 3 salles à Roberval, le cinéma Chaplin. Les curieux de programmation cinématographique canadienne peuvent consulter son site: http://www.imagene.net/chaplin/

*

* Le prix Boreal 1998 (Québec) a récompensé deux fois Hugues Morin: le prix de la meilleure production critique pour Stephen King, trente ans de terreur et le prix du meilleur Fanéditeur, pour Fenêtre Secrète sur Stephen King.

On ne peut que regretter l'éloignement -que l'on espère momentané- de celui qui a consacré une partie de sa vie à la mise en évidence de la richesse de l'oeuvre de Stephen King.

*

* Lors d'une interview, Stephen King a laissé entendre que Dolores Claiborne et Jessie Burlingame se rencontreront dans un prochain roman.

*

* Additif à King Feuilletoniste (#4). King continue à faire école: Les éditions J'ai Lu publient mensuellement à partir du mois de janvier 1999 un épisode d'un roman-feuilleton de Daniel Parker, Compte à rebours, qui devrait durer toute l'année. Le thème est celui du Fléau: un virus mortel ravage la terre.

The Rock Bottom Remainders en 1988.

About recent Performances.

Members of the Rock Bottom Remainders performed in November 1998 in Washington, DC, and Miami. Washington Post writer Jefferson Morley reviewed the Washington show in his November 20, 1998, article, "For Authors, Striking the Right Note: Writers' Band Plays at D.C. Fund-Raiser."

In the News...

Excerpts from the "Getting over 50" article by Jane Ganahl, San Francisco Examiner, October 28, 1998

Barry says he stays young by playing hoops with his 18-year-old son, and by playing the occasional gig (book conventions mostly) in the much-ballyhooed all-author rock band, The Rock-Bottom Remainders - a publishing term for books that don't sell. Among the rotating band members: Amy Tan, Roy Blount Jr. ( "he calls us 'hard-listening,'" quips Barry), Stephen King, Kathy Goldmark, Ridley Pearson, even Barbara Kingsolver once upon a time.

"We're really bad, but we have so much fun it's ridiculous," he claims. "We do it for charity and as Amy says, 'Man, this is so cool I'd do it to KILL some whales!'"

Early Days

The Remainders' 1992 video liner notes by Kathi Goldmark tell how the the Rock Bottom Remainders started. "In the fine rock & roll tradition, the Rock Bottom Remainders were conceived in a car. As a semi-pro musician with a day job in book publicity, I spend a lot of time driving touring authors around San Francisco. I decided to form a band of authors! We could burst upon the world at the 1992 American Booksellers Association convention in Anaheim!" And for a good cause, too. Proceeds from the first show went to the Literacy Volunteers of America, the Homeless Writers Coalition, and the Right to Rock Network.

After hammering out a set list, practicing with the rehearsal tape made by Ridley Pearson, and three days' intensive rehearsal under Al Kooper's direction, the Rock Bottom Remainders took the stage of the Cowboy Boogie club in Anaheim. The results are recorded for posterity on the video, "The Rock Bottom Remainders." The set list included "Money," "Nadine," "Sea of Love," "Louie Louie," "Bye, Bye Love," "Good Rockin' Tonight," "Double Shot of My Baby's Love," "Take Out Some Insurance," and "Ripple."

"The band plays music as well as Metallica writes novels," said Dave Barry. But it was FUN. Ridley Pearson saw it as "Being up there on stage you get to do all of the things you can't do when you're stuck in front of a word processor for 10 hours a day. It's sort of like being released from jail." Joel Selvin said, "The magic of the Remainders is that they got to be a rock band -- a royally treated rock band -- without having to play like one."

Stephen King first suggested getting the band back together for the 1993 ABA convention in Miami. The band played the Bottom Line in September 1992 to celebrate the video's release and Stephen had bigger ideas : what about a five-city tour in 1993 ending at the ABA in Miami? Well, it actually happened. Tad Bartimus named it the "3 Chords and an Attitude Tour," and it hit the road in May 1993. On the tour, the Rock Bottom Remainders played gigs in Providence, Northampton, Cambridge, Washington, Philadelphia, Atlanta, Nashville, and Miami. And there's a book (and T-Shirts) to prove it. Each band member contributed a chapter to the book, Mid-Life Confidential: The Rock Bottom Remainders Tour America with Three Chords and an Attitude (Viking/Signet 1994).

Personnel

Dave Barry: lead guitar, vocals

Tad Bartimus: Remainderette

Lorraine Battle: wardrobe

Roy Blount, Jr.: Critics Chorus, master of ceremonies

Bob Daitz: tour manager

Bob Dannic: universal crew, driver

Michael Dorris: percussion

Carole Eitingon: concessions, merchandising

Jim England: guitar technician

Robert Fulghum: mandocello, vocals

Kathi Kamen Goldmark: Remainderette

Matt Groening: Critics Chorus

Hoover (Chris Rankin): production manager, sound engineer

Josh Kelly: drums

Stephen King: rhythm guitar, vocals

Tabitha King: tour photographer

Barbara Kingsolver: keyboards, vocals

Al Kooper: musical director, guitar, keyboards, vocals

Greil Marcus: Critics Chorus

Dave Marsh: Critics Chorus

Mouse (Danny Delaluz): keyboard/drum technician

Ridley Pearson: bass guitar, vocals

Jerry Peterson: saxophone

Joel Selvin: Critics Chorus

Amy Tan: Remainderette Jimmy Vivino: keyboards, vocals Dave Worters: bus driver

"The Rock Bottom Remainders"

Video

This video of the Rock Bottom Remainders' first show features footage from the show and interviews with band members. Songs include "Money," "Nadine," "Sea of Love," "Louie Louie," "Bye, Bye Love," "Good Rockin' Tonight," "Double Shot of My Baby's Love," "Take Out Some Insurance," and "Ripple."

BMG Video, Rock Bottom Productions 1992; Approximate running time: 45 minutes.

Échanges, recherche d'informations, divers

Je réponds directement par @ à ceux qui me demandent des informations ou qui me posent des questions dont je connais la réponse.

 .. du site Imaginaire : liste des auteurs

.. du site Différentes Saisons, revue trimestrielle

.. du site Stephen King

mes dossiers sur les auteurs

. . .. . .. . ..