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LE MONDE DE HARRY
POTTER
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Autour d' Harry
Potter 5 , une version particulière...
Un joyeux
anniversaire
Ce long texte m'a été
envoyé par Renée et Réjean
<miald@hotmail.com>, avec ce commentaire :
"Salut! J'ai trouvé cela sur internet, tu pourrais le
mettre sur ton site?... Ce serait un extrait du tome 5
écrit par un garçon, mais je ne crois plus
maintenant que j'ai lu toute les rumeurs et que j'ai lu
l'extrait. Car cela coïncide... ça ressemble pas
mal! Même que ça ressemble BEAUCOUP!!!
Malheureusement, je croyais avoir le livre au complet, mais
je me suis rendu compte à la fin que Harry venait
d'arriver à Poudlard...
Le voici ce fameux extrait... Harry Potter 5, version d'un
jeune nommé Xavier." Mes remerciements à mes
correspondants et à l'auteur (inconnu) du
texte.
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I.
L'anniversaire.
- « Tue l'autre
» disais une voie glaciale enveloppée dans une sorte de
drap.
- « Avada Kedavra ». Une lumière verte sortit de la
baguette de Peter Pettigrow et Harry sentit une masse lourde tomber
près de lui.
Cédric Diggory était tombé. Mort.
Harry vit Lord Voldemort s'avancer vers lui avec un rire qui lui
glaçait le sang.
« Endoloris ! ».
Harry se réveilla en sursaut. Il était en sueur et sa
cicatrice le torturait à tel point qu'il avait l'impression
que ses yeux allaient s'expulser de leur orbite. Il regarda autour de
lui, haletant, et mit quelques instants à réaliser
qu'il était au 4 Privet Drive, chez les Dursley.
Pratiquement toutes les nuits il se réveillait de cette
manière, se rendant responsable de la mort de Cédric
Diggory. Ne lui avait-il pas proposé de prendre avec lui le
trophée du Tournoi des Trois Sorciers? Ce trophée avait
été changé en portoloin pour conduire Harry
près de Voldemort, qui ordonna qu'on tue Cédric sans le
moindre état d'âme.
« Je ne suis pas responsable », essaya-t-il de se
convaincre. Même si c'était vrai, il avait du mal
à l'accepter et continuait à faire ce cauchemar. Il fut
même remercié d'avoir ramené le corps de
Cédric à ses parents, mais cela ne l'avait pas
soulagé.
Harry regarda le vieux réveil que son énorme cousin
n'avait pas réussi à casser et constata que depuis cinq
minutes, il avait 15 ans. Toute personne normale serait contente
d'avoir un anniversaire, mais Harry n'était pas un
garçon normal.
En effet, il était né de parents sorciers et en est un
lui-même. Et tous ses anniversaires lui rappelaient que quand
il avait un an, Voldemort avait assassiné ses parents, Lily et
James Potter, et avait tenté de l'assassiné lui.
Cependant, le sacrifice de ses parents avait pourvu Harry d'une
protection que Voldemort n'avait pas prévu. Le
sortilège qu'il avait lancé se retourna contre lui, ce
qui le rendit plus faible que le plus petit des fantômes, le
condamnant à s'enfuir. Harry n'eut qu'une fine cicatrice en
forme d'Éclair en souvenir de cet affrontement.
Harry Potter était devenu célèbre dans le monde
des sorciers pour cet acte incroyable, mais cet acte l'avait rendu
pour le même coup orphelin.
Il fut confié au reste de sa famille, c'est à dire sa
tante, son oncle et son cousin. Cette famille moldue (personne
dépourvue de pouvoir magique) l'avait toujours
considéré comme un fardeau, et Harry vécu un
enfer jusqu'à son onzième anniversaire. En effet, le
demi-géant Hagrid, qui est aujourd'hui son ami, lui avait
apprit qu'il était sorcier et qu'il allait entrer dans
l'école de sorcellerie d'Angleterre, Poudlard. Pendant ses
années, il découvrit qu'il avait un parrain,
nommé Sirius, qui était recherché pour avoir
assassiné Peter Pettigrow. Il avait également apprit
que Sirius était innocent et que c'était Queudver
(Peter) qui avait trahi ses parent et qui avait fait croire à
son meurtre.
Aujourd'hui il avait 15 ans et il allait rentrer en cinquième
année à Poudlard. Sa famille ne lui a jamais
souhaité son anniversaire et c'est sûrement pas
aujourd'hui qu'ils allaient le faire. Néanmoins ses ami ne
l'auraient pas oublié.
A peine avait-il pensé à eux, que des hiboux
tapèrent sur le carreau. Harry se leva et alla leur ouvrir.
Pas moins de 5 hiboux entrèrent ainsi qu'un superbe
phénix rouge et or. Harry reconnu sans mal Hedwige, sa
chouette blanche, Coqcigrue, le hibou de son meilleur ami Ron
Weasley, le phénix Fumseck de Dumbledore. Il y avait aussi un
hibou marqué du sceau de Poudlard, mais il ne connaissait pas
les deux autres, un hibou gris et un autre noir et blanc. Il
déchargea les volatiles de tous leurs paquets et leurs
lettres, puis s'assit sur son lit en se souhaitant un joyeux
anniversaire.
Harry commença pour la lettre de Ron :
"Salut Harry !
Bon Anniversaire !
J'espère que tu vas bien et que les moldus ne te causent pas
trop de soucis. Tu n'as vraiment pas besoin de ça en ce
moment. Ma mère t'envoie un gâteau pour que tu ne meures
pas de faim.
Tu as vu ? Hermione est en Bulgarie avec son Vicky. Elle pactise avec
l'ennemi, tu te rends compte ?"
Harry ne put s'empêcher de sourire. Il savait que les
sentiments que Ron et Hermione éprouvaient l'un pour l'autre
étaient plus que de la simple amitié, mais ils
étaient trop fiers pour l'admettre.
"J'espère que ta cicatrice ne te fait pas trop mal et que tu
parviens à oublier un peu Tu-Sais-Qui. Il repensa à son
cauchemar et sentit sa cicatrice le picoter.
Cette année, je ne te propose pas de venir au Terrier pour le
reste des vacances. Cependant je te garantis qu'on se verra avant la
rentrée. C'est d'ailleurs à ce moment que je te
donnerai ton cadeau d'anniversaire. Je ne t'en dit pas plus.
A bientôt. Ron."
Pourquoi tant de mystère ? Il aurait voulu au plus vite
quitter les Dursley qui commençaient à lui mener la vie
dure.
Harry ouvrit une seconde lettre et reconnut l'écriture
soignée d'Hermione :
"Bonjour Harry !
Je te souhaite un bon anniversaire ! J'espère que tu vas bien
et que ta famille te laisse tranquille.
Comme a dû te le dire Ron, je suis en Bulgarie avec Viktor et
je vois pleins de choses intéressantes. L'histoire de ce pays
est vraiment chargée de magie, mais il fait très froid.
J'ai hâte de rentrer pour qu'on se voit. D'ailleurs ça
risque d'être plus tôt que tu ne le crois ! Je te
donnerai ton cadeau à ce moment là.
Bye. Hermione."
Harry n'y comprenait plus rien. Comment aurait-il voir ses amis s'il
n'était pas au Terrier ? Ils n'avaient quand même pas
l'intention de venir chez les Dursley ? Remarque ce serait
plutôt marrant.
Il prit la lettre de Poudlard et l'ouvrit :
"Monsieur Potter,
Veuillez prendre note que la rentrée se fera le 1er Septembre
et que le Poudlard Express partira à 11 heures du quai 9.
Veuillez également vous procurer les fournitures inscrits sur
la liste ci-jointe.
Par ailleurs, vous savez sans doute que nous n'avons plus de
capitaine pour l'équipe de Quidditch de Gryffondor. Je vous
demande donc de remplir ce rôle et de choisir un nouveau
gardien, poste également vacant.
Veuillez m'adresser votre réponse le plus vite possible.
Merci. Professeur McGonagall."
Harry n'en cru pas ses yeux. Il relut la lettre pour savoir s'il
n'avait pas rêvé. Il prit un parchemin pour
répondre par l'affirmative. Il attacha la lettre au hibou de
Poudlard qui s'envola aussitôt. Quel cadeau d'anniversaire
!
Il entreprit d'ouvrir la lettre dont l'écriture s'approchait
plus à celle de Hagrid :
"Salut Harry !
Bon anniversaire. J'espère que tu vas bien. Pour ma part je
suis allé en mission pour Dumbledore. Je suis allé avec
Madame Maxime trouver les géant pour leur tendre une main
amicale et pour les rallier contre Tu-Sais-Qui. Ça a
marché et les géants refuseront de le rallier. Je suis
content car on ne sera plus montré du doigt comme étant
de vulgaires monstres.
Je t'envoie un petit quelque chose pour ton anniversaire. On se voit
à la rentrée. Hagrid."
Harry était content pour lui. Il sait combien ça lui
est difficile d'être demi-géant. Il ouvrit son paquet et
trouva un nécessaire à baguette avec un petit mot : "Je
sais que Cédric Diggory entretenait souvent sa baguette. Je te
conseille de faire la même chose, car on ne peut parfois
compter que sur elle. A bientôt. Hagrid."
Harry était très content car il voulait s'en acheter un
pour la rentrée. Sa baguette était pleine de trace de
doigts et avait besoin sûrement d'un entretien depuis sa
dernière expérience. En effet, lors de son affrontement
avec Voldemort, un mois auparavant, les deux baguettes avaient fait
la priori incantatum et il avait vu les fantômes de
Cédric et de ses parents. Cet événement lui
avait permis de survivre à la nouvelle attaque du mage noir
contre lui.
Il ouvrit ensuite la lettre que Dumbledore lui avait envoyé
:
"Bonjour Harry,
J'espère que tu vas bien et que les derniers
événements ne t'ont pas empêchés de passer
un bon début de vacances."
Pendant un moment, Harry se demanda s'il ne devait pas parler
à Dumbledore de ses cauchemars, mais il se ravisa. Il
commençait à avoir l'habitude de faire des rêves
sur des évènements qui s'étaient
déjà produits ou qui se produiraient.
"Je t'envoie une carte très intéressante que j'ai
trouvé dans les affaires du faux Maugrey FolOeil. J'imagine
qu'il n'est pas judicieux de la part d'un directeur d'école de
redonner à l'un de ses élèves une telle carte,
mais je considère qu'il fait partie de ton héritage et
je sais que tu ne t'en serviras jamais à mauvais escient. Je
t'envoie également un petit quelque chose pour tes 15 ans qui
te sera sans doute utile pour les mauvais temps à venir.
Je te souhaite un bon anniversaire. Albus Dumbledore."
En ouvrant la lettre, Harry avait trouvé la carte du maraudeur
qu'avaient confectionné son père et ses trois amis. Il
était content de la retrouver car elle lui avait
été très utile, et parce qu'elle le rapprochait
de son père.
Il ouvrit le paquet que Dumbledore lui avait envoyé et y
découvrit un livre intitulé « Comment créer
et améliorer des sortilèges ». Harry l'ouvrit et
trouva un petit mot : "Je pense que tu es au moins aussi doué
que ton père en magie, et je te sais parfaitement capable
d'arriver à utiliser ce livre. Utilise-le. Albus
Dumbledore."
Harry en avait les larmes aux yeux. Dumbledore, le plus grand sorcier
des temps l'avait comparé à son père. Cela
représentait beaucoup pour lui. De plus, le directeur lui
faisait confiance pour entreprendre quelque chose qui n'était
sûrement pas à la portée du premier sorcier.
Harry ouvrit la dernière lettre qu'il devinait être de
son parrain Sirius :
"Bonjour Harry.
Je te souhaite un bon anniversaire. J'ai deux grande nouvelle pour
toi. La première est que Voldemort a apprit que tu avais
sauvé Peter Pettigrow avant qu'il le rejoigne et que par
conséquent, il avait une dette de sorcier envers toi.
Voldemort l'a renvoyé et très vite il fut
retrouvé par le ministère de la magie. Très
étonnés de le voir vivant, ils l'ont enfermé et
ont refait mon procès. Sur les conseils de Dumbledore, j'y
suis allé. Ils nous ont fait boire du Veritaserum à
tous les deux et la vérité a éclaté !
J'ai enfin été innocenté !
Je te dirai la seconde nouvelle bientôt. Tout ce que je peux te
dire c'est que nous nous verrons dans peu de temps. Je te donnerai
ton cadeau à ce moment là.
Bon anniversaire. Sirius."
S'il n'avait pas été assis sur son lit, Harry serait
tombé par terre. Son parrain innocenté ! Quel cadeau !
C'était sans nul doute le meilleur anniversaire qu'il ait
passé et sur cette note joyeuse qu'il s'endormit d'un sommeil
sans rêve.
II. La
surprise.
C'est sur les
martèlement de sa porte par la tante Pétunia qu'Harry
se réveilla.
- « Debout fainéant ! Tu ne crois tout de même
qu'on vas t'attendre pour manger !
- J'arrive ! », dit Harry d'une voix ensommeillée. Il
avait l'habitude de ces réveils violents. En effet, il n'avait
jamais connu rien d'autre.
Il s'habilla d'un jean et d'un pull trop grand et descendit les
escalier. Lorsqu'il entra dans la cuisine, personne ne lui
prêtait la moindre attention. L'oncle Vernon était
derrière son journal, la tante Pétunia préparait
le déjeuner et Dudley bavait. Ses parents avaient
abandonné toute idée de régime après la
nouvelle du redoublement de leur Dudliney chéri.
Considérant qu'il était un brillant étudiant
incompris, ses parents ne voulaient pas le traumatiser en continuant
le régime qu'il avait dû subir pendant un an.
Néanmoins, Harry n'eût pas pour autant plus de
nourriture. La tante lui jeta deux tranche de pain sec et le regarda
comme si c'était lui qui vidait un frigidaire par jour. Harry
l'ignora ainsi que les autres. Il avait vite compris que moins il en
dirait, moins on s'acharnerait sur lui.
Il en était à la deuxième tranche de son maigre
repas, lorsque l'on frappa à la porte.
- « Tu attends quelqu'un ? », demanda l'oncle Vernon
à la tante Pétunia. Mais elle répondit que
non.
Nouveaux coups à la porte, plus insistants que les
premiers.
- « Oui ! J'arrive ! » hurla l'oncle Vernon, qui
ressemblait de plus en plus à une prune trop mûre.
Il se leva et se dirigea vers la porte, non sans jeter un regard
furieux contre Harry, comme si c'était lui qui avait
frappé à la porte.
On entendit alors un immense hurlement et l'oncle Vernon
déboula dans la cuisine aussi vert que le gazon du jardin et
ferma la porte à double tour. Il rassembla la tante
Pétunia et Dudley à ses côtés, qui se
demandaient ce qui se passait, tout comme Harry d'ailleurs. Il
entendit des pas s'approcher de la cuisine et quelqu'un murmura
très calmement :
« Alohomora ».
Aussitôt la porte s'ouvrit et les Dursley ne purent
réprimer un nouveau hurlement, tandis que Harry n'en croyait
pas ses yeux. Dans l'encadrement de la porte, il y avait Sirius Black
! Son parrain était ici !
Harry courut dans ses bras.
- « Qu'est ce que tu fais ici ? », s'exclama-t-il
débordant de joie.
Les Dursley qui ne savaient pas que Sirius était innocent
semblaient pourtant connaître la réponse. Cependant ils
n'osaient battre un cil, mais Harry n'y faisait absolument pas
attention.
- « Je suis venu te souhaiter un joyeux anniversaire,
répondit-il avec une voie émue. C'est la
première fois que je peux le faire ».
Harry le regarda avec des yeux pleins de larmes. C'était
également la première fois qu'on lui souhaitait son
anniversaire face à face.
- « Je suis également venu t'annoncer la deuxième
nouvelle. Comme j'ai été innocenté, je viens te
chercher pour que tu puisses venir vivre chez moi, si tu es toujours
d'accord, bien entendu .
- Mais bien sûr que je le veux ! répondit Harry. Je vais
enfin pouvoir quitter cette famille que je déteste . Les
Dursley ne semblait même pas entendre l'insulte. Ils
ressemblaient tous les trois à une statue décorative de
mauvais goût.
- Allons prendre tes affaires alors, rétorqua Sirius qui avait
l'air au moins aussi heureux qu'Harry ».
Ils montèrent et redescendirent chargés de la valise de
Harry, de tous ses anciens livres, de la cage d'Hedwige, de son
Eclair de Feu, et de tous ses cadeaux. Cette fois il
déménageait. Il avait l'impression de rêver. Au
moment de franchir la porte, il regarda sa tante, son oncle et son
cousin et tenta un au revoir. Mais ces derniers semblaient avoir subi
un sortilège d'immobilisme car il ne bougeaient pas d'un
poil.
Harry sortit de cette maison pour de bon et alla rejoindre Sirius
devant une voiture flambant neuve. Ils chargèrent toutes ses
affaires et montèrent dans le véhicule.
- « Tu vas voir, lui dit Sirius, je l'ai améliorée
».
A peine avait-il appuyé sur un bouton sur lequel était
écrit Chez Moi, qu'il se retrouvèrent dans une rue
complètement différente, devant une superbe maison. Ils
venaient de transplaner.
Harry était bouche bée. Il était sur un petit
nuage et ne voulait pas en redescendre de peur de se réveiller
chez les Dursley.
- « Tu viens, lui demanda son parrain ? Tu ne vas pas vivre dans
cette voiture ?
- J'arrive, marmonna Harry ».
Ils entrèrent dans une maison immense et Sirius lui montra sa
chambre, à l'étage. Harry n'en revenait pas. Il y avait
des photos de ses parents et de lui bébé sur les murs.
Tous le saluèrent de la main en le voyant.
- « Je te laisse t'installer à ton aise. Descend quand tu
auras fini, d'accord ?
- D'accord, répondit Harry.
- Sirius ! appela-t-il alors qu'il descendait les escaliers.
- Oui ?
- Merci.
- Non Harry, merci à toi. Tu n'imagines pas à quel
point ça me fait plaisir de t'avoir ici. Installe toi et
rejoint moi. J'ai encore quelques surprises ». Et il descendit
les marches.
Harry était dans un autre univers et il n'y avait rien
à jeter. Il regretta de ne pas avoir pris de photo des
Dursley. « Quand je vais raconter ça à Hermione et
Ron », se dit-il. Puis il réalisa qu'il devaient
forcément être au courant et que c'était la
raison pour laquelle son meilleur ami ne l'avait pas invité au
Terrier. Il ne put s'empêcher de sourire. S'il s'était
imaginé ça ! Il rangea ses dernières affaires
dans les armoires et descendit rejoindre Sirius.
III.
- « Alors,
comment trouves-tu ta chambre ?
- Parfaite, déclara Harry, un grand sourire aux lèvres.
Tout est absolument parfait. Tu avais prévenu Hermione et Ron
?
- Oui. Désolé de ne pas te l'avoir dit, mais je voulais
te faire la surprise pour ton anniversaire.
- Et tu as eu raison. C'est le plus cadeau que j'ai jamais eu !
- Oula. Attend. Ce n'est pas ton cadeau d'anniversaire. Ton cadeau le
voici ».
Il lui tendit un long paquet que Harry ouvrit avec hâte, tout
en disant à Sirius qu'il n'aurait pas dû. Il
découvrit alors un Eclair de Feu série 2. Harry n'en
revenait pas. Il devenait fou et sauta au cou de son parrain en le
remerciant chaleureusement.
- « C'est le tout nouveau balai et il y a un petit plus ».
Il tourna le balai et le nom d'Harry Potter était gravé
en lettre d'or. « Il a été enchanté pour
que seulement toi puisse le contrôler et une goutte de ton sang
finira l'enchantement.
- Une goutte de mon sang ?
- Oui. N'aie pas peur ». Il prit sa baguette et tapota le doigt
de Harry en disant : « Sanguis ». Une minuscule goutte de
sang perla au bout du doigt et tomba sur le balai. L'Eclair de Feu 2
sembla briller un instant puis redevint normal.
« Prend-le », lui dit Sirius.
Harry approcha sa main et le balai y alla tout seul s'y placer. Il
semblait respirer comme un être vivant.
« Vas l'essayer » lui conseilla Sirius avec une douceur
dans la voix qui ne cachait pas son bonheur.
Une fois dehors Harry enfourcha le balai et poussa à peine du
pied sur le sol. Il contrôlait le moindre de ses mouvements. Le
balai semblait heureux de voler et anticipait le moindre geste de
Harry. C'était une merveille de confort, de rapidité et
de sûreté.
Lorsqu'il redescendit, Harry déclara à Sirius que
c'était incomparable par rapport à son premier Eclair
de Feu.
« On dit qu'il se crée un certain lien entre le balai et
son propriétaire » répondit-il. « Allons
à l'intérieur, nous devons parler ».
Une fois à l'intérieur, ils s'installèrent et
Sirius demanda :
- « Comment vas ta cicatrice ?
Harry ne se sentit pas de mentir à son parrain.
- Toutes les nuits, je rêve de la mort de Cédric Diggory
et je me réveille avec une douleur immense. Mais ça
devient malheureusement normal.
- J'ai bien peut que tu aies raison. Albus Dumbledore t'a offert un
livre je crois ?
- Oui c'est exact.
- Bien. Tu devras le travailler sérieusement. Je pense qu'il
peut te sauver la vie et montrer tes véritables pouvoirs.
- Mes quoi ?, demanda Harry stupéfait.
- Tes pouvoirs. Ton père était un puissant sorcier
ainsi que ta mère. Et Albus et moi-même pensons que le
fait d'avoir survécu à Voldemort t'a donné
quelque chose d'encore supérieur.
- Je ne comprend pas, mentait Harry. Il voulait en savoir plus.
- Lorsque tu étais plus jeune, tu provoquais des
sortilèges sans baguette, non ?
- Oui.
- Et lorsque tu t'es énervé contre la soeur de ton
oncle, tu n'as pas eu besoin de baguette non plus, n'est-ce pas ?
- C'est vrai.
- Et bien, seul les très grands mages peuvent en certaines
circonstances se passer de leur baguette magique. Néanmoins,
on ne travaillera pas ce livre ensemble. Tu devras le faire tout
seul.
- Mais par où commencer ?
- Et bien Lunard m'as dit que tu avais appris à
maîtriser le patronus à cause de l'effet des
détraqueurs sur toi. Je pense que tu peux améliorer le
patronus. Il faut que tu trouve la suite tout seul, car la recherche
est le premier élément de réussite.
- Bon, très bien.
- Donc Albus t'as donné ce livre pour te protéger, moi
je vais t'apprendre à devenir un Animagus.
- Mais il faut des années pour en devenir un !,
répliqua Harry.
- Nous verrons le temps que cela te prendra. Je continue à
penser que tu mettras moins de temps que moi et ton père pour
en devenir un.
- Je pense que toi et Dumbledore, vous me surestimez.
- N'en sois pas si sûr. Nous verrons. Mais pas aujourd'hui, car
aujourd'hui, c'est ton anniversaire. Nous commencerons demain. En
attendant, je doit t'annoncer qu'il faut te préparer à
accueillir Hermione et Ron.
- Comment ? Il vont venir ?
- C'est exact. Je n'allais pas être le seul à te
souhaiter un bon anniversaire. Il devrait arriver d'ici une heure ou
deux ».
Décidément, cette journée s'annonçait
vraiment parfaite pour Harry. Il monta dans sa chambre et enfila des
vêtements plus présentables que les guenilles que son
cousin Dudley avait bien voulu lui céder. Il n'en revenait
pas. D'abord le déménagement, ensuite le balai, les
cours avec son parrain, et maintenant ses ami qui viennent pour son
anniversaire. C'était merveilleux.
L'heure passa comme un éclair et bientôt Ron arriva
accompagné d'Hermione. Les retrouvailles étaient
chaleureuses, même si la séparation était de
courte durée.
- « C'est super que tu puisses vivre ici, lui dit Ron.
- Tu n'imagines pas à quel point je suis heureux, lui
répondit Harry.
- Tiens. Bon anniversaire, lui dirent en coeur Hermione et Ron en
tendant chacun un paquet »
Harry ne savait pas quoi dire. Il avait envie de pleurer. Tant de
bonheur d'un coup ne lui était jamais arrivé.
D'ailleurs, il ne put contenir ses larmes. Et chacun fut bien
étonné de cette réaction.
- « Bah, qu'est-ce qui t'arrives ? lui demanda Ron.
- Je ne sais pas, murmura Harry, ça sort tout seul.
- Et bien laisse sortir, répondit Sirius. Ca fait longtemps
que tu méritais une telle journée ».
Les deux autres approuvèrent avec force, ce qui eut pour effet
de sécher les larmes de Harry.
Il entreprit alors d'ouvrir ses deux cadeaux. Celui d'Hermione
contenait un livre sur toutes les tactiques de Quidditch.
- « J'ai appris que tu allais devenir capitaine de
l'équipe, alors j'ai pensé qu'il serait de bon ton de
lire ce livre.
- Tu as raison, je le lirai consciencieusement. A propos Ron, tu sais
que le poste de gardien est libre, non ?
- Oui je le sais, et je me suis entraîné tout
l'été avec mes frères.
- Tu as bien fait. Continue et je pourrai te nommer à ce
poste. C'est mon rôle de capitaine de le faire.
- Hm. Tout ça n'est peut-être pas très
honnête, non ? répliqua Hermione sur un ton
réprobateur.
- Je sais, mais si Ron s'entraîne, il pourra gagner la
sélection que je vais organiser.
- Je continuerai donc à travailler, répondit-il avec
enthousiasme.
Harry ouvrit le cadeau de Ron qui contenait une montre.
- C'est une montre de mage, dit-il. Il suffit que tu penses à
quelqu'un pour savoir où il se trouve. C'est très
pratique.
- Merci beaucoup Ron, J'en avait besoin depuis que la mienne a rendu
l'âme lors du tournoi des trois sorciers. Mais pour revenir
à cette histoire de gardien, j'ai un petit cadeau pour
toi.
Sirius souriait en coin et continuait à regarder la
scène.
- Sirius m'a offert un Eclair de Feu Série 2 pour mon
anniversaire, continua Harry.
- Quoi ! Tu as le dernier balai. Celui qui est enchanté pour
être lié à son propriétaire ?
- Oui. C'est pourquoi, j'ai décidé de te céder
mon ancien Eclair de Feu. Je n'en ai plus besoin. Il te serra donc
plus utile pour devenir gardien.
Ron ne savait plus quoi dire. Il allait avoir un Eclair de Feu !
- Merci Harry ! dit-il simplement.
- Jure-moi que tu deviendras gardien et je serai comblé. J'ai
toujours voulu faire équipe avec toi.
- Compte sur moi, répondit-il. Je serai le meilleur gardien
que l'équipe de Gryffondor n'a jamais eu.
Tout le reste de la journée fut amusement et course de balai.
Elle passe très vite et ils étaient tous
fatigués. Lorsque le soir tomba, Ron et Hermione durent
partir.
- Alors, on se reverra sur le Chemin de Traverse pour les fournitures
? lança Hermione.
- Oui. Je vous enverrai un hibou pour vous dire quand,
répondit Harry. En attendant bonne fin de vacances.
Ils se séparèrent, laissant Sirius et Harry.
- Merci beaucoup, dit ce dernier. J'ai vécu la plus belle
journée de ma vie et tu y est pour beaucoup dans tout
ça.
- C'est normal. C'est le moins que je puisse faire pour mon filleul,
non ? Va te coucher à présent car demain, nous aurons
une grosse journée de travail.
Harry monta dans sa chambre, s'allongea sur son lit et s'endormit
aussitôt. Pour la première depuis le début des
vacances, il ne rêva pas de Voldemort. Il se réveilla
alors qu'il faisait déjà jour et ne revenait pas
d'avoir si bien dormi. Harry mit quelques vêtements et
descendit rejoindre Sirius qui déjeunait.
Il ne s'en était pas rendu compte la veille, mais Sirius avait
bien changé depuis l'année précédente. Il
avait le visage joyeux et reposé, et son corps semblait avoir
oublié son séjour à Azkaban, la prison des
sorciers. Il ressemblait au jeune homme qui était sur ses
photos avec ses parents.
- Bonjour Harry, dit-il, tu as bien dormi ?
- Comme une masse et sans aucun cauchemar.
- C'est une excellente nouvelle. Viens manger. Harry alla s'asseoir
et commença à manger.
- hm, c'est délicieux. C'est toi qui fait tout ça ? Il
y avait toute sorte de plat sur la table, aussi appétissant
les uns que les autres.
- Non, je n'ai jamais su cuisiner. Il s'agit d'un elfe de maison que
tu connais bien. C'est Winky, l'ancien elfe des Croupton. Elle a
vraiment insisté pour venir travaillé ici mais refuse
absolument d'être payée.
- Oui, je sais. Elle n'aime pas la liberté, enfin, si elle
repris goût à la vie, c'est déjà
ça. Que fait-on aujourd'hui ?
- Je dois voir Dumbledore ce matin, alors je te propose de travailler
son livre pendant que je ne suis pas là et on travaillera
ensemble cette après-midi.
- C'est d'accord.
IV.
L'entraînement.
Après avoir
bien mangé, Sirius s'en alla au volant de sa belle voiture qui
disparût aussitôt. Harry était seul et devait
travailler son livre de sortilège.
Il ouvrit donc le cadeau que Dumbledore lui avait fait et
commença à le lire. Après trois heures de
lecture, Harry savait qu'il valait mieux commencer par
amélioré un sortilège déjà connu
que par la création d'un sortilège. Il savait
également comment s'y prendre. Il suffisait de
répéter plusieurs fois le sortilège tout en
gardant en tête l'effet désiré. Il fallait
également rajouté un mot spécifique à la
formule du sort pour en modifier l'effet. Par exemple, pour
l'appliquer sur soi-même, on devait prononcer « ateme
», ou sur quelqu'un en particulier, on devait prononcer «
ate plus le nom de la personne ». Mais c'était plus
facile à dire qu'à faire, puisque pour lancer un sort,
il fallait déjà penser à plusieurs chose.
Harry se lança dans le perfection de son patronus. Son
patronus lui permettait déjà d'empécher les
détraqueurs de l'approcher et il les faisait fuir.
C'est déjà pas mal, pensa Harry. Cependant je ne peux
pas me déplacer aisément puisqu'une fois
créé, mon patronus avance directement vers des
détraqueurs. Ce qu'il me faudrait, c'est quelque chose qui me
permette de me déplacer parmi eux sans qu'ils aient le moindre
effet sur moi. Et il faudrait également que je puisse
maîtriser cette protection assez longtemps. Harry pensa
aussitôt à une sorte de bulle argentée autour de
lui. Ca va être du travail en perspective, pensa-t-il.
Il se concentra. Il pensa au bonheur qu'il avait eu la veille, mais
également à une bulle argentée autour de lui et
enfin à la volonté qu'il avait de maîtriser la
durée du sort. Lorsqu'il avait correctement l'image en
tête, il prononça la formule :
« Ateme spero patronus ». Une forme argentée sorti
de la baguette de Harry et l'enveloppa aussitôt. Il avait
réussit du premier coup ! Cependant la bulle paraissait
très fragile et à peine avait-il eu le temps de le
constater qu'elle disparut aussitôt. Harry s'effondra sur le
sol. Il était essoufflé comme s'il avait couru un
marathon. D'accord, pensa-t-il, il me faut travailler mon endurance
et ma volonté. Ma bulle doit être plus solide et ne doit
surtout pas me pomper toute mon énergie, sinon je risque
d'avoir des mauvaises surprises le jour où j'en aurais
besoin.
Il se traîna jusqu'à un fauteuil où il se
reposa.
- Winky ? appela-t-il. Aussitôt l'elfe apparue.
- Oui monsieur ? Elle semblait heureuse et Harry s'en réjouit.
Oh ! Monsieur est tout pâle, s'exclama-t-elle. Monsieur n'est
pas bien ?
- Si je vais bien, souffla Harry, est-ce que tu peux me trouver un
gros morceau de chocolat ?
- Tout de suite monsieur. Une minute plus tard elle arriva avec un
morceau de chocolat aussi gros qu'un caillou.
- Merci Winky. Harry mordit dans le chocolat et se sentit tout de
suite mieux après une première bouchée.
- Je peux encore faire quelque chose pour vous monsieur ?
- Non merci Winky, c'est parfait.
- Je vais préparer le déjeuner alors. Monsieur Black va
bientôt rentrer.
Harry regarda l'heure à la pendule et constata que ça
faisait cinq heures qu'il travaillait. Il prit sa montre de mage et
constata qu'elle n'affichait qu'un cadran blanc. Il pensa alors
à Sirius et quelques mots s'affichèrent. « En
chemin », put lire Harry. Décidément, cette montre
est bien pratique.
Dix minutes plus tard, Sirius rentrait et fut accueilli par
Harry.
- Ca va ? demanda Sirius d'un ton inquiet.
- Oui, ne t'en fais pas, je vais beaucoup mieux. J'ai réussi
à créer une bulle protectrice à partir de
patronus mais elle était trop fragile et elle m'a pris toutes
mes forces.
- C'est normal. Néanmoins, tu as réussi du premier coup
ce qui confirme qu'Albus et moi-même avions raison de placer en
toi notre confiance.
Harry ne put s'empêcher de rougir devant un tel compliment.
- Bon, passons à table et reprends des force, car cette
après-midi, c'est avec moi que tu travailles.
Pendant le déjeuner, Sirius expliqua à Harry que les
animagus reflétait la véritable personnalité des
gens.
- Tu vois, ton père représentait la sagesse et la
résistance, Pettigrow représentait la bassesse et la
traîtrise, et je représente la
fidélité.
- A ton avis, si j'y arrive, je me transformerai en quel animal ?
- Mmm, Albus et moi-même avons notre petite idée, mais
elle doit être confirmée. Donc je ne me prononcerai pas.
Cependant tu peux le deviner, en essayant d'énumérer
tes qualités, ou tes défauts.
- Euh Je sais pas. Je ne peux pas me juger moi-même.
- Et bien, ça en fait déjà une, répliqua
Sirius en riant. Tu es modeste mais je ne pense pas que ça ait
une grande incidence sur la métamorphose. Non, sans rire, on
peut dire que tu es courageux, tu l'a démontré
plusieurs fois. Tu es honnête, intelligent et tu peux faire
preuve de sacrifice.
Harry était rouge piment et ne savait pas où
regarder.
- Merci, finit-il par dire maladroitement.
- Ne sois pas gêné Harry, répondit Sirius. Je
n'ai fait que tirer des conclusions à partir de ce que tu as
déjà vécu. Mais bon, nous verrons bien quand tu
seras transformé car tu y arrivera très vite, j'en suis
sûr.
- Ca risque de prendre beaucoup de temps.
- N'en sois pas si sûr. Tu es doué. Tu as quand
même réussi à modifier le patronus en quelques
heures de travail, ce qui est beaucoup mieux que ce que
j'espérais.
- Mais ce n'est pas illégal d'essayer de devenir animagus,
répondit Harry pour changer de conversation.
- Si, bien sûr. Mais vu les circonstances, nous n'avons pas le
choix. Tu as bien vu comment Fudge refuse de voir la
vérité à propos de Voldemort, alors va lui faire
comprendre qu'il est important que tu deviennes un animagus.
- Mais pourquoi est-ce si important Sirius ? Je ne comprend pas ce
que cela apporte.
- C'est très difficile de devenir un animagus Harry, mais, une
fois que c'est fait, le sorcier devient plus puissant. A ton avis
pourquoi les métamorphoses sont si réglementées
par le ministère ?
- Tu crois que Voldemort est un animagus ? demanda Harry.
- Je ne sais pas. Je ne pense pas sinon, il l'aurait
déjà montré. Mais tu as raison de t'interroger.
Mais assez discuté, si tu as fini de manger, on va commencer
l'entraînement.
- C'est bon, allons-y. Harry avait du mal à cacher
l'excitation qu'il éprouvait.
Ils allèrent dans le salon et s'y installèrent
confortablement.
- En fait, l'entraînement est très simple à
comprendre mais très difficile à réaliser. Il
suffit de se concentrer vers une idée fixe : devenir un
animal, pendant qu'une autre personne prononce plusieurs formules.
Une fois la totalité des formules prononcées, la
personne a la capacité de se transformer. Cependant il faut
qu'elle soit prête, et ça, ça peut prendre du
temps. C'est très difficile au début parce qu'on ne
sait pas quel animal nous est rattaché. Regarde.
Sirius ferma les yeux et se transforma immédiatement en un
gros chien noir, puis il se métamorphosa à nouveau en
homme.
- Maintenant, je vais rester près de toi pendant que tu te
concentres et je vais prononcer les formules. Ne fait pas attention
à ce que je dis et essaye de vider ton cerveau et de faire
remonter des sentiments purs, comme le courage, la force, etc Pense
à être un animal.
- Je vais essayer, répondit Harry, qui ne voyait absolument
pas comment il allait y arriver.
Harry se concentra et Sirius commença à lire des
formules dans un livre très vieux. Il vida son cerveau et ne
pensa qu'aux animaux, aussi différents soient-ils. Il pensait
à la traîtrise du rat, à la
fidélité du chien, à la robustesse du cerf,
à l'agilité du chat, à l'image des animagus
qu'il connaissait. Puis il pensa aux qualités que Sirius lui
avait décrites. Il pensa à l'honnêteté, au
sacrifice, à la force, au courage, à l'intelligence.
Puis tout à coup, il y eût une image très nette
qui s'afficha : celle d'un lion qui rugissait.
Il ouvrit les yeux juste au moment où son parrain terminait
les formules.
- Alors ? demanda ce dernier. Ca va ? Ca fait quatre heures que je
parle et que tu médites.
- Quatre heures ! s'exclama Harry. J'ai l'impression que ça
fait cinq minutes.
- C'est normal, ça se passe comme il faut. Normalement,
à la fin de la dernière formule tu dois avoir
perçu une image d'un animal. Est-ce que c'est le cas ?
- Oui, j'ai eu l'image d'un lion qui rugissait. Ca veut dire que
c'est l'animal qui m'est rattaché ?
- C'est ça. Un lion dis-tu ? C'est intéressant. On va
arrêter pour aujourd'hui. Tu as accompli la première
étape du processus de métamorphose, la seconde est
beaucoup plus longue et demande beaucoup d'entraînement. Tu
n'as plus besoin de moi. Tu as ton animal, ce sera plus facile
à partir de maintenant.
- Mais comment je dois m'entraîner maintenant ? demanda
Harry.
- Il suffit que tu recommences à te concentrer tout en pensant
au lion que tu es. Cet entraînement à duré un an
pour James et moi, mais tu mettra moins de temps, j'en suis
convaincu. Au fur et à mesure de ton rapprochement avec
l'animal jusqu'à la métamorphose, tu vas en
acquérir les capacités. Ainsi, tu deviendras plus fort
et tes instincts et réflexes se développeront.
Harry ne put s'empêcher de sourire.
- Et je vais rugir aussi ? dit-il en riant.
- Ne rigole pas. Il se peut que sur un moment d'énervement tu
te mette à hurler comme le lion, donc rugir. C'est pourquoi,
il est très important que tu te contrôles. Il ne faut
pas que tout le monde sache que tu essaye d'être un
animagus.
Harry imagina un rugissement devant Malefoy. Il ne put
s'empêcher de rire aux éclats.
- Allons manger, coupa Sirius qui avait comprit, ensuite tu iras
dormir.
Il dînèrent et rirent de bon coeur en discutant de
choses futiles, puis ils allèrent se coucher. Harry s'endormit
aussitôt, tant ses exercices lui avaient coûté. Il
ne fit aucun cauchemar, néanmoins il se réveilla en
sursaut avec un léger picotement à la cicatrice.
Inutile d'effrayer Sirius pensa-t-il, du moins pas tant que je ne
connais pas la cause de ce réveil.
Le reste de ses vacances se passa à l'image de sa
journée d'entraînement. Le matin, il s'entraînait
avec les sortilèges et l'après-midi, il travaillait sa
métamorphose. Sous l'oeil attentif de Sirius, il faisait des
progrès fulgurants. En quatre jours, il parvint à
maîtriser son bouclier de patronus, sans que celui-ci ne
diminue son énergie. Il en maîtrisait la durée,
la taille et la puissance. Sirius était
époustouflé et Harry était assez fier de lui.
Devant de tel progrès, il ne tarda pas à avoir une
grande confiance en lui. Il améliora ainsi le sort
d'attraction de façon à diriger l'objet vers la
personne ou le lieu qu'il a choisit, et il créa deux
sortilèges : le sortilège de répulsion («
miroiros ») qui lui permet de renvoyer un sortilège peu
puissant vers celui qui l'a envoyé, et le sortilège de
vision (« omnivisio ») qui lui permet de voir la nuit ou
à travers les murs. Ce dernier sortilège me servira
pendant mes escapades dans les couloirs du collège la nuit,
pensa Harry.
En ce qui concerne la métamorphose en animagus, Harry sentait
qu'il se rapprochait du lion. De plus, il pût constater qu'il
devenait effectivement plus agile et plus fort. Il constata avec
plaisir devant son miroir, qu'il n'était plus le petit
garçon maigrichon, mais un jeune homme de 15 ans
déjà bien musclé. Certes l'âge et ses
match de quidditch l'avait endurci, mais son rapprochement vers le
lion devait jouer sur sa musculature. Ces nouveaux réflexes me
seront d'un grand secours pour le quidditch, pensa Harry.
C'est ainsi que passèrent 25 jours. Harry s'entraînait
et ne faisait que ça. Il avait fait d'énormes
progrès. A trois jours de la rentrée, Harry envoya un
hibou à Ron et Hermione pour acheter les fournitures. Ils se
donnèrent donc rendez-vous au Chaudron Baveur, le lendemain
à 11 heures.
V. Le Chemin
de Traverse.
Sirius conduisit
Harry au Chaudron Baveur et lui donna rendez-vous pour la fin de
l'après-midi, puis il le laissa attendre ses amis.
Harry essaya de se dissimuler vers l'arrière du bar, mais une
veille dame le reconnu et le salua :
- Bonjour monsieur Potter ! Comment allez-vous. Je suis très
heureuse de vous rencontrer enfin !
Aussitôt une foule de gens les rejoignit et Harry se sentait
crouler sous les poignées de main et les questions.
Heureusement, Hermione et Ron ne tardèrent pas et ils purent
partir vers le Chemin de Traverse.
- Ouf ! Je commence à en avoir sérieusement marre de
cette célébrité. Comment allez vous,
lança-t-il à l'adresse de ses amis amusés.
- Ca va très bien, répondirent-ils. Et toi, comment se
sont passées tes premières vraies vacances ?
- C'est génial ! Mais c'est loin d'être des vacances.
Mais je vous expliquerai tout plus tard. Allons acheter nos
fournitures. Je ne sais pas pour vous, mais moi j'ai aussi besoin de
nouvelles robes.
- C'est pareil pour moi, répondit Hermione.
- Moi j'ai celles de Percy, lança Ron, mélancolique.
Par contre, Fred et Georges m'ont offert une nouvelle robe de bal.
Elle est superbe !
- C'est une bonne nouvelle, répondit Harry, content que les
jumeaux n'aient pas oubliés ce qu'il leur avait
demandé.
Ils achetèrent donc tout ce dont ils avaient besoin et
allèrent ensuite s'asseoir à la terrasse d'un
café.
- Cette année, il va falloir travaillé dur,
commença Hermione. Nous avons nos BUSE à passer.
- Oh non ! répliqua Ron. J'avais complètement
oublié ! Bah, n'y pensons pas maintenant, nous n'y sommes pas
encore.
- Tu as tort, répondit Hermione. Il faut travailler dés
le début, sinon tu n'y arrivera pas.
- Hermione ! L'année n'a pas encore commencer que tu nous
joues déjà ton rôle de préfète. Tu
n'étais pas au courant Harry ? Hermione est
préfète des Gryffondor !
Hermione était rouge jusqu'à la racine des cheveux.
- Félicitation, répondit Harry. Au fait, pendant que
j'y pense, comment ce sont passées tes vacances avec Viktor
?
A ces mots, Ron ne put s'empêcher de sourire comme s'il avait
gagné une course.
- Je lui ai dit qu'il valait mieux que l'on reste ami,
répondit-elle. Pourquoi tu souris bêtement toi ?!
- Je souris parce que je suis content, répliqua Ron.
- Et pourquoi s'il te plaît ?
- Parce que maintenant je n'ai plus aucune raison d'être jaloux
de lui, lui répondit Ron. Il semblait stupéfait de ce
qu'il avait dit.
- Oh. Ce fut le seul son qu'Hermione, à nouveau rouge pivoine,
put sortir. Et Racontes nous tes vacances Harry.
- Oui, vacontes nous tes racances Harry, répéta Ron,
aussi rouge que ses cheveux étaient roux.
Harry ne put s'empêcher d'éclater de rire et les deux
autres finirent par rire aussi.
- Et bien, pour mon anniversaire, le directeur m'a envoyé un
livre qui me permet d'améliorer et de créer des
sortilèges.
- Quoi ! éclatèrent les deux autres. Mais modifier les
sortilèges est très difficile, même pour les
grands sorciers et je ne parle même pas d'en créer,
s'esclaffa Hermione.
- C'est ce que Sirius m'a dit, mais j'ai réussi à
modifier le patronus et le sortilège d'attraction et j'ai
réussi à créer un sortilège de
répulsion et un autre de vision.
- C'est dingue. Je ne crois pas mes oreille, répondit Ron. Tu
dois vraiment être un grand sorcier.
- Pas étonnant. Ses parents étaient de grands sorciers
et Tu-Sais-Qui à dû lui donner une partie de ses
pouvoirs lorsqu'il a essayé de le tuer, expliqua Hermione.
C'est pour ça que tu parles fourchelangue.
- Et c'est pas tout. Sirius et Albus Dumbledore veulent que je
devienne un animagus et j'ai dû m'entraîner pour
ça aussi.
- Tu as réussi à te métamorphoser ? demanda
Hermione.
- Pas encore, c'est très dur ! répondit Harry.
- Sais tu quel animal te correspond ?
- Oui. C'est le lion. Tu connais le processus ?
- Un processus ? Je ne comprends rien ! s'exclama Ron.
- Il y a trois phase pour devenir un animagus, expliqua Hermione, je
l'ai lu dans un livre. La première consiste à trouver
son animal, car chaque sorcier a un caractère qui correspond
à celui d'un animal. Pendant cette phase, celui qui veut
devenir un animagus doit concentrer son esprit vers ce seul objectif,
pendant qu'une seconde personne récite plusieurs formules. La
seconde phase est appelée phase de rapprochement. Elle
consiste à se rapprocher le plus possible de son animal. Et la
troisième phase est la métamorphose.
- Donc, si tu n'as pas encore réussi, tu doit en être
à la seconde phase, demanda Ron.
- Je crois oui, répondit Harry.
- Vu ton niveau, je ne pense pas que tu aies beaucoup de mal à
obtenir un nombre maximum de BUSE, répliqua Ron sur un ton
désabusé. Tu pourras m'aider ?
- Question stupide ! Bien sûr que je t'aiderai. Mais je ne
pense pas que je sois si bon que vous le dîtes.
- Quelle modestie ! lança Hermione. Vu les résultat que
tu as obtenu en un peu moins d'un mois, la seule chose qui te manque,
c'est de la confiance en toi.
- Elle a raison, ajouta Ron. Si nous ne pouvons pas t'aider à
devenir encore meilleur, nous t'aiderons à te faire prendre
conscience que tu es très doué.
- Merci beaucoup. Harry avait les larmes aux yeux. Mais assez
parlé de moi, as tu continué ton entraînement
comme gardien ?
- Oui, mais ça na pas été sans mal. Fred et
Georges m'ont entraîné avec deux cognards et le
souaffle. Ils veulent absolument que j'y arrive. Heureusement que
j'avais l'Eclair de Feu, sinon, ils auraient pu me tuer, dit Ron en
riant.
- Ce serait formidable que tu fasses équipe avec Harry,
lança Hermione. Tu serais superbe en gardien. Euh enfin, je
veux dire que tu serait très bien que tu aurais ta place,
voilà.
Elle plongea la tête dans son sac en disant qu'elle voulait
être sûre de n'avoir rien oublié, mais elle
ressemblait à un piment avec des cheveux, et Harry ne pouvait
plus voir la limite entre l'implantation des cheveux de Ron et son
visage.
- Mmerci, bafouilla-t-il.
Harry était très content de la tournure des choses.
- Oh ! dit-il, il ne faut pas que j'oublie mon rendez-vous avec
Sirius. On se voit demain à la gare. Salut ! lança-t-il
en s'éloignant avec ses affaires sous le bras.
Il retourna au Chaudron Baveur avec un grand sourire aux
lèvres. Enfin, ils ouvrent les yeux pensa-t-il, ce n'est pas
trop tôt. Il retrouva Sirius.
- Tout va bien ? demanda ce dernier.
- Tout va très bien Sirius. Hermione et Ron arrêtent
enfin de se crier dessus toutes les deux phrases.
- Tu veux dire qu'il
- Disons que c'est en bonne voie, coupa Harry.
Tout deux explosèrent de rire et rentrèrent chez eux.
Les vacances étaient finies et les bagages de Harry
étaient déjà correctement préparé
par Winky.
Le soir ils dînèrent et Harry alla se coucher de bonne
heure.
VI. Une
intrusion.
Pour la
troisième nuit de suite, Harry se réveilla en sursaut
avec un faible picotement à la cicatrice. Il était
malheureusement habitué à ce genre de réveil,
mais normalement il fait toujours un cauchemar avant. Là,
rien. Juste un réveil violent.
Qu'est-ce que cela peut signifier, pensa-t-il ? Jusqu'à
présent, sa cicatrice « l'avertissait » lorsque
Voldemort tuait quelqu'un ou lorsqu'il se trouvait près de
lui. Mais normalement c'est une douleur immense qu'il ressent.
Là, il ne ressent qu'un petit picotement. Ce qui est
sûr, c'est que ça a un rapport avec Voldemort.
Bah, si ça se reproduit à Poudlard, il en parlera
peut-être à Dumbledore, pensa Harry. Et encore, cela en
vaut-il la peine ? Sûrement que non. Non ! Finalement il ne
dirait rien. Inutile d'inquiéter tout le monde pour un
léger picotement. Et puis, il ne voulait surtout pas passer
pour quelqu'un qui s'effraye pour si peu.
Quelle heure était-il ? Harry regarda sa montre et il vit
toujours le même cadran blanc. Il se demanda s'il pouvait
connaître l'heure avec sa montre de mage. Aussitôt la
montre afficha 5H27. Vraiment, merci Ron. Il avait encore le temps de
dormir.
Harry se tournait et se retournait dans son lit. Il ne parvenait pas
à retrouver le sommeil et se picotement devenait plus
pressant, ce qui l'agaçait prodigieusement.
Que puis-je faire ? se demanda-t-il. Je peux peut-être
réviser mes nouveaux sortilèges. Ca me fera passer le
temps.
Il prit sa baguette et commença par s'éclaircir la voix
: « ateme spero patronum », prononça-t-il doucement
en pensant au bonheur qu'il avait éprouvé en voyant
entrer Sirius dans la cuisine des Dursley. Aussitôt, une bulle
argentée se forma autour de lui. Il l'étudia
minutieusement sous toutes ses formes et constata avec plaisir
qu'elle paraissait aussi solide et puissante que possible.
« Finite incantatem ». La bulle disparût rapidement
et il attendit. Aucune fatigue, ni courbature. Il ne put
s'empêcher de sourire. Il maîtrisait son sort. Au sort
d'attraction maintenant. Harry voulait que la clef sur sa porte aille
sur son bureau.
« Accio clef ate-bureau ». La clef sortit de la serrure et
alla se poser sur le bureau aussi silencieusement que possible.
Décidément, Albus Dumbledore lui avait fait un cadeau
précieux. Harry commença à croire qu'il
était vraiment puissant. Les paroles de Ron lui revinrent en
mémoire.
« Tu doit avoir confiance en toi ». Son ami avait raison.
Il ne devait pas être gêné de sa puissance mais
l'accepter comme il avait accepter depuis longtemps son combat contre
Voldemort.
Il se demanda alors s'il pouvait déplacer les objets
très lourd avec ce sortilège modifier. Après
tout, si je peux y penser, cela peut peut-être se faire,
pensa-il. Je peux toujours essayer.
« Accio bureau ate-commode ». Le bureau se souleva comme
s'il était léger comme une plume et se posa
silencieusement sur la commode. Harry n'en revenait pas. Bien
sûr, il aurait pu réaliser ça en utilisant le
sort ce lévitation, mais ça lui faisait plaisir de le
faire avec un sortilège modifié.
« Wingardium leviosa ». Le bureau se souleva et Harry le
dirigea avec sa baguette vers sa place habituelle. Mon
sortilège est plus pratique, pensa-t-il, car je peux me
consacrer à autre chose pendant que le bureau se
déplace, alors qu'avec le sort de lévitation, je suis
obligé de le diriger et de continuer à me concentrer.
Harry était content, content et fier.
« Bon, un dernier sortilège et je me lève.
Omnivisio », prononça-t-il. Il voyait à
présent comme en plein jour mais également à
travers les cloisons de sa chambre. Il tourna la tête et
soudain il vit une forme noire se diriger vers la porte
d'entrée. Elle sortit une baguette et la porte s'ouvrit.
Harry savait que c'était pour lui que cette personne venait.
Il savait également qu'il devait aller prévenir son
parrain, mais il ne voulait pas le faire. C'était stupide,
mais il voulait se débrouiller tout seul. Ca ne devait pas
s'agir de Voldemort, sinon sa cicatrice l'aurait brûlé.
En fait, ce picotement devait signifier qu'un Mangemort était
dans les parages.
Il allait essayer de le vaincre seul. Sans s'en rendre compte, Harry
se rapprochait de son animal et de son caractère. En plus du
courage, il avait la volonté de faire ses preuves, et
ça, le choipeaux magique l'avait deviné le jour de son
arrivée à Poudlard.
Harry voyait toujours la forme noire qui se dirigeait vers
l'escalier.
« Finite incantatem », prononça-t-il doucement, et
sa vision redevint normal. Il se leva et se dirigea vers sa porte. Il
l'ouvrit.
- Qui êtes vous ! cria-t-il. Et que voulez vous ?!
Surpris, l'homme se redressa et esquissa un sourire vainqueur.
- Je vais t'amener à mon maître Potter, comme il me l'a
ordonné. Stupéfix !
Harry n'eut même pas le temps de réfléchir. Son
instinct et ses réflexes décuplés furent plus
rapides.
- Miroiros ! cria-t-il.
Aussitôt, une forme opaque apparut devant Harry et le
sortilège se retourna contre l'homme, encore dans l'escalier,
qui n'eût pas le temps de l'éviter. Il tomba jusqu'en
bas, complètement inconscient.
C'est à ce moment là que Sirius arriva en courant, sa
baguette à la main.
- Que s'est-il passé ? Tu vas bien Harry ? Pourquoi ne m'as tu
pas appelé ?
- Calme-toi Sirius, je vais bien. Tout à l'heure je me suis
réveillé avec un picotement à la cicatrice.
Comme je n'arrivais pas à me rendormir, j'en ai profité
pour réviser mes nouveaux sortilèges. Lorsque j'ai
essayé le sort de vision, j'ai vu à travers le mur de
la chambre, cet homme qui ouvrait la porte. Là, j'ai compris
que mon picotement signifiait qu'un Mangemort est tout
près.
Harry se souvint soudain des paroles de Cornelius Fudge à la
fin de l'année précédente : « je n'avais
encore jamais entendu parler d'une cicatrice qui puisse jouer le
rôle de signal d'alarme ». Idiot borné, pensa
Harry.
- Manifestement, ça fait trois jours qu'il est là
à attendre puisque ça fait trois nuit que je me
réveille avec ce picotement. Ensuite, je me suis levé
et je suis sorti. Il m'a attaqué et j'ai eu le réflexe
de me protéger. Son sortilège de stupéfixion
s'est retourné contre lui et il tombé, et là tu
es arrivé.
- Mais pourquoi ne m'as pas tu appelé ? Tu aurais pu
échouer et être emmené à Voldemort !
- Je sais. Mais j'ai voulu essayer. C'est bizarre, mais
j'étais sûr de réussir.
- Mouais. Sirius paraissait vraiment impressionné par son
filleul. En tout cas, bravo pour les réflexes. Apparemment ton
rapprochement avec ton animal est de plus en plus précis.
- J'imagine que tu as raison car je n'ai pas eu le temps de
réfléchir. Le sortilège adéquat est
partit tout seul.
- Je te félicite pour ton courage Harry, mais pas pour ton
inconscience. C'était dangereux. Tu lui ressemble beaucoup tu
sais.
- Tu veux dire moi et mon Harry n'arrivait pas à finir sa
phrase.
- et ton père, continua Sirius. Il aurait sans doute fait la
même chose que toi. Il était aussi inconscient et
tête brûlée que toi, mais sûrement pas aussi
brillant. Ton sortilège de répulsion est très
efficace.
- Merci Sirius. Merci beaucoup. Harry ne savait pas quoi dire. Il
pensa à un détail. Dis-moi Sirius, la maison n'est pas
sous la protection de Dumbledore contre Voldemort ?
- Contre Voldemort oui, mais pas contre les Mangemorts,
répondit son parrain. Je vais transplaner avec lui au
ministère de la magie pendant qu'il est inconscient. Inutile
que tu viennes. Je ne tiens pas que Fudge t'interroge sur ton
apprentissage. Moins il y a de monde au courant, mieux cela vaudra
pour tous.
- C'est comme tu veux.
- Prépare pour tout à l'heure. Je ne serai pas
long.
Sirius transplana et disparut avec son prisonnier qu'il avait
préalablement attaché.
Harry était très fier de lui. Il avait réussit
à vaincre tout seul un Mangemort, et avec un sortilège
qu'il avait créé en plus. Mais il n'avait pas le temps
d'y réfléchir. Il s'habilla et mangea ce que Winky
avait préparer pour le petit déjeuner. Il rassembla
ensuite ses affaires et attendit Sirius, qui ne tarda pas.
- Voilà. Je leur ai dit qu'il était entré chez
moi et que j'avais dû le stupéfixer. Ne m'en veux pas,
mais c'était le seul moyen pour qu'ils ne t'interrogent
pas.
- Tu as eu raison, et il n'y a absolument aucun problème,
répondit Harry.
- Après l'interrogatoire, ils ont appris qu'il était
une nouvelle recrue de Voldemort et qu'il fallait qu'il te
ramène vivant pour faire ses preuves. Voldemort a sans doute
voulu tester la protection qu'il y avait autour de toi, et tant mieux
si tout le monde croit que tu as besoin de quelqu'un pour te
protéger.
- Que vont-ils faire de lui ? demanda Harry qui faisait semblant de
ne pas entendre un autre compliment de son parrain.
- Ils l'emmènent dans une nouvelle prison. J'ai appris que les
détracteurs d'étaient ralliés à Voldemort
et que les prisonniers d'Azkaban s'étaient tous
évadés.
- C'est plutôt une mauvaise nouvelle ça.
- En effet, répondit Sirius, mais n'y pensons plus. Ca ne
changera rien si on s'inquiète. Tu es prêt ? Le temps
presse et il faut encore arriver à la gare.
- Je suis prêt, répondit Harry. On peut y aller.
Ils chargèrent ses bagages dans la voiture et partirent pour
King Cross. C'est enfin la rentrée, pensa Harry.
VII. La
rentrée.
En chemin, Harry
remarqua que la voiture de son parrain semblait dotée des
même caractéristiques que celles du ministères.
En effet, à chaque feux rouge, elle se retrouvait en
début de file et elle échappait à la
circulation, ce qui leur permit de ne pas arriver en retard à
la gare.
Une fois à King Cross, Harry chargea ses bagages ainsi que la
cage d'Hedwige sur un chariot. Il se tourna alors vers son
parrain.
- Au revoir Sirius, dit-il, non sans une certaine émotion dans
la voix. Et merci encore pour ces vacances parfaites. Elles furent
les meilleures de ma vie.
- Merci à toi Harry. J'ai moi-même passé de
très bonnes vacances. Néanmoins, nous nous reverrons
bientôt, je peux te l'assurer.
- Mais
- Tu verras, coupa Sirius. Dépêche-toi, sinon tu vas
rater ton départ.
- Bon. A bientôt alors. Il embrassa son parrain et partit en
direction du quai 9 3/4.
Une fois à la grille qui séparait les quais 9 et 10, il
rencontra Ron et Hermione qui semblaient l'attendre.
- A te voilà enfin, s'exclama Hermione. Tu as failli arriver
en retard.
- Comment vas-tu ? demanda Ron.
- Je vais très bien, répondit Harry. Il faut que je
vous raconte ce qui m'est arrivé tout à l'heure.
- Tu nous raconteras plus tard, coupa Hermione. Sinon, on va rater le
train.
Ron sourit à Harry d'un air qui se voulait compatissant et ils
foncèrent tous les trois vers la grille de séparation.
Une fois la grille traversée, les trois amis se
trouvèrent sur le quai 9 3/4, où un long train semblait sur le point de
partir. Ils montèrent dans le dernier wagon et
trouvèrent un compartiment vide où ils rangèrent
leurs bagages et s'installèrent. La locomotive siffla et le
train commença sa longue route vers Poudlard.
- Alors, qu'avais-tu à nous raconter ? demanda Ron avec un ton
plein d'intérêt.
Harry se mit à leur raconter les évènements de
la nuit passée sous les regards ébahis de ses deux
amis.
- Vraiment, finit par dire Hermione sur un ton réprobateur, tu
n'as pas du tout été prudent, comme d'habitude.
- Je dois reconnaître qu'elle a raison, ajouta Ron.
Qu'aurais-tu fait si ton sort n'avait pas fonctionné ?
- J'étais sûr qu'il allait marcher. Et puis, il s'est
lancé tout seul, si je puis dire.
- J'imagine qu'on ne peux que te féliciter, dit Ron. Tout
comme l'a fait Sirius. Mais une ombre sombre et soucieuse passa sur
son visage.
- Qui a-t-il ? demanda Harry. Tu es tout pensif.
- As-tu vu le journal ce matin ? demanda-t-il.
A ces mots Hermione parut également tendue.
- Eh bien, comme vous avez pu le constater, je suis arrivé un
tout petit peu en retard. Ma réponse est donc non. Pourquoi ?
Qu'avez vous ?
Ron lui montra la première page de la Gazette du Sorcier
où l'on pouvait lire en première page Vous-Savez-Qui
est de retour ! en caractères gras. Harry prit le journal des
mains de son ami et lu l'article :
C'est officiel ! Cornelius Fudge a fait une déclaration
tôt ce matin, disant que
Celui-Dont-On-Ne-Doit-Jamais-Prononcer-Le-Nom, qui avait disparu
depuis 14 années, était de retour. Il semblerait qu'il
a réussi à attirer vers lui les tristement
célèbres Détraqueurs, qui étaient les
gardiens d'Azkaban. Le ministre de la magie nous a
déclaré que le Maître des Ténèbres
avait envoyé un message au ministère disant qu'il
allait finir son travail sur la famille Potter et ce dans les plus
brefs délais. Le ministre a précisé par
ailleurs, que le seul survivant de cette famille, qui n'est autre que
le célèbre Harry Potter, était parfaitement en
sécurité à Poudlard, où le puissant Albus
Dumbledore le protègerait. En attendant, les aurors se sont
remis au travail, malgré le danger qu'ils encouraient.
Allons-nous de nouveau vers une époque terrible ? Seul le
temps nous le dira.
Un envoyé spécial.
- Vous savez, commença Harry, j'étais vaguement au
courant du retour de Voldemort.
- Oui, bien sûr, mais là c'est officiel, dit Ron.. Et
puis savais-tu que les Détraqueurs l'avaient rallié
?
- Je l'ai appris ce matin par Sirius. Mais de toute façon,
nous serons en sécurité à Poudlard.
- Tu as sans doute raison, approuva Ron.
Hermione se leva d'un coup, à la grande surprise de Ron et
Harry.
- Je ne peux malheureusement pas rester avec vous plus longtemps,
déclara-t-elle. En tant que préfète, je dois
vérifier que tout aille bien avec les autres préfets.
Nous parlerons plus tard.
- Tu nous rejoindras plus tard ? demanda Ron timidement.
- Oui, ne t'en fais pas, répondit-elle en rougissant.
Une fois partie, Harry se tourna vers son ami.
- Eh bien, je constate que tu ne te disputes plus avec elle,
improvisa-t-il d'un air faussement innocent.
- Ah bon ? Je n'avais pas remarqué. Et il se mit à
rougir fortement.
- Ne te moque pas de moi, continua Harry. Il est évident que
vous vous plaisez.
- Tu crois ? demanda Ron sur un ton plein d'espoir.
- Quoi ? Tu veux dire que tu ne remarques rien d'inhabituel dans sa
façon de te regarder ?
- Nnon, absolument pas. Elle me regarde comment ?
- Elle me regarde comment ? caricatura Harry. C'est simple, Hermione
te regarde comme toi tu la regardes. Je ne pense pas pouvoir
être plus clair.
- C c'est plutôt une bonne nouvelle, répondit Ron en
regardant ses chaussures comme si elles se mettaient à
chanter. Je dois t'avouer que je suis amoureux d'elle depuis un petit
moment déjà.
- Et bien fais quelque chose rapidement, parce que ça se voit
beaucoup vraiment beaucoup, répéta-t-il en riant.
Et Ron éclata également de rire.
C'est à ce moment là que la porte du compartiment
s'ouvrit et laissa apparaître Malefoy, encadré par ses
inséparables gardes du corps à cervelle de moineau,
Crabbe et Goyle.
- Alors Potter, dit-il de sa voix traînante, toujours
accompagné de ton petit rouquin à ce que je vois. Ses
deux comparses éclatèrent d'un rire gras.
- Alors Malefoy, répondit Ron, toujours accompagné par
les seules personnes plus stupides que toi ?
Les deux géants cessèrent immédiatement de rire
et tâtèrent leurs gros poings.
- Je ne t'ai rien demandé Weasley ! Je ne parle pas à
un pauvre rouquin amoureux d'une sang-de-bourbe. Ron se leva rouge de
colère mais il fut arrêté par les deux armoires
à glace. Et toi Potter, tu ne peux pas te défendre tout
seul ? Tu as toujours besoin de quelqu'un, hein ?
Il s'arrêta en voyant le journal sur la banquette.
- Tu vas faire comment sans Dumbledore ici ? reprit-il de sa voix
traînante. Tu vas te mettre à crier ou tu vas
t'évanouir?
- Méfie toi Malefoy, répondit enfin Harry. Tu risques
de te retrouver avec des pustules sur le visage, comme l'an dernier.
Tu te rappelles ?
A ces mots Malefoy sortit sa baguette mais les jumeaux Fred et
Georges Weasley arrivèrent.
- Tiens, voilà les idiots de service ! lança Fred.
- C'est drôle. J'aurais plutôt dit les lâches,
puants, stupides et bouseux de service, ajouta Georges.
- Oui, tu as raison Georges. Je me suis trompé.
Crabbe et Goyle sortirent à leur tour leur baguette mais
Malefoy les rappela à l'ordre.
- Inutile de s'attarder ici ! dit-il. Mais vous ne perdez rien pour
attendre. Les temps changent vous savez.
- Alors c'est toi qui va bientôt te mordre les doigts
répondit Harry. Maintenant tire-toi avec tes gardes du corps,
ou vous ressemblerez bientôt à des calculatrices.
Les trois serpentards partirent en marmonnant quelque chose et les
jumeaux entrèrent dans le compartiment.
- Je suis stupide, dit Ron.
- Pourquoi dis-tu ça ? demanda Fred. Je pense que vouloir
taper Malefoy est plutôt la preuve d'une grande
intelligence.
- Il a dû m'entendre dire que je suis amoureux d'Hermione,
répondit Ron.
- Bah, de toutes façons, il l'aurait appris tôt ou tard,
rétorqua Georges.
- Parce que vous êtes au courant ? demanda Harry.
- Toute la famille l'est, dirent les jumeaux en riant. Tu aurais vu
son comportement à la maison depuis qu'il a reçu une
lettre d'Hermione lui disant que Krum était juste un ami. Il
était tout le temps dans les nuages, même en
s'entraînant au quidditch. Mais ça ne l'a pas
empêché de devenir très bon gardien.
- Meilleur que Dubois je pense, approuva Georges. Surtout avec
l'Eclair de Feu que tu lui as donné Harry.
Ron semblait s'enfoncer dans son siège. En le regardant, tous
éclatèrent de rire et Ron sourit jusqu'aux oreilles qui
étaient rouges fluorescentes.
Au moment où Hermione revint, les jumeaux s'en allèrent
en riant.
- Pourquoi rient-ils bêtement ces deux là ?
demanda-t-elle.
- Pour rien, répondit Ron en essayant d'être
convainquant. N'est-ce pas Harry ?
- Oui, tu as raison, approuva Harry en étouffant un
éclat de rire. Tout va bien dans le train mademoiselle la
préfète ?
- Tout va très bien, répondit Hermione sans relever
l'ironie de la question. Les premières années sont un
peu nerveux. Mais je les ai rassurés. C'est aussi mon
rôle.
- Nous, nous avons eu la visite de Malefoy, dit Ron.
- Oui. Il t'a insulté et Ron a failli réussir à
lui arracher la tête, ajouta Harry en exagérant juste ce
qu'il fallait.
- Tu as fait ça ? demanda Hermione à Ron.
- O oui. Mais c'était facile tu sais.
- Merci Ron. J'apprécie beaucoup tu sais, lui dit-elle en
posant sa main sur la celle de Ron, qui ressemblait à un grand
feu rouge.
Un silence s'instaura pendant lequel ils se regardèrent
profondément, oubliant complètement Harry.
- Un ange passe, dit ce dernier. Vous savez que vous êtes
mignons tous les deux, ajouta-t-il en riant.
- Merci, dit Hermione en retirant sa main.
Mais Ron, n'écoutant que son courage, ne voulu pas en rester
là. Il se rapprocha d'elle et l'embrassa sous l'oeil
stupéfait de son meilleur ami. Ron s'éloigna et
Hermione ouvrit les yeux.
- Désolé, murmura-t-il. Mais si je ne l'avais pas fait,
je serais devenu fou.
- Tu as eu raison, répondit-elle. C'était parfait. Et
si tu ne l'avais pas fait, c'est moi qui t'aurais
embrassé.
Sur ces paroles il s'embrassèrent à nouveaux. Harry
était de plus en plus gêné et il regarda par la
fenêtre.
- Oh ! Une vache ! Vous avez vu ? s'écria-t-il sur un air
faussement passionné sur ce qu'il venait de dire.
Ils éclatèrent tous les trois de rire.
- En tout cas félicitation, ajouta Harry. Je suis
sincèrement heureux pour vous. Je dois vous avouer que j'avais
hâte de vous voir ensemble.
- Merci, répondirent-ils tous les deux, main dans la main.
Le reste du voyage ne fut que rire et tendresse. Une demi heure avant
l'arrivée du train, ils se changèrent et mirent leur
robe de sorcier. Bientôt l'immense château était
en vue.
- Enfin, intervint Harry, j'étais pressé de revenir. Je
commence à avoir très faim !
- Oui, moi aussi, approuva Ron.
- Vous ne pensez donc qu'à manger tous les deux !
s'écria Hermione ironiquement alors que son ventre émit
un gargouillement terriblement fort.
C'est dans un fou rire qu'ils quittèrent le train et virent
Hagrid, armé d'une énorme lanterne.
- Bonsoir ! Comment allez vous tous les trois ?
- Bonsoir Hagrid, répondit Harry. Nous allons tous très
bien. Il regarda Ron et Hermione et le géant suivit son
regard.
- Oh ! Je vois. Bon, hem, je dois accompagner les premières
années. On se verra plus tard. Bon ! Les premières
années avec moi ! cria-t-il. Les autres, vous prenez les
voitures.
Il s'éloigna vers le grand lac avec un groupe
d'élève. Hermione, Ron et Harry montèrent dans
la première voiture en compagnie de Fred, Georges et Ginny,
qui ne semblait plus gênée de parler lui parler.
- Elle a passé l'été avec Neville, lui dit Ron.
Depuis qu'ils sont allés au bal ensemble l'année
dernière, ces deux-là ne se lâchent plus.
- Tu ne vas pas le dire à toute l'école quand
même ! cria Ginny. Il est très gentil avec moi, c'est
tout, ajouta-t-elle en rosissant dangereusement.
Ils rirent tous de bon coeur. Décidément, cette
année commence très bien, pensa Harry pendant que leur
voiture faisait route vers le château.
- Quand vas-tu organiser la sélection pour le poste de gardien
? lui demanda Georges.
- Je ne sais pas encore, répondit Harry. Ce qui est sûr,
c'est que ce sera dans le premier mois car la saison commence dans un
peu moins de deux mois, ce qui nous laisse peu de temps pour nous
entraîner.
- Tu vas voir qu'il va devenir un capitaine encore plus
obstiné que Dubois, dit Fred à Georges en riant.
Ils n'eurent pas le temps de discuter davantage car leur voiture
venait de s'arrêter. A la gigantesque porte d'entrée du
château, se tenait le professeur McGonagall qui semblait les
attendre.
- Miss Granger, Mr Weasley et Mr Potter, suivez-moi s'il vous
plaît.
Etonnés, ils suivirent leur professeur de métamorphose
jusqu'à son bureau.
- Asseyez-vous, dit-elle en montrant trois chaises côte
à côte.
- Excusez-moi professeur, mais qu'avons nous fait, se risqua à
demander Ron.
- Ne vous en faîtes Mr Weasley, je suis pas là pour
déjà vous gronder, mais pour vous parler.
Les trois amis devinrent alors attentifs, s'attendant à une
mauvaise nouvelle.
- Tout d'abord, allez vous bien Mr Potter ? demanda-t-elle d'une voix
douce et inquiète. J'ai lu le journal de ce matin et
- Je vais bien, coupa Harry. Je vous assure que je vais bien
professeur.
- Tant mieux, répondit la directrice des Gryffondors sur un
ton étonné. J'ai appris que vous avancez très
rapidement dans votre entraînement, continua-t-elle sur un ton
plus relevé. Je vous en félicite mais je vous demande
de continuer et de ne surtout pas vous relâcher. Le directeur,
moi-même et quelques autres personnes pensons que vous
êtes une carte maîtresse contre VVoldemort. Le professeur
semblait lutter pour prononcer son nom, mais elle reprit vite de
l'assurance.
Harry ne put s'empêcher de rougir.
« Quant à vous, Miss Granger et Mr Weasley, j'imagine que
vous êtes naturellement au courant de tout ce qui touche votre
ami, continua le professeur. » Les deux concernés firent
un signe d'approbation. « Aussi, le directeur Dumbledore et
moi-même avons pensé qu'il était très
important de le soutenir dans sa tâche. Pour cela je vous ai
aménagé un temps dans votre semaine de cours pour que
vous puissiez vous entraîner avec Mr Potter. Je pense que c'est
la meilleure solution ».
Hermione, Ron et Harry n'en crurent pas leurs oreilles.
- Oh merci professeur, dirent-ils simplement.
- Il n'y a pas de quoi. Les temps vont être difficiles et je
pense qu'il vaut mieux vous préparer car, puisque vous
êtes très proche d'Harry, vous risquez d'être
touché, plus que quiconque. Vous pouvez rejoindre vos
camarades dans la Grande Salle à présent.
- Oui professeur. Merci.
Et il quittèrent la pièce sous un oeil compatissant du
professeur McGonagall. En chemin, Ron ne pouvait plus se
contenir.
- C'est super ! On va pouvoir s'entraîner avec un des plus
grands sorcier de ce monde ! s'exclama-t-il.
- Ron ! Ne dis pas ça, protesta Harry. Ce n'est pas vrai.
- Ca doit l'être s'ils te demandent tous de t'entraîner
ainsi, rétorqua Hermione. Et puis-je dois avouer que je suis
moi-même très contente de pouvoir travailler avec toi.
Mais qu'as-tu Harry ?
Leur ami s'était arrêté de marcher et semblait
plus malheureux que jamais.
- Je m'en veux, dit-il. Vous êtes en danger à cause de
moi. Vous n'avez pas l'air de vous rendre compte. Vous risquez de
mourir. Et si c'est le cas je ne me le pardonnerai jamais.
- Détrompes-toi, répondit Ron. Je sais tout à
fait quels dangers nous courons. Mais tu sembles oublier que cela
fait quatre ans que nous le courons ce danger. Rappelle-toi. Et puis,
de toute façon, ce n'est sûrement pas de ta faute. Ca ne
sert à rien de culpabiliser.
- C'est vrai, approuva Hermione. De plus nous préférons
lutter avec toi plutôt qu'attendre de savoir si tu survis
à telle nouvelle épreuve, ou si tu as
échoué.
- Merci, murmura Harry. Vous êtes de vrais amis.
- Bah, n'en parlons plus et allons manger, répondit Ron.
Il embrassa Hermione doucement et ils entrèrent tout souriant
dans la grande salle.
Si vous avez des
informations sur ce roman, communiquez les à :
roland.ernould@neuf.fr
Elles figureront à cette place avec votre adresse.
Mis en ligne le 11/12/01
|
Le second film de Colombus, avec les mêmes personnages, est en cours de
tournage et devrait sortir en octobre 2002.
Kenneth Branagh a rejoint la
distribution et sera Gilderoy Lockart, auteur réputé
dans le monde de la sorcellerie et professeur de self-défense
magique.
Le mystère est complet sur
l'horrible créature qui réside dans la chambre des
sorciers
Le scénariste Peter
Kloves écrit actuellement l'adaptation du troisième
film. On ne connait pas encore le metteur en scène.
Voir sur ce
site :
LE MONDE DE HARRY
POTTER :
pourquoi vous
êtes, ou vous serez, atteint par le virus anglais H.P.
étude.
Petite encyclopédie
pottermaniaque.
La note critique sur le
film de Chris ColumbusHarry Potter à
l'école des fans
Warner Bros a entrepris l'adaptation
cinématographique du premier volume, Harry Potter à
l'école des sorciers. Le film, dirigé par Chris
Columbus (Mrs.
Doubtfire, Maman j'ai raté l'avion 1 & 2, Neuf
mois...), est sorti aux USA
et Grande-Bretagne le 16 novembre 2001, en France le 5
décembre 2001. La musique est de John Williams (La Guerre des
Étoiles, Jurassic Park, Maman j'ai raté l'avion, La
liste de Schindler). Acteurs
: John Cleese (ex-Monty Python), Maggie Smith, Alan Rickman et
Richard Harris.
Pour plus d'informations :
.. général