LE MONDE DE HARRY POTTER

Autour d' Harry Potter 5 , une version particulière...

Un joyeux anniversaire

Ce long texte m'a été envoyé par Renée et Réjean <miald@hotmail.com>, avec ce commentaire :
"Salut! J'ai trouvé cela sur internet, tu pourrais le mettre sur ton site?... Ce serait un extrait du tome 5 écrit par un garçon, mais je ne crois plus maintenant que j'ai lu toute les rumeurs et que j'ai lu l'extrait. Car cela coïncide... ça ressemble pas mal! Même que ça ressemble BEAUCOUP!!! Malheureusement, je croyais avoir le livre au complet, mais je me suis rendu compte à la fin que Harry venait d'arriver à Poudlard...
Le voici ce fameux extrait... Harry Potter 5, version d'un jeune nommé Xavier." Mes remerciements à mes correspondants et
à l'auteur (inconnu) du texte.

I. L'anniversaire.

- « Tue l'autre » disais une voie glaciale enveloppée dans une sorte de drap.
- « Avada Kedavra ». Une lumière verte sortit de la baguette de Peter Pettigrow et Harry sentit une masse lourde tomber près de lui.
Cédric Diggory était tombé. Mort.
Harry vit Lord Voldemort s'avancer vers lui avec un rire qui lui glaçait le sang.
« Endoloris ! ».
Harry se réveilla en sursaut. Il était en sueur et sa cicatrice le torturait à tel point qu'il avait l'impression que ses yeux allaient s'expulser de leur orbite. Il regarda autour de lui, haletant, et mit quelques instants à réaliser qu'il était au 4 Privet Drive, chez les Dursley.
Pratiquement toutes les nuits il se réveillait de cette manière, se rendant responsable de la mort de Cédric Diggory. Ne lui avait-il pas proposé de prendre avec lui le trophée du Tournoi des Trois Sorciers? Ce trophée avait été changé en portoloin pour conduire Harry près de Voldemort, qui ordonna qu'on tue Cédric sans le moindre état d'âme.
« Je ne suis pas responsable », essaya-t-il de se convaincre. Même si c'était vrai, il avait du mal à l'accepter et continuait à faire ce cauchemar. Il fut même remercié d'avoir ramené le corps de Cédric à ses parents, mais cela ne l'avait pas soulagé.
Harry regarda le vieux réveil que son énorme cousin n'avait pas réussi à casser et constata que depuis cinq minutes, il avait 15 ans. Toute personne normale serait contente d'avoir un anniversaire, mais Harry n'était pas un garçon normal.

En effet, il était né de parents sorciers et en est un lui-même. Et tous ses anniversaires lui rappelaient que quand il avait un an, Voldemort avait assassiné ses parents, Lily et James Potter, et avait tenté de l'assassiné lui. Cependant, le sacrifice de ses parents avait pourvu Harry d'une protection que Voldemort n'avait pas prévu. Le sortilège qu'il avait lancé se retourna contre lui, ce qui le rendit plus faible que le plus petit des fantômes, le condamnant à s'enfuir. Harry n'eut qu'une fine cicatrice en forme d'Éclair en souvenir de cet affrontement.
Harry Potter était devenu célèbre dans le monde des sorciers pour cet acte incroyable, mais cet acte l'avait rendu pour le même coup orphelin.
Il fut confié au reste de sa famille, c'est à dire sa tante, son oncle et son cousin. Cette famille moldue (personne dépourvue de pouvoir magique) l'avait toujours considéré comme un fardeau, et Harry vécu un enfer jusqu'à son onzième anniversaire. En effet, le demi-géant Hagrid, qui est aujourd'hui son ami, lui avait apprit qu'il était sorcier et qu'il allait entrer dans l'école de sorcellerie d'Angleterre, Poudlard. Pendant ses années, il découvrit qu'il avait un parrain, nommé Sirius, qui était recherché pour avoir assassiné Peter Pettigrow. Il avait également apprit que Sirius était innocent et que c'était Queudver (Peter) qui avait trahi ses parent et qui avait fait croire à son meurtre.
Aujourd'hui il avait 15 ans et il allait rentrer en cinquième année à Poudlard. Sa famille ne lui a jamais souhaité son anniversaire et c'est sûrement pas aujourd'hui qu'ils allaient le faire. Néanmoins ses ami ne l'auraient pas oublié.

A peine avait-il pensé à eux, que des hiboux tapèrent sur le carreau. Harry se leva et alla leur ouvrir. Pas moins de 5 hiboux entrèrent ainsi qu'un superbe phénix rouge et or. Harry reconnu sans mal Hedwige, sa chouette blanche, Coqcigrue, le hibou de son meilleur ami Ron Weasley, le phénix Fumseck de Dumbledore. Il y avait aussi un hibou marqué du sceau de Poudlard, mais il ne connaissait pas les deux autres, un hibou gris et un autre noir et blanc. Il déchargea les volatiles de tous leurs paquets et leurs lettres, puis s'assit sur son lit en se souhaitant un joyeux anniversaire.
Harry commença pour la lettre de Ron :
"Salut Harry !
Bon Anniversaire !
J'espère que tu vas bien et que les moldus ne te causent pas trop de soucis. Tu n'as vraiment pas besoin de ça en ce moment. Ma mère t'envoie un gâteau pour que tu ne meures pas de faim.
Tu as vu ? Hermione est en Bulgarie avec son Vicky. Elle pactise avec l'ennemi, tu te rends compte ?"
Harry ne put s'empêcher de sourire. Il savait que les sentiments que Ron et Hermione éprouvaient l'un pour l'autre étaient plus que de la simple amitié, mais ils étaient trop fiers pour l'admettre.
"J'espère que ta cicatrice ne te fait pas trop mal et que tu parviens à oublier un peu Tu-Sais-Qui. Il repensa à son cauchemar et sentit sa cicatrice le picoter.
Cette année, je ne te propose pas de venir au Terrier pour le reste des vacances. Cependant je te garantis qu'on se verra avant la rentrée. C'est d'ailleurs à ce moment que je te donnerai ton cadeau d'anniversaire. Je ne t'en dit pas plus.
A bientôt. Ron."
Pourquoi tant de mystère ? Il aurait voulu au plus vite quitter les Dursley qui commençaient à lui mener la vie dure.

Harry ouvrit une seconde lettre et reconnut l'écriture soignée d'Hermione :
"Bonjour Harry !
Je te souhaite un bon anniversaire ! J'espère que tu vas bien et que ta famille te laisse tranquille.
Comme a dû te le dire Ron, je suis en Bulgarie avec Viktor et je vois pleins de choses intéressantes. L'histoire de ce pays est vraiment chargée de magie, mais il fait très froid. J'ai hâte de rentrer pour qu'on se voit. D'ailleurs ça risque d'être plus tôt que tu ne le crois ! Je te donnerai ton cadeau à ce moment là.
Bye. Hermione."
Harry n'y comprenait plus rien. Comment aurait-il voir ses amis s'il n'était pas au Terrier ? Ils n'avaient quand même pas l'intention de venir chez les Dursley ? Remarque ce serait plutôt marrant.

Il prit la lettre de Poudlard et l'ouvrit :
"Monsieur Potter,
Veuillez prendre note que la rentrée se fera le 1er Septembre et que le Poudlard Express partira à 11 heures du quai 9. Veuillez également vous procurer les fournitures inscrits sur la liste ci-jointe.
Par ailleurs, vous savez sans doute que nous n'avons plus de capitaine pour l'équipe de Quidditch de Gryffondor. Je vous demande donc de remplir ce rôle et de choisir un nouveau gardien, poste également vacant.
Veuillez m'adresser votre réponse le plus vite possible.
Merci. Professeur McGonagall."
Harry n'en cru pas ses yeux. Il relut la lettre pour savoir s'il n'avait pas rêvé. Il prit un parchemin pour répondre par l'affirmative. Il attacha la lettre au hibou de Poudlard qui s'envola aussitôt. Quel cadeau d'anniversaire !

Il entreprit d'ouvrir la lettre dont l'écriture s'approchait plus à celle de Hagrid :
"Salut Harry !
Bon anniversaire. J'espère que tu vas bien. Pour ma part je suis allé en mission pour Dumbledore. Je suis allé avec Madame Maxime trouver les géant pour leur tendre une main amicale et pour les rallier contre Tu-Sais-Qui. Ça a marché et les géants refuseront de le rallier. Je suis content car on ne sera plus montré du doigt comme étant de vulgaires monstres.
Je t'envoie un petit quelque chose pour ton anniversaire. On se voit à la rentrée. Hagrid."
Harry était content pour lui. Il sait combien ça lui est difficile d'être demi-géant. Il ouvrit son paquet et trouva un nécessaire à baguette avec un petit mot : "Je sais que Cédric Diggory entretenait souvent sa baguette. Je te conseille de faire la même chose, car on ne peut parfois compter que sur elle. A bientôt. Hagrid."
Harry était très content car il voulait s'en acheter un pour la rentrée. Sa baguette était pleine de trace de doigts et avait besoin sûrement d'un entretien depuis sa dernière expérience. En effet, lors de son affrontement avec Voldemort, un mois auparavant, les deux baguettes avaient fait la priori incantatum et il avait vu les fantômes de Cédric et de ses parents. Cet événement lui avait permis de survivre à la nouvelle attaque du mage noir contre lui.

Il ouvrit ensuite la lettre que Dumbledore lui avait envoyé :
"Bonjour Harry,
J'espère que tu vas bien et que les derniers événements ne t'ont pas empêchés de passer un bon début de vacances."
Pendant un moment, Harry se demanda s'il ne devait pas parler à Dumbledore de ses cauchemars, mais il se ravisa. Il commençait à avoir l'habitude de faire des rêves sur des évènements qui s'étaient déjà produits ou qui se produiraient.
"Je t'envoie une carte très intéressante que j'ai trouvé dans les affaires du faux Maugrey FolOeil. J'imagine qu'il n'est pas judicieux de la part d'un directeur d'école de redonner à l'un de ses élèves une telle carte, mais je considère qu'il fait partie de ton héritage et je sais que tu ne t'en serviras jamais à mauvais escient. Je t'envoie également un petit quelque chose pour tes 15 ans qui te sera sans doute utile pour les mauvais temps à venir.
Je te souhaite un bon anniversaire. Albus Dumbledore."
En ouvrant la lettre, Harry avait trouvé la carte du maraudeur qu'avaient confectionné son père et ses trois amis. Il était content de la retrouver car elle lui avait été très utile, et parce qu'elle le rapprochait de son père.
Il ouvrit le paquet que Dumbledore lui avait envoyé et y découvrit un livre intitulé « Comment créer et améliorer des sortilèges ». Harry l'ouvrit et trouva un petit mot : "Je pense que tu es au moins aussi doué que ton père en magie, et je te sais parfaitement capable d'arriver à utiliser ce livre. Utilise-le. Albus Dumbledore."
Harry en avait les larmes aux yeux. Dumbledore, le plus grand sorcier des temps l'avait comparé à son père. Cela représentait beaucoup pour lui. De plus, le directeur lui faisait confiance pour entreprendre quelque chose qui n'était sûrement pas à la portée du premier sorcier.

Harry ouvrit la dernière lettre qu'il devinait être de son parrain Sirius :
"Bonjour Harry.
Je te souhaite un bon anniversaire. J'ai deux grande nouvelle pour toi. La première est que Voldemort a apprit que tu avais sauvé Peter Pettigrow avant qu'il le rejoigne et que par conséquent, il avait une dette de sorcier envers toi. Voldemort l'a renvoyé et très vite il fut retrouvé par le ministère de la magie. Très étonnés de le voir vivant, ils l'ont enfermé et ont refait mon procès. Sur les conseils de Dumbledore, j'y suis allé. Ils nous ont fait boire du Veritaserum à tous les deux et la vérité a éclaté ! J'ai enfin été innocenté !
Je te dirai la seconde nouvelle bientôt. Tout ce que je peux te dire c'est que nous nous verrons dans peu de temps. Je te donnerai ton cadeau à ce moment là.
Bon anniversaire. Sirius."
S'il n'avait pas été assis sur son lit, Harry serait tombé par terre. Son parrain innocenté ! Quel cadeau ! C'était sans nul doute le meilleur anniversaire qu'il ait passé et sur cette note joyeuse qu'il s'endormit d'un sommeil sans rêve.

II. La surprise.

C'est sur les martèlement de sa porte par la tante Pétunia qu'Harry se réveilla.
- « Debout fainéant ! Tu ne crois tout de même qu'on vas t'attendre pour manger !
- J'arrive ! », dit Harry d'une voix ensommeillée. Il avait l'habitude de ces réveils violents. En effet, il n'avait jamais connu rien d'autre.
Il s'habilla d'un jean et d'un pull trop grand et descendit les escalier. Lorsqu'il entra dans la cuisine, personne ne lui prêtait la moindre attention. L'oncle Vernon était derrière son journal, la tante Pétunia préparait le déjeuner et Dudley bavait. Ses parents avaient abandonné toute idée de régime après la nouvelle du redoublement de leur Dudliney chéri. Considérant qu'il était un brillant étudiant incompris, ses parents ne voulaient pas le traumatiser en continuant le régime qu'il avait dû subir pendant un an.
Néanmoins, Harry n'eût pas pour autant plus de nourriture. La tante lui jeta deux tranche de pain sec et le regarda comme si c'était lui qui vidait un frigidaire par jour. Harry l'ignora ainsi que les autres. Il avait vite compris que moins il en dirait, moins on s'acharnerait sur lui.
Il en était à la deuxième tranche de son maigre repas, lorsque l'on frappa à la porte.
- « Tu attends quelqu'un ? », demanda l'oncle Vernon à la tante Pétunia. Mais elle répondit que non.
Nouveaux coups à la porte, plus insistants que les premiers.
- « Oui ! J'arrive ! » hurla l'oncle Vernon, qui ressemblait de plus en plus à une prune trop mûre.
Il se leva et se dirigea vers la porte, non sans jeter un regard furieux contre Harry, comme si c'était lui qui avait frappé à la porte.
On entendit alors un immense hurlement et l'oncle Vernon déboula dans la cuisine aussi vert que le gazon du jardin et ferma la porte à double tour. Il rassembla la tante Pétunia et Dudley à ses côtés, qui se demandaient ce qui se passait, tout comme Harry d'ailleurs. Il entendit des pas s'approcher de la cuisine et quelqu'un murmura très calmement :
« Alohomora ».
Aussitôt la porte s'ouvrit et les Dursley ne purent réprimer un nouveau hurlement, tandis que Harry n'en croyait pas ses yeux. Dans l'encadrement de la porte, il y avait Sirius Black ! Son parrain était ici !
Harry courut dans ses bras.
- « Qu'est ce que tu fais ici ? », s'exclama-t-il débordant de joie.
Les Dursley qui ne savaient pas que Sirius était innocent semblaient pourtant connaître la réponse. Cependant ils n'osaient battre un cil, mais Harry n'y faisait absolument pas attention.
- « Je suis venu te souhaiter un joyeux anniversaire, répondit-il avec une voie émue. C'est la première fois que je peux le faire ».
Harry le regarda avec des yeux pleins de larmes. C'était également la première fois qu'on lui souhaitait son anniversaire face à face.
- « Je suis également venu t'annoncer la deuxième nouvelle. Comme j'ai été innocenté, je viens te chercher pour que tu puisses venir vivre chez moi, si tu es toujours d'accord, bien entendu .
- Mais bien sûr que je le veux ! répondit Harry. Je vais enfin pouvoir quitter cette famille que je déteste . Les Dursley ne semblait même pas entendre l'insulte. Ils ressemblaient tous les trois à une statue décorative de mauvais goût.
- Allons prendre tes affaires alors, rétorqua Sirius qui avait l'air au moins aussi heureux qu'Harry ».
Ils montèrent et redescendirent chargés de la valise de Harry, de tous ses anciens livres, de la cage d'Hedwige, de son Eclair de Feu, et de tous ses cadeaux. Cette fois il déménageait. Il avait l'impression de rêver. Au moment de franchir la porte, il regarda sa tante, son oncle et son cousin et tenta un au revoir. Mais ces derniers semblaient avoir subi un sortilège d'immobilisme car il ne bougeaient pas d'un poil.

Harry sortit de cette maison pour de bon et alla rejoindre Sirius devant une voiture flambant neuve. Ils chargèrent toutes ses affaires et montèrent dans le véhicule.
- « Tu vas voir, lui dit Sirius, je l'ai améliorée ».
A peine avait-il appuyé sur un bouton sur lequel était écrit Chez Moi, qu'il se retrouvèrent dans une rue complètement différente, devant une superbe maison. Ils venaient de transplaner.
Harry était bouche bée. Il était sur un petit nuage et ne voulait pas en redescendre de peur de se réveiller chez les Dursley.
- « Tu viens, lui demanda son parrain ? Tu ne vas pas vivre dans cette voiture ?
- J'arrive, marmonna Harry ».
Ils entrèrent dans une maison immense et Sirius lui montra sa chambre, à l'étage. Harry n'en revenait pas. Il y avait des photos de ses parents et de lui bébé sur les murs. Tous le saluèrent de la main en le voyant.
- « Je te laisse t'installer à ton aise. Descend quand tu auras fini, d'accord ?
- D'accord, répondit Harry.
- Sirius ! appela-t-il alors qu'il descendait les escaliers.
- Oui ?
- Merci.
- Non Harry, merci à toi. Tu n'imagines pas à quel point ça me fait plaisir de t'avoir ici. Installe toi et rejoint moi. J'ai encore quelques surprises ». Et il descendit les marches.
Harry était dans un autre univers et il n'y avait rien à jeter. Il regretta de ne pas avoir pris de photo des Dursley. « Quand je vais raconter ça à Hermione et Ron », se dit-il. Puis il réalisa qu'il devaient forcément être au courant et que c'était la raison pour laquelle son meilleur ami ne l'avait pas invité au Terrier. Il ne put s'empêcher de sourire. S'il s'était imaginé ça ! Il rangea ses dernières affaires dans les armoires et descendit rejoindre Sirius.

III.

- « Alors, comment trouves-tu ta chambre ?
- Parfaite, déclara Harry, un grand sourire aux lèvres. Tout est absolument parfait. Tu avais prévenu Hermione et Ron ?
- Oui. Désolé de ne pas te l'avoir dit, mais je voulais te faire la surprise pour ton anniversaire.
- Et tu as eu raison. C'est le plus cadeau que j'ai jamais eu !
- Oula. Attend. Ce n'est pas ton cadeau d'anniversaire. Ton cadeau le voici ».
Il lui tendit un long paquet que Harry ouvrit avec hâte, tout en disant à Sirius qu'il n'aurait pas dû. Il découvrit alors un Eclair de Feu série 2. Harry n'en revenait pas. Il devenait fou et sauta au cou de son parrain en le remerciant chaleureusement.
- « C'est le tout nouveau balai et il y a un petit plus ». Il tourna le balai et le nom d'Harry Potter était gravé en lettre d'or. « Il a été enchanté pour que seulement toi puisse le contrôler et une goutte de ton sang finira l'enchantement.
- Une goutte de mon sang ?
- Oui. N'aie pas peur ». Il prit sa baguette et tapota le doigt de Harry en disant : « Sanguis ». Une minuscule goutte de sang perla au bout du doigt et tomba sur le balai. L'Eclair de Feu 2 sembla briller un instant puis redevint normal.
« Prend-le », lui dit Sirius.
Harry approcha sa main et le balai y alla tout seul s'y placer. Il semblait respirer comme un être vivant.
« Vas l'essayer » lui conseilla Sirius avec une douceur dans la voix qui ne cachait pas son bonheur.
Une fois dehors Harry enfourcha le balai et poussa à peine du pied sur le sol. Il contrôlait le moindre de ses mouvements. Le balai semblait heureux de voler et anticipait le moindre geste de Harry. C'était une merveille de confort, de rapidité et de sûreté.
Lorsqu'il redescendit, Harry déclara à Sirius que c'était incomparable par rapport à son premier Eclair de Feu.
« On dit qu'il se crée un certain lien entre le balai et son propriétaire » répondit-il. « Allons à l'intérieur, nous devons parler ».

Une fois à l'intérieur, ils s'installèrent et Sirius demanda :
- « Comment vas ta cicatrice ?
Harry ne se sentit pas de mentir à son parrain.
- Toutes les nuits, je rêve de la mort de Cédric Diggory et je me réveille avec une douleur immense. Mais ça devient malheureusement normal.
- J'ai bien peut que tu aies raison. Albus Dumbledore t'a offert un livre je crois ?
- Oui c'est exact.
- Bien. Tu devras le travailler sérieusement. Je pense qu'il peut te sauver la vie et montrer tes véritables pouvoirs.
- Mes quoi ?, demanda Harry stupéfait.
- Tes pouvoirs. Ton père était un puissant sorcier ainsi que ta mère. Et Albus et moi-même pensons que le fait d'avoir survécu à Voldemort t'a donné quelque chose d'encore supérieur.
- Je ne comprend pas, mentait Harry. Il voulait en savoir plus.
- Lorsque tu étais plus jeune, tu provoquais des sortilèges sans baguette, non ?
- Oui.
- Et lorsque tu t'es énervé contre la soeur de ton oncle, tu n'as pas eu besoin de baguette non plus, n'est-ce pas ?
- C'est vrai.
- Et bien, seul les très grands mages peuvent en certaines circonstances se passer de leur baguette magique. Néanmoins, on ne travaillera pas ce livre ensemble. Tu devras le faire tout seul.
- Mais par où commencer ?
- Et bien Lunard m'as dit que tu avais appris à maîtriser le patronus à cause de l'effet des détraqueurs sur toi. Je pense que tu peux améliorer le patronus. Il faut que tu trouve la suite tout seul, car la recherche est le premier élément de réussite.
- Bon, très bien.
- Donc Albus t'as donné ce livre pour te protéger, moi je vais t'apprendre à devenir un Animagus.
- Mais il faut des années pour en devenir un !, répliqua Harry.
- Nous verrons le temps que cela te prendra. Je continue à penser que tu mettras moins de temps que moi et ton père pour en devenir un.
- Je pense que toi et Dumbledore, vous me surestimez.
- N'en sois pas si sûr. Nous verrons. Mais pas aujourd'hui, car aujourd'hui, c'est ton anniversaire. Nous commencerons demain. En attendant, je doit t'annoncer qu'il faut te préparer à accueillir Hermione et Ron.
- Comment ? Il vont venir ?
- C'est exact. Je n'allais pas être le seul à te souhaiter un bon anniversaire. Il devrait arriver d'ici une heure ou deux ».
Décidément, cette journée s'annonçait vraiment parfaite pour Harry. Il monta dans sa chambre et enfila des vêtements plus présentables que les guenilles que son cousin Dudley avait bien voulu lui céder. Il n'en revenait pas. D'abord le déménagement, ensuite le balai, les cours avec son parrain, et maintenant ses ami qui viennent pour son anniversaire. C'était merveilleux.
L'heure passa comme un éclair et bientôt Ron arriva accompagné d'Hermione. Les retrouvailles étaient chaleureuses, même si la séparation était de courte durée.
- « C'est super que tu puisses vivre ici, lui dit Ron.
- Tu n'imagines pas à quel point je suis heureux, lui répondit Harry.
- Tiens. Bon anniversaire, lui dirent en coeur Hermione et Ron en tendant chacun un paquet »
Harry ne savait pas quoi dire. Il avait envie de pleurer. Tant de bonheur d'un coup ne lui était jamais arrivé. D'ailleurs, il ne put contenir ses larmes. Et chacun fut bien étonné de cette réaction.
- « Bah, qu'est-ce qui t'arrives ? lui demanda Ron.
- Je ne sais pas, murmura Harry, ça sort tout seul.
- Et bien laisse sortir, répondit Sirius. Ca fait longtemps que tu méritais une telle journée ».
Les deux autres approuvèrent avec force, ce qui eut pour effet de sécher les larmes de Harry.
Il entreprit alors d'ouvrir ses deux cadeaux. Celui d'Hermione contenait un livre sur toutes les tactiques de Quidditch.
- « J'ai appris que tu allais devenir capitaine de l'équipe, alors j'ai pensé qu'il serait de bon ton de lire ce livre.
- Tu as raison, je le lirai consciencieusement. A propos Ron, tu sais que le poste de gardien est libre, non ?
- Oui je le sais, et je me suis entraîné tout l'été avec mes frères.
- Tu as bien fait. Continue et je pourrai te nommer à ce poste. C'est mon rôle de capitaine de le faire.
- Hm. Tout ça n'est peut-être pas très honnête, non ? répliqua Hermione sur un ton réprobateur.
- Je sais, mais si Ron s'entraîne, il pourra gagner la sélection que je vais organiser.
- Je continuerai donc à travailler, répondit-il avec enthousiasme.
Harry ouvrit le cadeau de Ron qui contenait une montre.
- C'est une montre de mage, dit-il. Il suffit que tu penses à quelqu'un pour savoir où il se trouve. C'est très pratique.
- Merci beaucoup Ron, J'en avait besoin depuis que la mienne a rendu l'âme lors du tournoi des trois sorciers. Mais pour revenir à cette histoire de gardien, j'ai un petit cadeau pour toi.
Sirius souriait en coin et continuait à regarder la scène.
- Sirius m'a offert un Eclair de Feu Série 2 pour mon anniversaire, continua Harry.
- Quoi ! Tu as le dernier balai. Celui qui est enchanté pour être lié à son propriétaire ?
- Oui. C'est pourquoi, j'ai décidé de te céder mon ancien Eclair de Feu. Je n'en ai plus besoin. Il te serra donc plus utile pour devenir gardien.
Ron ne savait plus quoi dire. Il allait avoir un Eclair de Feu !
- Merci Harry ! dit-il simplement.
- Jure-moi que tu deviendras gardien et je serai comblé. J'ai toujours voulu faire équipe avec toi.
- Compte sur moi, répondit-il. Je serai le meilleur gardien que l'équipe de Gryffondor n'a jamais eu.
Tout le reste de la journée fut amusement et course de balai. Elle passe très vite et ils étaient tous fatigués. Lorsque le soir tomba, Ron et Hermione durent partir.
- Alors, on se reverra sur le Chemin de Traverse pour les fournitures ? lança Hermione.
- Oui. Je vous enverrai un hibou pour vous dire quand, répondit Harry. En attendant bonne fin de vacances.

Ils se séparèrent, laissant Sirius et Harry.
- Merci beaucoup, dit ce dernier. J'ai vécu la plus belle journée de ma vie et tu y est pour beaucoup dans tout ça.
- C'est normal. C'est le moins que je puisse faire pour mon filleul, non ? Va te coucher à présent car demain, nous aurons une grosse journée de travail.
Harry monta dans sa chambre, s'allongea sur son lit et s'endormit aussitôt. Pour la première depuis le début des vacances, il ne rêva pas de Voldemort. Il se réveilla alors qu'il faisait déjà jour et ne revenait pas d'avoir si bien dormi. Harry mit quelques vêtements et descendit rejoindre Sirius qui déjeunait.
Il ne s'en était pas rendu compte la veille, mais Sirius avait bien changé depuis l'année précédente. Il avait le visage joyeux et reposé, et son corps semblait avoir oublié son séjour à Azkaban, la prison des sorciers. Il ressemblait au jeune homme qui était sur ses photos avec ses parents.
- Bonjour Harry, dit-il, tu as bien dormi ?
- Comme une masse et sans aucun cauchemar.
- C'est une excellente nouvelle. Viens manger. Harry alla s'asseoir et commença à manger.
- hm, c'est délicieux. C'est toi qui fait tout ça ? Il y avait toute sorte de plat sur la table, aussi appétissant les uns que les autres.
- Non, je n'ai jamais su cuisiner. Il s'agit d'un elfe de maison que tu connais bien. C'est Winky, l'ancien elfe des Croupton. Elle a vraiment insisté pour venir travaillé ici mais refuse absolument d'être payée.
- Oui, je sais. Elle n'aime pas la liberté, enfin, si elle repris goût à la vie, c'est déjà ça. Que fait-on aujourd'hui ?
- Je dois voir Dumbledore ce matin, alors je te propose de travailler son livre pendant que je ne suis pas là et on travaillera ensemble cette après-midi.
- C'est d'accord.

IV. L'entraînement.

Après avoir bien mangé, Sirius s'en alla au volant de sa belle voiture qui disparût aussitôt. Harry était seul et devait travailler son livre de sortilège.
Il ouvrit donc le cadeau que Dumbledore lui avait fait et commença à le lire. Après trois heures de lecture, Harry savait qu'il valait mieux commencer par amélioré un sortilège déjà connu que par la création d'un sortilège. Il savait également comment s'y prendre. Il suffisait de répéter plusieurs fois le sortilège tout en gardant en tête l'effet désiré. Il fallait également rajouté un mot spécifique à la formule du sort pour en modifier l'effet. Par exemple, pour l'appliquer sur soi-même, on devait prononcer « ateme », ou sur quelqu'un en particulier, on devait prononcer « ate plus le nom de la personne ». Mais c'était plus facile à dire qu'à faire, puisque pour lancer un sort, il fallait déjà penser à plusieurs chose.
Harry se lança dans le perfection de son patronus. Son patronus lui permettait déjà d'empécher les détraqueurs de l'approcher et il les faisait fuir.
C'est déjà pas mal, pensa Harry. Cependant je ne peux pas me déplacer aisément puisqu'une fois créé, mon patronus avance directement vers des détraqueurs. Ce qu'il me faudrait, c'est quelque chose qui me permette de me déplacer parmi eux sans qu'ils aient le moindre effet sur moi. Et il faudrait également que je puisse maîtriser cette protection assez longtemps. Harry pensa aussitôt à une sorte de bulle argentée autour de lui. Ca va être du travail en perspective, pensa-t-il.
Il se concentra. Il pensa au bonheur qu'il avait eu la veille, mais également à une bulle argentée autour de lui et enfin à la volonté qu'il avait de maîtriser la durée du sort. Lorsqu'il avait correctement l'image en tête, il prononça la formule :
« Ateme spero patronus ». Une forme argentée sorti de la baguette de Harry et l'enveloppa aussitôt. Il avait réussit du premier coup ! Cependant la bulle paraissait très fragile et à peine avait-il eu le temps de le constater qu'elle disparut aussitôt. Harry s'effondra sur le sol. Il était essoufflé comme s'il avait couru un marathon. D'accord, pensa-t-il, il me faut travailler mon endurance et ma volonté. Ma bulle doit être plus solide et ne doit surtout pas me pomper toute mon énergie, sinon je risque d'avoir des mauvaises surprises le jour où j'en aurais besoin.

Il se traîna jusqu'à un fauteuil où il se reposa.
- Winky ? appela-t-il. Aussitôt l'elfe apparue.
- Oui monsieur ? Elle semblait heureuse et Harry s'en réjouit. Oh ! Monsieur est tout pâle, s'exclama-t-elle. Monsieur n'est pas bien ?
- Si je vais bien, souffla Harry, est-ce que tu peux me trouver un gros morceau de chocolat ?
- Tout de suite monsieur. Une minute plus tard elle arriva avec un morceau de chocolat aussi gros qu'un caillou.
- Merci Winky. Harry mordit dans le chocolat et se sentit tout de suite mieux après une première bouchée.
- Je peux encore faire quelque chose pour vous monsieur ?
- Non merci Winky, c'est parfait.
- Je vais préparer le déjeuner alors. Monsieur Black va bientôt rentrer.
Harry regarda l'heure à la pendule et constata que ça faisait cinq heures qu'il travaillait. Il prit sa montre de mage et constata qu'elle n'affichait qu'un cadran blanc. Il pensa alors à Sirius et quelques mots s'affichèrent. « En chemin », put lire Harry. Décidément, cette montre est bien pratique.
Dix minutes plus tard, Sirius rentrait et fut accueilli par Harry.
- Ca va ? demanda Sirius d'un ton inquiet.
- Oui, ne t'en fais pas, je vais beaucoup mieux. J'ai réussi à créer une bulle protectrice à partir de patronus mais elle était trop fragile et elle m'a pris toutes mes forces.
- C'est normal. Néanmoins, tu as réussi du premier coup ce qui confirme qu'Albus et moi-même avions raison de placer en toi notre confiance.
Harry ne put s'empêcher de rougir devant un tel compliment.
- Bon, passons à table et reprends des force, car cette après-midi, c'est avec moi que tu travailles.
Pendant le déjeuner, Sirius expliqua à Harry que les animagus reflétait la véritable personnalité des gens.
- Tu vois, ton père représentait la sagesse et la résistance, Pettigrow représentait la bassesse et la traîtrise, et je représente la fidélité.
- A ton avis, si j'y arrive, je me transformerai en quel animal ?
- Mmm, Albus et moi-même avons notre petite idée, mais elle doit être confirmée. Donc je ne me prononcerai pas. Cependant tu peux le deviner, en essayant d'énumérer tes qualités, ou tes défauts.
- Euh Je sais pas. Je ne peux pas me juger moi-même.
- Et bien, ça en fait déjà une, répliqua Sirius en riant. Tu es modeste mais je ne pense pas que ça ait une grande incidence sur la métamorphose. Non, sans rire, on peut dire que tu es courageux, tu l'a démontré plusieurs fois. Tu es honnête, intelligent et tu peux faire preuve de sacrifice.
Harry était rouge piment et ne savait pas où regarder.
- Merci, finit-il par dire maladroitement.
- Ne sois pas gêné Harry, répondit Sirius. Je n'ai fait que tirer des conclusions à partir de ce que tu as déjà vécu. Mais bon, nous verrons bien quand tu seras transformé car tu y arrivera très vite, j'en suis sûr.
- Ca risque de prendre beaucoup de temps.
- N'en sois pas si sûr. Tu es doué. Tu as quand même réussi à modifier le patronus en quelques heures de travail, ce qui est beaucoup mieux que ce que j'espérais.
- Mais ce n'est pas illégal d'essayer de devenir animagus, répondit Harry pour changer de conversation.
- Si, bien sûr. Mais vu les circonstances, nous n'avons pas le choix. Tu as bien vu comment Fudge refuse de voir la vérité à propos de Voldemort, alors va lui faire comprendre qu'il est important que tu deviennes un animagus.
- Mais pourquoi est-ce si important Sirius ? Je ne comprend pas ce que cela apporte.
- C'est très difficile de devenir un animagus Harry, mais, une fois que c'est fait, le sorcier devient plus puissant. A ton avis pourquoi les métamorphoses sont si réglementées par le ministère ?
- Tu crois que Voldemort est un animagus ? demanda Harry.
- Je ne sais pas. Je ne pense pas sinon, il l'aurait déjà montré. Mais tu as raison de t'interroger. Mais assez discuté, si tu as fini de manger, on va commencer l'entraînement.
- C'est bon, allons-y. Harry avait du mal à cacher l'excitation qu'il éprouvait.
Ils allèrent dans le salon et s'y installèrent confortablement.
- En fait, l'entraînement est très simple à comprendre mais très difficile à réaliser. Il suffit de se concentrer vers une idée fixe : devenir un animal, pendant qu'une autre personne prononce plusieurs formules. Une fois la totalité des formules prononcées, la personne a la capacité de se transformer. Cependant il faut qu'elle soit prête, et ça, ça peut prendre du temps. C'est très difficile au début parce qu'on ne sait pas quel animal nous est rattaché. Regarde.
Sirius ferma les yeux et se transforma immédiatement en un gros chien noir, puis il se métamorphosa à nouveau en homme.
- Maintenant, je vais rester près de toi pendant que tu te concentres et je vais prononcer les formules. Ne fait pas attention à ce que je dis et essaye de vider ton cerveau et de faire remonter des sentiments purs, comme le courage, la force, etc Pense à être un animal.
- Je vais essayer, répondit Harry, qui ne voyait absolument pas comment il allait y arriver.
Harry se concentra et Sirius commença à lire des formules dans un livre très vieux. Il vida son cerveau et ne pensa qu'aux animaux, aussi différents soient-ils. Il pensait à la traîtrise du rat, à la fidélité du chien, à la robustesse du cerf, à l'agilité du chat, à l'image des animagus qu'il connaissait. Puis il pensa aux qualités que Sirius lui avait décrites. Il pensa à l'honnêteté, au sacrifice, à la force, au courage, à l'intelligence. Puis tout à coup, il y eût une image très nette qui s'afficha : celle d'un lion qui rugissait.
Il ouvrit les yeux juste au moment où son parrain terminait les formules.
- Alors ? demanda ce dernier. Ca va ? Ca fait quatre heures que je parle et que tu médites.
- Quatre heures ! s'exclama Harry. J'ai l'impression que ça fait cinq minutes.
- C'est normal, ça se passe comme il faut. Normalement, à la fin de la dernière formule tu dois avoir perçu une image d'un animal. Est-ce que c'est le cas ?
- Oui, j'ai eu l'image d'un lion qui rugissait. Ca veut dire que c'est l'animal qui m'est rattaché ?
- C'est ça. Un lion dis-tu ? C'est intéressant. On va arrêter pour aujourd'hui. Tu as accompli la première étape du processus de métamorphose, la seconde est beaucoup plus longue et demande beaucoup d'entraînement. Tu n'as plus besoin de moi. Tu as ton animal, ce sera plus facile à partir de maintenant.
- Mais comment je dois m'entraîner maintenant ? demanda Harry.
- Il suffit que tu recommences à te concentrer tout en pensant au lion que tu es. Cet entraînement à duré un an pour James et moi, mais tu mettra moins de temps, j'en suis convaincu. Au fur et à mesure de ton rapprochement avec l'animal jusqu'à la métamorphose, tu vas en acquérir les capacités. Ainsi, tu deviendras plus fort et tes instincts et réflexes se développeront.
Harry ne put s'empêcher de sourire.
- Et je vais rugir aussi ? dit-il en riant.
- Ne rigole pas. Il se peut que sur un moment d'énervement tu te mette à hurler comme le lion, donc rugir. C'est pourquoi, il est très important que tu te contrôles. Il ne faut pas que tout le monde sache que tu essaye d'être un animagus.
Harry imagina un rugissement devant Malefoy. Il ne put s'empêcher de rire aux éclats.
- Allons manger, coupa Sirius qui avait comprit, ensuite tu iras dormir.
Il dînèrent et rirent de bon coeur en discutant de choses futiles, puis ils allèrent se coucher. Harry s'endormit aussitôt, tant ses exercices lui avaient coûté. Il ne fit aucun cauchemar, néanmoins il se réveilla en sursaut avec un léger picotement à la cicatrice. Inutile d'effrayer Sirius pensa-t-il, du moins pas tant que je ne connais pas la cause de ce réveil.

Le reste de ses vacances se passa à l'image de sa journée d'entraînement. Le matin, il s'entraînait avec les sortilèges et l'après-midi, il travaillait sa métamorphose. Sous l'oeil attentif de Sirius, il faisait des progrès fulgurants. En quatre jours, il parvint à maîtriser son bouclier de patronus, sans que celui-ci ne diminue son énergie. Il en maîtrisait la durée, la taille et la puissance. Sirius était époustouflé et Harry était assez fier de lui. Devant de tel progrès, il ne tarda pas à avoir une grande confiance en lui. Il améliora ainsi le sort d'attraction de façon à diriger l'objet vers la personne ou le lieu qu'il a choisit, et il créa deux sortilèges : le sortilège de répulsion (« miroiros ») qui lui permet de renvoyer un sortilège peu puissant vers celui qui l'a envoyé, et le sortilège de vision (« omnivisio ») qui lui permet de voir la nuit ou à travers les murs. Ce dernier sortilège me servira pendant mes escapades dans les couloirs du collège la nuit, pensa Harry.
En ce qui concerne la métamorphose en animagus, Harry sentait qu'il se rapprochait du lion. De plus, il pût constater qu'il devenait effectivement plus agile et plus fort. Il constata avec plaisir devant son miroir, qu'il n'était plus le petit garçon maigrichon, mais un jeune homme de 15 ans déjà bien musclé. Certes l'âge et ses match de quidditch l'avait endurci, mais son rapprochement vers le lion devait jouer sur sa musculature. Ces nouveaux réflexes me seront d'un grand secours pour le quidditch, pensa Harry.
C'est ainsi que passèrent 25 jours. Harry s'entraînait et ne faisait que ça. Il avait fait d'énormes progrès. A trois jours de la rentrée, Harry envoya un hibou à Ron et Hermione pour acheter les fournitures. Ils se donnèrent donc rendez-vous au Chaudron Baveur, le lendemain à 11 heures.

V. Le Chemin de Traverse.

Sirius conduisit Harry au Chaudron Baveur et lui donna rendez-vous pour la fin de l'après-midi, puis il le laissa attendre ses amis.
Harry essaya de se dissimuler vers l'arrière du bar, mais une veille dame le reconnu et le salua :
- Bonjour monsieur Potter ! Comment allez-vous. Je suis très heureuse de vous rencontrer enfin !
Aussitôt une foule de gens les rejoignit et Harry se sentait crouler sous les poignées de main et les questions. Heureusement, Hermione et Ron ne tardèrent pas et ils purent partir vers le Chemin de Traverse.
- Ouf ! Je commence à en avoir sérieusement marre de cette célébrité. Comment allez vous, lança-t-il à l'adresse de ses amis amusés.
- Ca va très bien, répondirent-ils. Et toi, comment se sont passées tes premières vraies vacances ?
- C'est génial ! Mais c'est loin d'être des vacances. Mais je vous expliquerai tout plus tard. Allons acheter nos fournitures. Je ne sais pas pour vous, mais moi j'ai aussi besoin de nouvelles robes.
- C'est pareil pour moi, répondit Hermione.
- Moi j'ai celles de Percy, lança Ron, mélancolique. Par contre, Fred et Georges m'ont offert une nouvelle robe de bal. Elle est superbe !
- C'est une bonne nouvelle, répondit Harry, content que les jumeaux n'aient pas oubliés ce qu'il leur avait demandé.
Ils achetèrent donc tout ce dont ils avaient besoin et allèrent ensuite s'asseoir à la terrasse d'un café.
- Cette année, il va falloir travaillé dur, commença Hermione. Nous avons nos BUSE à passer.
- Oh non ! répliqua Ron. J'avais complètement oublié ! Bah, n'y pensons pas maintenant, nous n'y sommes pas encore.
- Tu as tort, répondit Hermione. Il faut travailler dés le début, sinon tu n'y arrivera pas.
- Hermione ! L'année n'a pas encore commencer que tu nous joues déjà ton rôle de préfète. Tu n'étais pas au courant Harry ? Hermione est préfète des Gryffondor !
Hermione était rouge jusqu'à la racine des cheveux.
- Félicitation, répondit Harry. Au fait, pendant que j'y pense, comment ce sont passées tes vacances avec Viktor ?
A ces mots, Ron ne put s'empêcher de sourire comme s'il avait gagné une course.
- Je lui ai dit qu'il valait mieux que l'on reste ami, répondit-elle. Pourquoi tu souris bêtement toi ?!
- Je souris parce que je suis content, répliqua Ron.
- Et pourquoi s'il te plaît ?
- Parce que maintenant je n'ai plus aucune raison d'être jaloux de lui, lui répondit Ron. Il semblait stupéfait de ce qu'il avait dit.
- Oh. Ce fut le seul son qu'Hermione, à nouveau rouge pivoine, put sortir. Et Racontes nous tes vacances Harry.
- Oui, vacontes nous tes racances Harry, répéta Ron, aussi rouge que ses cheveux étaient roux.
Harry ne put s'empêcher d'éclater de rire et les deux autres finirent par rire aussi.
- Et bien, pour mon anniversaire, le directeur m'a envoyé un livre qui me permet d'améliorer et de créer des sortilèges.
- Quoi ! éclatèrent les deux autres. Mais modifier les sortilèges est très difficile, même pour les grands sorciers et je ne parle même pas d'en créer, s'esclaffa Hermione.
- C'est ce que Sirius m'a dit, mais j'ai réussi à modifier le patronus et le sortilège d'attraction et j'ai réussi à créer un sortilège de répulsion et un autre de vision.
- C'est dingue. Je ne crois pas mes oreille, répondit Ron. Tu dois vraiment être un grand sorcier.
- Pas étonnant. Ses parents étaient de grands sorciers et Tu-Sais-Qui à dû lui donner une partie de ses pouvoirs lorsqu'il a essayé de le tuer, expliqua Hermione. C'est pour ça que tu parles fourchelangue.
- Et c'est pas tout. Sirius et Albus Dumbledore veulent que je devienne un animagus et j'ai dû m'entraîner pour ça aussi.
- Tu as réussi à te métamorphoser ? demanda Hermione.
- Pas encore, c'est très dur ! répondit Harry.
- Sais tu quel animal te correspond ?
- Oui. C'est le lion. Tu connais le processus ?
- Un processus ? Je ne comprends rien ! s'exclama Ron.
- Il y a trois phase pour devenir un animagus, expliqua Hermione, je l'ai lu dans un livre. La première consiste à trouver son animal, car chaque sorcier a un caractère qui correspond à celui d'un animal. Pendant cette phase, celui qui veut devenir un animagus doit concentrer son esprit vers ce seul objectif, pendant qu'une seconde personne récite plusieurs formules. La seconde phase est appelée phase de rapprochement. Elle consiste à se rapprocher le plus possible de son animal. Et la troisième phase est la métamorphose.
- Donc, si tu n'as pas encore réussi, tu doit en être à la seconde phase, demanda Ron.
- Je crois oui, répondit Harry.
- Vu ton niveau, je ne pense pas que tu aies beaucoup de mal à obtenir un nombre maximum de BUSE, répliqua Ron sur un ton désabusé. Tu pourras m'aider ?
- Question stupide ! Bien sûr que je t'aiderai. Mais je ne pense pas que je sois si bon que vous le dîtes.
- Quelle modestie ! lança Hermione. Vu les résultat que tu as obtenu en un peu moins d'un mois, la seule chose qui te manque, c'est de la confiance en toi.
- Elle a raison, ajouta Ron. Si nous ne pouvons pas t'aider à devenir encore meilleur, nous t'aiderons à te faire prendre conscience que tu es très doué.
- Merci beaucoup. Harry avait les larmes aux yeux. Mais assez parlé de moi, as tu continué ton entraînement comme gardien ?
- Oui, mais ça na pas été sans mal. Fred et Georges m'ont entraîné avec deux cognards et le souaffle. Ils veulent absolument que j'y arrive. Heureusement que j'avais l'Eclair de Feu, sinon, ils auraient pu me tuer, dit Ron en riant.
- Ce serait formidable que tu fasses équipe avec Harry, lança Hermione. Tu serais superbe en gardien. Euh enfin, je veux dire que tu serait très bien que tu aurais ta place, voilà.
Elle plongea la tête dans son sac en disant qu'elle voulait être sûre de n'avoir rien oublié, mais elle ressemblait à un piment avec des cheveux, et Harry ne pouvait plus voir la limite entre l'implantation des cheveux de Ron et son visage.
- Mmerci, bafouilla-t-il.
Harry était très content de la tournure des choses.
- Oh ! dit-il, il ne faut pas que j'oublie mon rendez-vous avec Sirius. On se voit demain à la gare. Salut ! lança-t-il en s'éloignant avec ses affaires sous le bras.

Il retourna au Chaudron Baveur avec un grand sourire aux lèvres. Enfin, ils ouvrent les yeux pensa-t-il, ce n'est pas trop tôt. Il retrouva Sirius.
- Tout va bien ? demanda ce dernier.
- Tout va très bien Sirius. Hermione et Ron arrêtent enfin de se crier dessus toutes les deux phrases.
- Tu veux dire qu'il
- Disons que c'est en bonne voie, coupa Harry.
Tout deux explosèrent de rire et rentrèrent chez eux. Les vacances étaient finies et les bagages de Harry étaient déjà correctement préparé par Winky.
Le soir ils dînèrent et Harry alla se coucher de bonne heure.

VI. Une intrusion.

Pour la troisième nuit de suite, Harry se réveilla en sursaut avec un faible picotement à la cicatrice. Il était malheureusement habitué à ce genre de réveil, mais normalement il fait toujours un cauchemar avant. Là, rien. Juste un réveil violent.
Qu'est-ce que cela peut signifier, pensa-t-il ? Jusqu'à présent, sa cicatrice « l'avertissait » lorsque Voldemort tuait quelqu'un ou lorsqu'il se trouvait près de lui. Mais normalement c'est une douleur immense qu'il ressent. Là, il ne ressent qu'un petit picotement. Ce qui est sûr, c'est que ça a un rapport avec Voldemort.
Bah, si ça se reproduit à Poudlard, il en parlera peut-être à Dumbledore, pensa Harry. Et encore, cela en vaut-il la peine ? Sûrement que non. Non ! Finalement il ne dirait rien. Inutile d'inquiéter tout le monde pour un léger picotement. Et puis, il ne voulait surtout pas passer pour quelqu'un qui s'effraye pour si peu.
Quelle heure était-il ? Harry regarda sa montre et il vit toujours le même cadran blanc. Il se demanda s'il pouvait connaître l'heure avec sa montre de mage. Aussitôt la montre afficha 5H27. Vraiment, merci Ron. Il avait encore le temps de dormir.
Harry se tournait et se retournait dans son lit. Il ne parvenait pas à retrouver le sommeil et se picotement devenait plus pressant, ce qui l'agaçait prodigieusement.
Que puis-je faire ? se demanda-t-il. Je peux peut-être réviser mes nouveaux sortilèges. Ca me fera passer le temps.
Il prit sa baguette et commença par s'éclaircir la voix : « ateme spero patronum », prononça-t-il doucement en pensant au bonheur qu'il avait éprouvé en voyant entrer Sirius dans la cuisine des Dursley. Aussitôt, une bulle argentée se forma autour de lui. Il l'étudia minutieusement sous toutes ses formes et constata avec plaisir qu'elle paraissait aussi solide et puissante que possible.
« Finite incantatem ». La bulle disparût rapidement et il attendit. Aucune fatigue, ni courbature. Il ne put s'empêcher de sourire. Il maîtrisait son sort. Au sort d'attraction maintenant. Harry voulait que la clef sur sa porte aille sur son bureau.
« Accio clef ate-bureau ». La clef sortit de la serrure et alla se poser sur le bureau aussi silencieusement que possible. Décidément, Albus Dumbledore lui avait fait un cadeau précieux. Harry commença à croire qu'il était vraiment puissant. Les paroles de Ron lui revinrent en mémoire.
« Tu doit avoir confiance en toi ». Son ami avait raison. Il ne devait pas être gêné de sa puissance mais l'accepter comme il avait accepter depuis longtemps son combat contre Voldemort.
Il se demanda alors s'il pouvait déplacer les objets très lourd avec ce sortilège modifier. Après tout, si je peux y penser, cela peut peut-être se faire, pensa-il. Je peux toujours essayer.
« Accio bureau ate-commode ». Le bureau se souleva comme s'il était léger comme une plume et se posa silencieusement sur la commode. Harry n'en revenait pas. Bien sûr, il aurait pu réaliser ça en utilisant le sort ce lévitation, mais ça lui faisait plaisir de le faire avec un sortilège modifié.
« Wingardium leviosa ». Le bureau se souleva et Harry le dirigea avec sa baguette vers sa place habituelle. Mon sortilège est plus pratique, pensa-t-il, car je peux me consacrer à autre chose pendant que le bureau se déplace, alors qu'avec le sort de lévitation, je suis obligé de le diriger et de continuer à me concentrer. Harry était content, content et fier.
« Bon, un dernier sortilège et je me lève. Omnivisio », prononça-t-il. Il voyait à présent comme en plein jour mais également à travers les cloisons de sa chambre. Il tourna la tête et soudain il vit une forme noire se diriger vers la porte d'entrée. Elle sortit une baguette et la porte s'ouvrit.
Harry savait que c'était pour lui que cette personne venait. Il savait également qu'il devait aller prévenir son parrain, mais il ne voulait pas le faire. C'était stupide, mais il voulait se débrouiller tout seul. Ca ne devait pas s'agir de Voldemort, sinon sa cicatrice l'aurait brûlé. En fait, ce picotement devait signifier qu'un Mangemort était dans les parages.
Il allait essayer de le vaincre seul. Sans s'en rendre compte, Harry se rapprochait de son animal et de son caractère. En plus du courage, il avait la volonté de faire ses preuves, et ça, le choipeaux magique l'avait deviné le jour de son arrivée à Poudlard.
Harry voyait toujours la forme noire qui se dirigeait vers l'escalier.
« Finite incantatem », prononça-t-il doucement, et sa vision redevint normal. Il se leva et se dirigea vers sa porte. Il l'ouvrit.
- Qui êtes vous ! cria-t-il. Et que voulez vous ?!
Surpris, l'homme se redressa et esquissa un sourire vainqueur.
- Je vais t'amener à mon maître Potter, comme il me l'a ordonné. Stupéfix !
Harry n'eut même pas le temps de réfléchir. Son instinct et ses réflexes décuplés furent plus rapides.
- Miroiros ! cria-t-il.
Aussitôt, une forme opaque apparut devant Harry et le sortilège se retourna contre l'homme, encore dans l'escalier, qui n'eût pas le temps de l'éviter. Il tomba jusqu'en bas, complètement inconscient.
C'est à ce moment là que Sirius arriva en courant, sa baguette à la main.
- Que s'est-il passé ? Tu vas bien Harry ? Pourquoi ne m'as tu pas appelé ?
- Calme-toi Sirius, je vais bien. Tout à l'heure je me suis réveillé avec un picotement à la cicatrice. Comme je n'arrivais pas à me rendormir, j'en ai profité pour réviser mes nouveaux sortilèges. Lorsque j'ai essayé le sort de vision, j'ai vu à travers le mur de la chambre, cet homme qui ouvrait la porte. Là, j'ai compris que mon picotement signifiait qu'un Mangemort est tout près.
Harry se souvint soudain des paroles de Cornelius Fudge à la fin de l'année précédente : « je n'avais encore jamais entendu parler d'une cicatrice qui puisse jouer le rôle de signal d'alarme ». Idiot borné, pensa Harry.
- Manifestement, ça fait trois jours qu'il est là à attendre puisque ça fait trois nuit que je me réveille avec ce picotement. Ensuite, je me suis levé et je suis sorti. Il m'a attaqué et j'ai eu le réflexe de me protéger. Son sortilège de stupéfixion s'est retourné contre lui et il tombé, et là tu es arrivé.
- Mais pourquoi ne m'as pas tu appelé ? Tu aurais pu échouer et être emmené à Voldemort !
- Je sais. Mais j'ai voulu essayer. C'est bizarre, mais j'étais sûr de réussir.
- Mouais. Sirius paraissait vraiment impressionné par son filleul. En tout cas, bravo pour les réflexes. Apparemment ton rapprochement avec ton animal est de plus en plus précis.
- J'imagine que tu as raison car je n'ai pas eu le temps de réfléchir. Le sortilège adéquat est partit tout seul.
- Je te félicite pour ton courage Harry, mais pas pour ton inconscience. C'était dangereux. Tu lui ressemble beaucoup tu sais.
- Tu veux dire moi et mon Harry n'arrivait pas à finir sa phrase.
- et ton père, continua Sirius. Il aurait sans doute fait la même chose que toi. Il était aussi inconscient et tête brûlée que toi, mais sûrement pas aussi brillant. Ton sortilège de répulsion est très efficace.
- Merci Sirius. Merci beaucoup. Harry ne savait pas quoi dire. Il pensa à un détail. Dis-moi Sirius, la maison n'est pas sous la protection de Dumbledore contre Voldemort ?
- Contre Voldemort oui, mais pas contre les Mangemorts, répondit son parrain. Je vais transplaner avec lui au ministère de la magie pendant qu'il est inconscient. Inutile que tu viennes. Je ne tiens pas que Fudge t'interroge sur ton apprentissage. Moins il y a de monde au courant, mieux cela vaudra pour tous.
- C'est comme tu veux.
- Prépare pour tout à l'heure. Je ne serai pas long.
Sirius transplana et disparut avec son prisonnier qu'il avait préalablement attaché.
Harry était très fier de lui. Il avait réussit à vaincre tout seul un Mangemort, et avec un sortilège qu'il avait créé en plus. Mais il n'avait pas le temps d'y réfléchir. Il s'habilla et mangea ce que Winky avait préparer pour le petit déjeuner. Il rassembla ensuite ses affaires et attendit Sirius, qui ne tarda pas.
- Voilà. Je leur ai dit qu'il était entré chez moi et que j'avais dû le stupéfixer. Ne m'en veux pas, mais c'était le seul moyen pour qu'ils ne t'interrogent pas.
- Tu as eu raison, et il n'y a absolument aucun problème, répondit Harry.
- Après l'interrogatoire, ils ont appris qu'il était une nouvelle recrue de Voldemort et qu'il fallait qu'il te ramène vivant pour faire ses preuves. Voldemort a sans doute voulu tester la protection qu'il y avait autour de toi, et tant mieux si tout le monde croit que tu as besoin de quelqu'un pour te protéger.
- Que vont-ils faire de lui ? demanda Harry qui faisait semblant de ne pas entendre un autre compliment de son parrain.
- Ils l'emmènent dans une nouvelle prison. J'ai appris que les détracteurs d'étaient ralliés à Voldemort et que les prisonniers d'Azkaban s'étaient tous évadés.
- C'est plutôt une mauvaise nouvelle ça.
- En effet, répondit Sirius, mais n'y pensons plus. Ca ne changera rien si on s'inquiète. Tu es prêt ? Le temps presse et il faut encore arriver à la gare.
- Je suis prêt, répondit Harry. On peut y aller.
Ils chargèrent ses bagages dans la voiture et partirent pour King Cross. C'est enfin la rentrée, pensa Harry.

VII. La rentrée.

En chemin, Harry remarqua que la voiture de son parrain semblait dotée des même caractéristiques que celles du ministères. En effet, à chaque feux rouge, elle se retrouvait en début de file et elle échappait à la circulation, ce qui leur permit de ne pas arriver en retard à la gare.
Une fois à King Cross, Harry chargea ses bagages ainsi que la cage d'Hedwige sur un chariot. Il se tourna alors vers son parrain.
- Au revoir Sirius, dit-il, non sans une certaine émotion dans la voix. Et merci encore pour ces vacances parfaites. Elles furent les meilleures de ma vie.
- Merci à toi Harry. J'ai moi-même passé de très bonnes vacances. Néanmoins, nous nous reverrons bientôt, je peux te l'assurer.
- Mais
- Tu verras, coupa Sirius. Dépêche-toi, sinon tu vas rater ton départ.
- Bon. A bientôt alors. Il embrassa son parrain et partit en direction du quai 9
3/4.
Une fois à la grille qui séparait les quais 9 et 10, il rencontra Ron et Hermione qui semblaient l'attendre.
- A te voilà enfin, s'exclama Hermione. Tu as failli arriver en retard.
- Comment vas-tu ? demanda Ron.
- Je vais très bien, répondit Harry. Il faut que je vous raconte ce qui m'est arrivé tout à l'heure.
- Tu nous raconteras plus tard, coupa Hermione. Sinon, on va rater le train.
Ron sourit à Harry d'un air qui se voulait compatissant et ils foncèrent tous les trois vers la grille de séparation. Une fois la grille traversée, les trois amis se trouvèrent sur le quai 9
3/4, où un long train semblait sur le point de partir. Ils montèrent dans le dernier wagon et trouvèrent un compartiment vide où ils rangèrent leurs bagages et s'installèrent. La locomotive siffla et le train commença sa longue route vers Poudlard.
- Alors, qu'avais-tu à nous raconter ? demanda Ron avec un ton plein d'intérêt.
Harry se mit à leur raconter les évènements de la nuit passée sous les regards ébahis de ses deux amis.
- Vraiment, finit par dire Hermione sur un ton réprobateur, tu n'as pas du tout été prudent, comme d'habitude.
- Je dois reconnaître qu'elle a raison, ajouta Ron. Qu'aurais-tu fait si ton sort n'avait pas fonctionné ?
- J'étais sûr qu'il allait marcher. Et puis, il s'est lancé tout seul, si je puis dire.
- J'imagine qu'on ne peux que te féliciter, dit Ron. Tout comme l'a fait Sirius. Mais une ombre sombre et soucieuse passa sur son visage.
- Qui a-t-il ? demanda Harry. Tu es tout pensif.
- As-tu vu le journal ce matin ? demanda-t-il.
A ces mots Hermione parut également tendue.
- Eh bien, comme vous avez pu le constater, je suis arrivé un tout petit peu en retard. Ma réponse est donc non. Pourquoi ? Qu'avez vous ?
Ron lui montra la première page de la Gazette du Sorcier où l'on pouvait lire en première page Vous-Savez-Qui est de retour ! en caractères gras. Harry prit le journal des mains de son ami et lu l'article :
C'est officiel ! Cornelius Fudge a fait une déclaration tôt ce matin, disant que Celui-Dont-On-Ne-Doit-Jamais-Prononcer-Le-Nom, qui avait disparu depuis 14 années, était de retour. Il semblerait qu'il a réussi à attirer vers lui les tristement célèbres Détraqueurs, qui étaient les gardiens d'Azkaban. Le ministre de la magie nous a déclaré que le Maître des Ténèbres avait envoyé un message au ministère disant qu'il allait finir son travail sur la famille Potter et ce dans les plus brefs délais. Le ministre a précisé par ailleurs, que le seul survivant de cette famille, qui n'est autre que le célèbre Harry Potter, était parfaitement en sécurité à Poudlard, où le puissant Albus Dumbledore le protègerait. En attendant, les aurors se sont remis au travail, malgré le danger qu'ils encouraient. Allons-nous de nouveau vers une époque terrible ? Seul le temps nous le dira.
Un envoyé spécial.
- Vous savez, commença Harry, j'étais vaguement au courant du retour de Voldemort.
- Oui, bien sûr, mais là c'est officiel, dit Ron.. Et puis savais-tu que les Détraqueurs l'avaient rallié ?
- Je l'ai appris ce matin par Sirius. Mais de toute façon, nous serons en sécurité à Poudlard.
- Tu as sans doute raison, approuva Ron.
Hermione se leva d'un coup, à la grande surprise de Ron et Harry.
- Je ne peux malheureusement pas rester avec vous plus longtemps, déclara-t-elle. En tant que préfète, je dois vérifier que tout aille bien avec les autres préfets. Nous parlerons plus tard.
- Tu nous rejoindras plus tard ? demanda Ron timidement.
- Oui, ne t'en fais pas, répondit-elle en rougissant.
Une fois partie, Harry se tourna vers son ami.
- Eh bien, je constate que tu ne te disputes plus avec elle, improvisa-t-il d'un air faussement innocent.
- Ah bon ? Je n'avais pas remarqué. Et il se mit à rougir fortement.
- Ne te moque pas de moi, continua Harry. Il est évident que vous vous plaisez.
- Tu crois ? demanda Ron sur un ton plein d'espoir.
- Quoi ? Tu veux dire que tu ne remarques rien d'inhabituel dans sa façon de te regarder ?
- Nnon, absolument pas. Elle me regarde comment ?
- Elle me regarde comment ? caricatura Harry. C'est simple, Hermione te regarde comme toi tu la regardes. Je ne pense pas pouvoir être plus clair.
- C c'est plutôt une bonne nouvelle, répondit Ron en regardant ses chaussures comme si elles se mettaient à chanter. Je dois t'avouer que je suis amoureux d'elle depuis un petit moment déjà.
- Et bien fais quelque chose rapidement, parce que ça se voit beaucoup vraiment beaucoup, répéta-t-il en riant.
Et Ron éclata également de rire.
C'est à ce moment là que la porte du compartiment s'ouvrit et laissa apparaître Malefoy, encadré par ses inséparables gardes du corps à cervelle de moineau, Crabbe et Goyle.
- Alors Potter, dit-il de sa voix traînante, toujours accompagné de ton petit rouquin à ce que je vois. Ses deux comparses éclatèrent d'un rire gras.
- Alors Malefoy, répondit Ron, toujours accompagné par les seules personnes plus stupides que toi ?
Les deux géants cessèrent immédiatement de rire et tâtèrent leurs gros poings.
- Je ne t'ai rien demandé Weasley ! Je ne parle pas à un pauvre rouquin amoureux d'une sang-de-bourbe. Ron se leva rouge de colère mais il fut arrêté par les deux armoires à glace. Et toi Potter, tu ne peux pas te défendre tout seul ? Tu as toujours besoin de quelqu'un, hein ?
Il s'arrêta en voyant le journal sur la banquette.
- Tu vas faire comment sans Dumbledore ici ? reprit-il de sa voix traînante. Tu vas te mettre à crier ou tu vas t'évanouir?
- Méfie toi Malefoy, répondit enfin Harry. Tu risques de te retrouver avec des pustules sur le visage, comme l'an dernier. Tu te rappelles ?
A ces mots Malefoy sortit sa baguette mais les jumeaux Fred et Georges Weasley arrivèrent.
- Tiens, voilà les idiots de service ! lança Fred.
- C'est drôle. J'aurais plutôt dit les lâches, puants, stupides et bouseux de service, ajouta Georges.
- Oui, tu as raison Georges. Je me suis trompé.
Crabbe et Goyle sortirent à leur tour leur baguette mais Malefoy les rappela à l'ordre.
- Inutile de s'attarder ici ! dit-il. Mais vous ne perdez rien pour attendre. Les temps changent vous savez.
- Alors c'est toi qui va bientôt te mordre les doigts répondit Harry. Maintenant tire-toi avec tes gardes du corps, ou vous ressemblerez bientôt à des calculatrices.
Les trois serpentards partirent en marmonnant quelque chose et les jumeaux entrèrent dans le compartiment.
- Je suis stupide, dit Ron.
- Pourquoi dis-tu ça ? demanda Fred. Je pense que vouloir taper Malefoy est plutôt la preuve d'une grande intelligence.
- Il a dû m'entendre dire que je suis amoureux d'Hermione, répondit Ron.
- Bah, de toutes façons, il l'aurait appris tôt ou tard, rétorqua Georges.
- Parce que vous êtes au courant ? demanda Harry.
- Toute la famille l'est, dirent les jumeaux en riant. Tu aurais vu son comportement à la maison depuis qu'il a reçu une lettre d'Hermione lui disant que Krum était juste un ami. Il était tout le temps dans les nuages, même en s'entraînant au quidditch. Mais ça ne l'a pas empêché de devenir très bon gardien.
- Meilleur que Dubois je pense, approuva Georges. Surtout avec l'Eclair de Feu que tu lui as donné Harry.
Ron semblait s'enfoncer dans son siège. En le regardant, tous éclatèrent de rire et Ron sourit jusqu'aux oreilles qui étaient rouges fluorescentes.
Au moment où Hermione revint, les jumeaux s'en allèrent en riant.
- Pourquoi rient-ils bêtement ces deux là ? demanda-t-elle.
- Pour rien, répondit Ron en essayant d'être convainquant. N'est-ce pas Harry ?
- Oui, tu as raison, approuva Harry en étouffant un éclat de rire. Tout va bien dans le train mademoiselle la préfète ?
- Tout va très bien, répondit Hermione sans relever l'ironie de la question. Les premières années sont un peu nerveux. Mais je les ai rassurés. C'est aussi mon rôle.
- Nous, nous avons eu la visite de Malefoy, dit Ron.
- Oui. Il t'a insulté et Ron a failli réussir à lui arracher la tête, ajouta Harry en exagérant juste ce qu'il fallait.
- Tu as fait ça ? demanda Hermione à Ron.
- O oui. Mais c'était facile tu sais.
- Merci Ron. J'apprécie beaucoup tu sais, lui dit-elle en posant sa main sur la celle de Ron, qui ressemblait à un grand feu rouge.
Un silence s'instaura pendant lequel ils se regardèrent profondément, oubliant complètement Harry.
- Un ange passe, dit ce dernier. Vous savez que vous êtes mignons tous les deux, ajouta-t-il en riant.
- Merci, dit Hermione en retirant sa main.
Mais Ron, n'écoutant que son courage, ne voulu pas en rester là. Il se rapprocha d'elle et l'embrassa sous l'oeil stupéfait de son meilleur ami. Ron s'éloigna et Hermione ouvrit les yeux.
- Désolé, murmura-t-il. Mais si je ne l'avais pas fait, je serais devenu fou.
- Tu as eu raison, répondit-elle. C'était parfait. Et si tu ne l'avais pas fait, c'est moi qui t'aurais embrassé.
Sur ces paroles il s'embrassèrent à nouveaux. Harry était de plus en plus gêné et il regarda par la fenêtre.
- Oh ! Une vache ! Vous avez vu ? s'écria-t-il sur un air faussement passionné sur ce qu'il venait de dire.
Ils éclatèrent tous les trois de rire.
- En tout cas félicitation, ajouta Harry. Je suis sincèrement heureux pour vous. Je dois vous avouer que j'avais hâte de vous voir ensemble.
- Merci, répondirent-ils tous les deux, main dans la main.
Le reste du voyage ne fut que rire et tendresse. Une demi heure avant l'arrivée du train, ils se changèrent et mirent leur robe de sorcier. Bientôt l'immense château était en vue.
- Enfin, intervint Harry, j'étais pressé de revenir. Je commence à avoir très faim !
- Oui, moi aussi, approuva Ron.
- Vous ne pensez donc qu'à manger tous les deux ! s'écria Hermione ironiquement alors que son ventre émit un gargouillement terriblement fort.
C'est dans un fou rire qu'ils quittèrent le train et virent Hagrid, armé d'une énorme lanterne.
- Bonsoir ! Comment allez vous tous les trois ?
- Bonsoir Hagrid, répondit Harry. Nous allons tous très bien. Il regarda Ron et Hermione et le géant suivit son regard.
- Oh ! Je vois. Bon, hem, je dois accompagner les premières années. On se verra plus tard. Bon ! Les premières années avec moi ! cria-t-il. Les autres, vous prenez les voitures.
Il s'éloigna vers le grand lac avec un groupe d'élève. Hermione, Ron et Harry montèrent dans la première voiture en compagnie de Fred, Georges et Ginny, qui ne semblait plus gênée de parler lui parler.
- Elle a passé l'été avec Neville, lui dit Ron. Depuis qu'ils sont allés au bal ensemble l'année dernière, ces deux-là ne se lâchent plus.
- Tu ne vas pas le dire à toute l'école quand même ! cria Ginny. Il est très gentil avec moi, c'est tout, ajouta-t-elle en rosissant dangereusement.
Ils rirent tous de bon coeur. Décidément, cette année commence très bien, pensa Harry pendant que leur voiture faisait route vers le château.
- Quand vas-tu organiser la sélection pour le poste de gardien ? lui demanda Georges.
- Je ne sais pas encore, répondit Harry. Ce qui est sûr, c'est que ce sera dans le premier mois car la saison commence dans un peu moins de deux mois, ce qui nous laisse peu de temps pour nous entraîner.
- Tu vas voir qu'il va devenir un capitaine encore plus obstiné que Dubois, dit Fred à Georges en riant.
Ils n'eurent pas le temps de discuter davantage car leur voiture venait de s'arrêter. A la gigantesque porte d'entrée du château, se tenait le professeur McGonagall qui semblait les attendre.
- Miss Granger, Mr Weasley et Mr Potter, suivez-moi s'il vous plaît.
Etonnés, ils suivirent leur professeur de métamorphose jusqu'à son bureau.
- Asseyez-vous, dit-elle en montrant trois chaises côte à côte.
- Excusez-moi professeur, mais qu'avons nous fait, se risqua à demander Ron.
- Ne vous en faîtes Mr Weasley, je suis pas là pour déjà vous gronder, mais pour vous parler.
Les trois amis devinrent alors attentifs, s'attendant à une mauvaise nouvelle.
- Tout d'abord, allez vous bien Mr Potter ? demanda-t-elle d'une voix douce et inquiète. J'ai lu le journal de ce matin et
- Je vais bien, coupa Harry. Je vous assure que je vais bien professeur.
- Tant mieux, répondit la directrice des Gryffondors sur un ton étonné. J'ai appris que vous avancez très rapidement dans votre entraînement, continua-t-elle sur un ton plus relevé. Je vous en félicite mais je vous demande de continuer et de ne surtout pas vous relâcher. Le directeur, moi-même et quelques autres personnes pensons que vous êtes une carte maîtresse contre VVoldemort. Le professeur semblait lutter pour prononcer son nom, mais elle reprit vite de l'assurance.
Harry ne put s'empêcher de rougir.
« Quant à vous, Miss Granger et Mr Weasley, j'imagine que vous êtes naturellement au courant de tout ce qui touche votre ami, continua le professeur. » Les deux concernés firent un signe d'approbation. « Aussi, le directeur Dumbledore et moi-même avons pensé qu'il était très important de le soutenir dans sa tâche. Pour cela je vous ai aménagé un temps dans votre semaine de cours pour que vous puissiez vous entraîner avec Mr Potter. Je pense que c'est la meilleure solution ».
Hermione, Ron et Harry n'en crurent pas leurs oreilles.
- Oh merci professeur, dirent-ils simplement.
- Il n'y a pas de quoi. Les temps vont être difficiles et je pense qu'il vaut mieux vous préparer car, puisque vous êtes très proche d'Harry, vous risquez d'être touché, plus que quiconque. Vous pouvez rejoindre vos camarades dans la Grande Salle à présent.
- Oui professeur. Merci.
Et il quittèrent la pièce sous un oeil compatissant du professeur McGonagall. En chemin, Ron ne pouvait plus se contenir.
- C'est super ! On va pouvoir s'entraîner avec un des plus grands sorcier de ce monde ! s'exclama-t-il.
- Ron ! Ne dis pas ça, protesta Harry. Ce n'est pas vrai.
- Ca doit l'être s'ils te demandent tous de t'entraîner ainsi, rétorqua Hermione. Et puis-je dois avouer que je suis moi-même très contente de pouvoir travailler avec toi. Mais qu'as-tu Harry ?
Leur ami s'était arrêté de marcher et semblait plus malheureux que jamais.
- Je m'en veux, dit-il. Vous êtes en danger à cause de moi. Vous n'avez pas l'air de vous rendre compte. Vous risquez de mourir. Et si c'est le cas je ne me le pardonnerai jamais.
- Détrompes-toi, répondit Ron. Je sais tout à fait quels dangers nous courons. Mais tu sembles oublier que cela fait quatre ans que nous le courons ce danger. Rappelle-toi. Et puis, de toute façon, ce n'est sûrement pas de ta faute. Ca ne sert à rien de culpabiliser.
- C'est vrai, approuva Hermione. De plus nous préférons lutter avec toi plutôt qu'attendre de savoir si tu survis à telle nouvelle épreuve, ou si tu as échoué.
- Merci, murmura Harry. Vous êtes de vrais amis.
- Bah, n'en parlons plus et allons manger, répondit Ron.
Il embrassa Hermione doucement et ils entrèrent tout souriant dans la grande salle.

Si vous avez des informations sur ce roman, communiquez les à :

roland.ernould@neuf.fr

Elles figureront à cette place avec votre adresse.
Mis en ligne le 11/12/01

 

Le second film de Colombus, avec les mêmes personnages, est en cours de tournage et devrait sortir en octobre 2002.

Kenneth Branagh a rejoint la distribution et sera Gilderoy Lockart, auteur réputé dans le monde de la sorcellerie et professeur de self-défense magique.

Le mystère est complet sur l'horrible créature qui réside dans la chambre des sorciers

Le scénariste Peter Kloves écrit actuellement l'adaptation du troisième film. On ne connait pas encore le metteur en scène.

 

Voir sur ce site :

LE MONDE DE HARRY POTTER : pourquoi vous êtes, ou vous serez, atteint par le virus anglais H.P.

étude.

Petite encyclopédie pottermaniaque.

La note critique sur le film de Chris ColumbusHarry Potter à l'école des fans

Warner Bros a entrepris l'adaptation cinématographique du premier volume, Harry Potter à l'école des sorciers. Le film, dirigé par Chris Columbus (Mrs. Doubtfire, Maman j'ai raté l'avion 1 & 2, Neuf mois...), est sorti aux USA et Grande-Bretagne le 16 novembre 2001, en France le 5 décembre 2001. La musique est de John Williams (La Guerre des Étoiles, Jurassic Park, Maman j'ai raté l'avion, La liste de Schindler). Acteurs : John Cleese (ex-Monty Python), Maggie Smith, Alan Rickman et Richard Harris.

 

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