Sophie Audouin-Mamikonian, Tara Duncan, tome 1 : Les Sortceliers

Seuil Jeunesse, 2003, 448 pages.

Une invitation à l'occasion de la sortie du second tome.

L'ombre de Harry Potter plane nécessairement sur les aventures de Tara'tylanhnem, la sortcelière, comme elle se déploie au-dessus des personnages des épigones de J. K. Rowling, de Peggy Sue de Serge Brussolo à Artemis d'Eoin Colfer, qui ont suivi le mouvement d'écrivains produisant des romans pour enfants lisibles par les adultes. L'ancêtre proche en est C. S. Lewis, l'auteur le plus lu dans les pays anglo-saxons, qui a publié une quarantaine de livres, aussi bien pour les universitaires, le grand public que pour les enfants. Il faut ajouter Philip Pullman, qui, peu de temps avant J. K. Rowling avait écrit À la croisée des Mondes, une trilogie dont le personnage principal était Lyra,une fille du même âge que Tara. Sophie Audouin prétend avoir lu quinze mille livres, et il serait étonnant que ceux précédemment cités lui aient échappé. Un continuateur n'est pas nécessairement un imitateur servile, et ce qui caractérise les auteurs qui réussissent le mieux dans la même voie est leur aptitude à se démarquer suffisamment pour vivre de manière autonome. Quels que soient ses emprunts, cette volonté de prendre ses distances est constante chez Sophie Audouin. Surtout par rapport à Harry Potter. Que les non-sortceliers et les non-sortcelières du genre de Harry aillent reporter leurs robes, leurs chapeaux et leurs balais au vestiaire : ce ne sont que des sorciers ordinaires, des Nonsos.
Le vrai sorcier n'est pas en effet Harry, sa pâle imitation : il a besoin de fréquenter une école qui en est encore à l'apprentissage de la bonne utilisation des chaudrons et à la fabrication des potions. Car pas besoin d'école pour la non-sortcelière Tara, ce qui est bien agréable pour une enfant de douze ans, et enlève toute référence aux collèges pour sorciers (Sophie Audouin y fait une allusion transparente, mais n'évoque que les films sur Harry Potter, pas ses romans). Utilisant la magie, le sortcelier est le Maître des Sorts. Pour cela, il lui suffit de lire les livres. Hermione, la dévoreuse de bibliothèque, est bien plus proche de Tara que ne l'est Harry. Pour le sortcelier, la lecture d'un livre de sorts l'inscrit dans l'esprit pour toujours. Pas besoin de leçons pénibles, et de ressasser les mêmes notions. Par contre, l'étude est constamment nécessaire pour vérifier que l'état des mondes n'est pas dégradé par les pratiques des sortceliers, et ne les met pas en danger, en même temps que les hommes. Tout aussi nécessaire l'exercice de sa pratique : il ne suffit pas de connaître les sorts, il faut les maîtriser, et être capable, en certaines circonstances, d'utiliser des détours. Dès sa première intervention, le mage Chem fait la démonstration qu'il faut savoir au bon moment utiliser les biais qui permettent d'arriver au résultat sans aller directement au plus simple, méthode inopérante quand on travaille entre collègues sorciers qui connaissent les ficelles du métier. Il faut ruser.

Sur AutreMonde, et particulièrement au royaume de Lancovit, on ne peut pas mentir. Les diseurs de vérité, télépathes auxquels il est impossible de cacher la vérité, lisent dans l'esprit des coupables. Quand un coupable est découvert, il est condamné à séjourner sur la planète glaciale, où il doit expier sa faute au milieu d'êtres écoutant constamment ses pensées. Sophie Audouin a inventé une cosmogonie fantaisiste
(179), où ses sortceliers ont la belle place. Ils existeraient depuis la nuit des temps, puisqu'on en aurait retrouvé des traces chez les hommes des cavernes. Les sortceliers d'alors ne savaient pas qu'ils étaient différents (ce seraient en fait les descendants des chamanes, dont l'existence et le rôle social ont été étudiés ce dernier siècle). Ils aidaient les non-sortceliers, mais certains ont joué aux dieux : les dieux incas, égyptiens, grecs, romains ou nordiques seraient ainsi des sortceliers imposteurs. Le Haut-Conseil décida alors de créer une police spéciale pour empêcher les sortceliers à se faire passer pour des dieux ou à prendre le pouvoir sur la terre qu'ils faillirent détruire par leurs guerres. Puis, par des failles spatio-temporelles, vinrent les dragons d'une autre dimension, où ils régnaient sur des mondes où vivaient les elfes, les nains, les trolls, les géants, les vampyrs et bien d'autres créatures. Ils étaient en guerre contre les démons, qui souhaitaient utiliser la terre comme base pour leurs méfaits. Demiderus, un mage génial, forma une armée de sortceliers qui, s'alliant avec les dragons, opposèrent leurs pouvoirs magiques aux démons. Vainqueurs, ils enfermèrent les démons dans les Limbes, où ils se trouvent toujours. Ils jetèrent des sorts d'amnésie aux Nonsos, et il ne subsiste plus de cette époque que des légendes. Les Sortceliers émigrèrent dans un de ces nouveaux mondes, AutreMonde, qui communique avec la Terre par une Porte, qui a son gardien. Un monde de fantasy donc, qui s'inspire des légendes et de Tolkien, notamment par l'utilisation de cartes de la géographie de ce monde d'ailleurs.

L'éthique que Duncan donne à ses Sortceliers a un caractère nettement écologique, qui va de la préservation des équilibres naturels à la nécessaire harmonie entre les races. De nombreux peuples différents vivent dans cet univers : ils doivent vivre ensemble, assouvir des besoins identiques - se nourrir, dormir, durer - et vivre en bonne intelligence. Les Sortceliers ont notamment le souci constant de vérifier que les différents mondes ne soient pas mis en danger. Les Sortceliers, les "lieurs de sorts", ont à leur disposition la magie, qu'ils ont conservée et continuent à améliorer. Leurs lois les protègent, comme elles protègent les différentes races et les non-sortceliers. Sur AutreMonde, les rois de race différentes règnent sur des royaumes habités par leur race dominante. Les Sortceliers ont le leur, mais continuent à venir sur terre par des portes, procédé utilisé depuis toujours dans les récits mythiques, et dont les religions existant encore ont gardé des aspects symboliques.

S'il n'y a pas d'école semblable à Poudlard pour les sortceliers, la formation des apprentis est assurée par les Mages, qui ont chacun à leur service un premier Sortcelier. L'ensemble des Mages est sous le contrôle du Haut-Mage, Chem, qui connaît personnellement la mère de Tara. Tara devient vite sa préférée. Des Mages ont une forme naturelle différente de celle ordinairement humaine qu'ils prennent (le racisme peut prendre ainsi des formes subtiles en dépit des bonnes intentions). Chem est ainsi un dragon de belle taille, qui retrouve sa dimension normale dans sa chambre pour son travail ou son repos. Certains préfèrent garder leur forme.

L'anthropomorphisme est omniprésent, et, quelles que que soient leur race et leur morphologie, tous pensent et vivent pour l'essentiel comme des humains. À noter que le diminutif du vrai nom à rallonge du Haut-Mage, Chem, est proche du mot "chamane". Car Chem possède, comme les mages, mais au plus haut degré, les pouvoirs attribués au chamane suivant les traditions des peuples archaïques. Avec la pratique de la magie, AutreMonde ressemble au monde chamanique. Selon les récits des ethnologues, les chamanes prétendent entrer en communication à distance aussi bien avec d'autres chamanes qu'avec des individus ordinaires, pratiquer la lecture de la pensée, la direction autosuggestive les rêves. Ils ont des pouvoirs paranormaux de connaissance : précognition, vision à distance, prévision exacte du temps, ouverture de certaines portes surnaturelles. Ils utilisent d'étranges pouvoirs «physiques» sur la matière ou suspendent les lois naturelles connues.

Une allusion a été faite plus haut sur les rois d'AutreMonde. Dans les romans de cette famille littéraire actuellement à la mode, c'est le première fois que la royauté est mise en scène en tant que mode de gouvernement, ce qui s'explique sans doute par le fait que Sophie Audouin-Mamikonian a vécu dans une tradition royale et que, princesse elle-même comme certains de ses héros, elle s'affirme comme l'authentique prétendante au trône d'Arménie. Il est d'ailleurs probable à la fin du roman que Tara se retrouvera prochainement princesse, reine ou impératrice... Compte-tenu des contestations qui s'exercent en Arménie sur les prétentions de Sophie Audoin, et ses prétendues alliances avec les Américains, il vaut mieux ne pas tirer, à partir du roman, des conclusions trop précises sur l'idée que l'auteur peut se faire de son problématique futur rôle. Elle pratique l'autodérison : les rois et reines de Lancovit font un peu figure des personnages d'opérette d'Offenbach. Ils ont une cour, et un premier conseiller, qu'heureusement ils contrôlent. Le roi de Lancovit, royaume où séjourne ordinairement Tara dans AutreMonde, a comme conseiller une chimère, Salatar, qui apparaît longtemps comme le "méchant" et dont le nom est proche de celui de l'ancien dictateur du Portugal Salazar, ce qui rappelle aussi les Serpentard de J. K. Rowling.

Un problème de cohérence apparaît entre diverses affirmations concernant l'usage de la magie. L'auteur a commencé par affirmer en début de roman que pour les Sortceliers, il n'y a pas de magie noire ou de magie blanche, de bonne ou de mauvaise magie, sans doute pour se démarquer du collège Poudlard de J. K. Rowling où n'est enseignée que la magie blanche. L'idée paraît intéressante, puisqu'elle permet d'éviter les notions théoriques de Bien ou de Mal, trop absolues pour ne pas devoir être vite relativisées, mais on se demande comment l'auteur pourra s'en sortir. Pourrait-on faire un roman uniquement en ne proposant que des bons sentiments? Mais, restriction décisive, la magie, dit d'abord Audouin par la voix du Haut-Mage, est un outil qui dépend de son utilisateur. Cette vue en elle-même n'est guère originale puisqu'on a remarqué depuis longtemps qu'elle s'applique à toutes les techniques humaines. Ce n'est pas telle science, ou telle technique, qui est dangereuse, mais l'usage qui en est fait. Car à la lecture, on s'aperçoit vite que si la magie est affirmée comme n'étant ni blanche ni noire, il y a quand même les bons et les méchants... Ce qui ne change pas grand chose par rapport aux autres romans du même genre, mais a le mérite d'attirer l'attention des jeunes lecteurs sur la part considérable de méchanceté dans la nature des hommes et, partant, leur responsabilité.

On apprend aussi qu'il y a des livres interdits et cachés, et des pratiques qui le sont tout autant... Ce ne sont pas des sorciers comme dans les temps archaïques qui pratiquent la magie défendue, mais des esprits conquérants et prétentieux qui veulent gouverner le monde. Ils constituent une secte, vivent masqués, et s'habillent en gris. L'un d'entre eux, Denidor Sangrave, a estimé que les non-sortceliers doivent devenir leurs esclaves et a regroupé autour de lui les Sangraves reprenant évidemment la situation imaginée par J. K.Rowling, chez laquelle la quasi-totalité des magiciens de Poudlard sont aussi pacifiques. Ils n'exercent leurs pouvoirs que selon les normes de leur vie en société. Mais certains déviants deviennent intéressés et maléfiques. Les Sangraves de Magister (qui tient actuellement la succession de Denidor) ressemblent comme deux gouttes d'eau aux Mangemorts de Lord Voldemort. Ils souhaitent régner par la terreur sur les "inférieurs" et représentent les uns comme les autres le mal pour tous.

Un auteur de romans pour enfants qui vise en même temps un public d'adultes ouvert à ce genre d'oeuvres a en effet une position difficile à tenir. Pour primaires qu'elles soient, les notions de Bien et de Mal, de permis et d'interdit, sont demandées par les enfants qui attendent des repères précis de la part des adultes. Les adultes par contre trouvent simpliste ce manichéisme, la vie leur ayant appris qu'il fallait souvent composer avec des notions morales en apparence simples à respecter, et que les problèmes de conscience sont parmi le plus difficiles à résoudre pour les humains. J. K. Rowling a montré que Harry, de roman en roman, prend conscience que la réalité n'est pas simple, qu'il n'y a pas le blanc et le noir, mais bien souvent des compromis à faire avec les principes et avec soi-même. De même dans Tara Duncan les jeunes sortceliers sont confrontés à des situations existentielles où les règles et moyens appris ne suffisent plus. Quand la mort menace, comme le dit Chem, le gardien de l'ordre, nous n'avons pas le choix et il faut bien utiliser les méthodes interdites
(145). L'intérêt de la lecture d'Audouin par les enfants est, comme celle de Harry Potter, c'est d'avoir des dimensions éthiques que ne présentent pas d'autres romans appréciés par les jeunes : Serge Brussolo, dans la série des Peggy Sue, s'amuse de situations trop surréalistes pour permettre des choix concrets faciles à transposer moralement; Artemis de Eoin Colfer est un jeune escroc trop intelligent et sans scrupules, ne regardant pas trop aux moyens, avant sans doute une évolution plus positive qui ne fait que s'annoncer.

Le livre se lit d'autant plus agréablement qu'il est souvent traité sur le mode badin et que l'humour et l'ironie y sont agréablement intégrés. Par exemple, Tara subit un sort lancé par le Maître des démons, qui rend immédiatement réalisables toutes les métaphores qu'elle prononce (et c'est l'occasion de constater que le langage courant en véhicule beaucoup!). Le palais royal, entité anthropomorphique, a des murs magiques qui prennent l'aspect et la couleur des sentiments que le lieu éprouve à l'égard de ceux qui l'habitent. Ils couvrent toute la gamme des émotions humaines, ce qui permet de multiples variations. Les fantaisies d'un monde magique permettent diverses drôleries, par exemple, les plats qui se dupliquent à volonté, faisant penser aux procédés industriels de fabrication des produits alimentaires. Les objets ont des intentions et sont doués d'une vie partielle, correspondant à leur fonction : les livres d'une bibliothèque renversée se remettent d'eux-mêmes à leur place, les pages isolées volettent pour retrouver leurs couvertures. Les cornes des licornes se déposent obligatoirement au vestiaire. Et ainsi de suite...

Et, bien sûr, comme dans Harry Potter et Philipp Pullman, les Sortceliers ont leurs animaux familiers (il est devenu impossible dans ces romans de se passer d'eux). Leurs caractéristiques sont d'avoir les yeux dorés et de choisir leur compagnon. Ils restent des familiers, aux liens étroits, mais n'ont pas, comme dans Pullman, la caractéristique de mourir avec leur associé. Certains animaux utilisent aussi une magie élémentaire leur permettant de s'adapter rapidement aux modifications des situations. Le Mnemos, par exemple, ne doit pas leur apparaître plus surprenant qu'un magnétoscope. La communication magique à distance magique n'est plus vraiment mystérieuse : le portable rend banal le "cristal" des Mages et de certains sortceliers. L'auteur sacrifie peut-être trop par contre à l'énumération de plantes ou d'animaux bizarres, et on rencontre des descriptions de type encyclopédique qui ne paraissent pas toujours bien en rapport avec le rythme de l'action. Mais le courage et l'obstination des douze ans de Tara emportent tout. En compagnie de ses amis, elle va lutter contre ceux qui veulent l'éliminer : Cal, le petit Voleur jamais à court d'astuce; Robin, Moineau et Fabrice, et une naine moins sympathique, mais efficace; et, encore qu'il soit le plus souvent un figurant, Manitou, le grand-père de Tara changé en Labrador par un mauvais sort. Une équipe variée, complémentaire, avec la méchante d'usage présente comme dans Harry Potter, qui complique ou simplifie les multiples difficultés que rencontre l'héroïne. Dans l'ensemble, un bon roman, agréable, bien construit et prestement enlevé.

Roland Ernould
© 2003

Quatrième de couverture :
Magister, le Maître des Sangraves, a décidé de s'emparer coûte que coûte de Tara'tylanhnem Duncan, dite Tara. Afin d'échapper au maléfique " Homme au Masque ", la jeune fille doit s'enfuir sur AutreMonde en compagnie de Manitou, son arrière-grand-père transformé en labrador par un sort malencontreux. Sous la protection du fantasque Maître Chem, Haut mage du royaume du Lancovit, elle y découvrira les sortceliers, le malicieux Palais Vivant, les Vampyrs, les Chimères, les Harpies et toute une pléiade d'amis parfois... inattendus. Du royaume des Limbes où sévissent les démons au somptueux Palais impérial d'Omois, de la forteresse grise des Sangraves à l'île maudite des Roses Noires, Tara Duncan nous entraîne dans un univers peuplé de créatures fantastiques et baroques, à la découverte de son identité. Dans les contes de fées, les princesses se font habituellement kidnapper, enfermer, à moitié rôtir par des dragons, marier à de gros poilus qui ont occis un ou deux monstres alors qu'elles sont amoureuses du "petit page, ensorceler, endormir pour un ou deux siècles, etc. Alors l'une d'entre elles, la princesse Sophie Audouin-Mamikonian a décidé de créer une héroïne drôle et tendre, Tara Duncan, qui n'attend aucun preux chevalier, se défend très bien toute seule ou avec ses amis et, bien que parfaitement terrorisée, affronte les dangers d'AutreMonde avec une totale détermination.

Le tome 2

Tara Duncan et le livre interdits

édition du Seuil, 2004.

Photo © Sophie Audouin

Sophie Audouin a fait des études de droit à Assas, un DESS de diplomatie et stratégie et un mémoire consacré à la crise du pétrole autour de la mer Caspienne. Tout en se consacrant à ses deux filles, elle a des loisirs et pense à écrire, comme on le fait couramment dans la famille. L'idée de Tara lui a été inspirée par la lecture du Songe d'une nuit d'été. Elle s'est dit : Shakespeare aurait pu développer l'idée que ses personnages, Oberon, Titania, Puck, pouvaient venir d'un autre monde, un monde magique. Ce qu'elle a tenté de faire avec succès dans ce premier tome consacré à Sara Duncan. La série devrait comprendre 10 volumes.
Son site personnel :
http://www.tara-duncan.com

INVITATION

YEEEEPEEEE ! Enfin enfin enfin, "Tara Duncan et le Livre Interdit" est prêt ! Tara a juste fini de me raconter ses dernières aventures (pour le troisième tome, pffff ! Elle me fait travailler dur dur !) et elle est repartie sur AutreMonde. Alors, pour te remercier de ton soutien, de tes compliments et de tes mails, toi et ta famille vous êtes mes
invités exlusifs pour le Grrrrrand Lancement le Mercredi 17 Mars 2004 à la Fnac Ternes (26 avenue des Ternes 75017 - Paris 01 44 09 18 00) au premier étage au Forum rencontre) avec un goûter GEANT gratuit !!!!!! Je serai là, bien entendu, de 16 H à 19 H, pour répondre aux questions des journalistes (euuuh, il faut juste prévenir vos parents que vous allez devenir des stars parce que CanalJ et France 2 seront là pour filmer !) et à tes questions, lire le premier chapitre et pour dédicacer le Livre Interdit à tous les fans de Tara qui ont été si fidèles pendant ces dix mois d'attente !
Alors viens avec tes amis aussi parce qu'on va faire la fête !
Ecris moi vite pour me dire si tu viens, afin que je réserve ta (ou tes !) place (s) (euuuh, parce qu'il n'y en a que 100 places libres o's'cours ! Y va pas y avoir assez de places !) et imprime cette invitation exclusive que tu présenteras à l'entrée du Forum.
Sophie Audouin-Mamikonian

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