Autres notes de lecture.
Une nouvelle
collection pour un large public
Gallimard, FOLIO SF
Ce n'est pas la première fois que
Gallimard entre dans le monde de la science-fiction.
L'éditeur s'était, dans les années cinquante
(1951-1964), associé avec Hachette pour créer
Le Rayon
Fantastique, la première grande
collection spécialisée en France (119 volumes). Elle a
publié de grands auteurs (Asimov, Clarke, Heinlein, Simak, Sturgeon, Van Vogt), mais une ligne
éditoriale peu cohérente, association du pire et du
meilleur, due aux divergences entre les deux maisons
d'édition. Une autre collection ambitieuse et
réputée fut celle de Présence du futur,
chez Denoël (1952-2000) Un
solide fond de classiques du genre, une grande place accordée
aux nouveaux venus de la SF américaine, la publication des
meilleurs auteurs français, en tout plus de 600 titres. En
1989, une collection jumelle grand format a vu le jour chez
Denoël en 1991, Présences. Il y a
quelques mois, après près de cinquante ans de
présence continue et remarquée sur le marché, la
collection a été arrêtée et le fonds
repris par Gallimard.
Une partie de ce fond se retrouve dans la
collection Gallimard Folio
SF, nouvelle aventure de Gallimard, qui a
dû se souvenir qu'il avait été un pionnier.
Format livre de poche, prix réduit, couverture mauve avec un
grand dessin au recto et une présentation au verso, cette
collection est pain bénit pour les nouveaux amateurs qui
veulent se lancer dans la collection des titres
éprouvés. Les nouveaux amateurs, car, il faut bien le
dire, la seule nouveauté des trente volumes sortis en un
trimestre ne comporte qu'un inédit, même pas un roman,
un guide de lecture de Francis Valéry qui peut avoir son
utilité. La collection a repris la plus grande partie des
livres édités par Denoël, auxquels se
trouvent ajoutées quelques titre provenant des
éditions
L'Atalante.
C'est à l'intention des nouveaux lecteurs
qu'a été dressé cet inventaire des trente
premiers volumes, dont le rappel des titres réveillera de bons
souvenirs chez les amateurs avertis.
Une excellente collection
à bas prix, indispensable à tous ceux qui veulent
connaître les classiques du genre, et des modernes, sans
dépense excessive.
Douglas Adams (1952), Le Guide galactique (1979), n° 21.
Dérivé d'un feuilleton radiophonique
écrit pour la BBC, son routard galactique raconte les
aventures très particulières d'Arthur Accroc, qui a
appris que la Terre, située dans une déviation
cosmique, n'en a plus pour longtemps à exister. Arthur Accroc
se voit amené à se poser des questions sur le sens de
l'univers. Dans un cadre insensé, il trouve une réponse
aussi folle que le climat de la série, puisque est ce titre
est le premier de la série de cinq volumes.
Jean-Pierre Andrevon (1937), Gandahar (1969),
n° 13.
Ce roman d'un auteur gauchiste et
écologiste nous décrit le monde bucolique de Gandahar,
où on se déplace à dos de libellule, en
cultivant les loisirs et les arts. Èvidemment, des robots, des
hommes-machines, viennent agressivement bouleverser ce monde
paisible. Ce roman de la quiétude et de la tranquillité
qui tombe dans le désordre est proche de l'heroic
fantasy.
Isaac
Asimov (1920-1992), Fondation
(1951), n° 1, et Fondation et Empire
(1952), (n° 2).
Un des chefs d'oeuvre les plus solides de la
science-fiction traditionnelle, qui a renouvelé le
space-opera. Il allie la rigueur, l'ampleur et la puissance de la
construction, dont l'action se passe en l'an 11.988, dans le royaume
de Trantor, dont l'existence est mise en péril. Deux
fondations, l'une oficielle, l'autre occulte, tentent de modifier les
temps à venir. Ces romans seront suivis par plusieurs autres,
ainsi que des nouvelles, qui forment un vaste ensemble permettant de
survoler un millénaire.
Iain Banks (1954), ENtreFER (1988),
n° 23.
Cet étrange roman hors-norme mêle des
fragments biographiques et des récits de rêves, qui
décrivent un homme frappé d'amnésie dans un
monde singulier, dont la vie insolite est concentrée sur un
pont qui se modifie, sans origine et sans issue. Avec sa structure
éclatée, ses aspects oniriques inhabituels, ce roman
complexe et rare, à caractère expérimental,
appartient aussi bien au domaine de la science-fiction qu'à la
littérature blanche
Ray Bradbury (1920), Fahrenheit451
(1953), n° 3.
Cette référence à la
température de combustion du papier symbolise une
époque où on brûle tous les livres, dans le
désir de détruire le savoir qu'ils contiennent, dans un
monde totalitaire à celui de Orwell, 1984. Un corps de sapeurs
pompiers spécial est chargé de cette destruction, mais
un pompier rebelle organise la résistance, et les rebelles
à l'ordre établi apprennent les livres par coeur, pour
sauvegarder le savoir humain.
Fredric Brown (1906-1972),
Martiens, go
home! (1955), n° 6.
Ce classique de la science-fiction humoristique se
double d'une pensée subversive. Un écrivain de SF
trouve à sa porte un petit bonhomme vert, qui fait rencontrer
les siens, curieux, agités, passant entre les murs. Ils se
faufilent partout, connaissant tous les secrets, même les plus
intimes, et sont franchement insupportables. Après des
aventures délirantes, les Martiens repartent comme ils sont
venus.
Serge Brussolo (1951), Le syndrome du scaphandrier
(1991), n° 12.
Métaphore du métier
d'écrivain populaire, faisant fantasmer le plus grand nombre,
ce roman est celui d'un chasseur de rêves, fouillant les
profonderus de l'inconscient, et capable de matérialiser les
ectoplasmes qu'il produit. Par nécessité
économique, il les vend sur les marchés de l'art. Une
réflexion intéressante sur les conditions
extrêmes de la perception du réel par l'imaginaire d'un
créateur.
Orson Scott Card (1951), 1 - Le septième fils (1987), n° 14. 2 -
Le prophète
rouge (1988), n° 15. 3 -
L'apprenti (1989), n° 16.
Card réinvente l'Amérique des
pionniers dans cette uchronie qui raconte la vie d'Alvin qui, comme
tous les septièmes fils de septièmes fils,
possède les immenses pouvoirs surnaturels bienfaisants du
Faiseur, qu'il met au service des autres et du bon droit. Face
à lui se dresse le Défaiseur, voué au mal, qui
va chercher à l'éliminer avant qu'Alvin ait
maîtrisé ses dispositions cachées. Dans les trois
premiers volumes de la saga, Alvin passe de l'enfance à
l'adolescence
Philip K. Dick (1928-1952),
Substance
Mort (1977), n° 25.
Un drogué qui a des hallucinations
décrit le monde paranoïaque dans lequel il se trouve
enfermé, ses hallucinations, sa conviction qu'il est
parasité (il se douche constamlment), et autres comportements
du même genre. Ce roman écrit pour dénocer la
drogue en hommage à ses amis qui en sont morts, sombre,
sarcastique et poignant, avec des préoccupations
écologiques et politiques, est une interrogation sur le sens
de la vie humaine.
Jack Finney (1911-1995),
L'invasion des profanateurs
(1955), n° 27.
Des cosses venues de l'espace se substituent aux
humains, dont ils prennent l'apparence, absorbant leurs souvenirs et
leur âme. Ces doubles ne connaissent ni amour, ni passions, ni
émotions. Ce roman développe le thème de
l'envahisuer insidieux, qui nous menace sans que nous nous en
rendions compte. Les commentateurs y ont trouvé aussi bien la
métaphore du communisme que du mac-carthisme.
Michel Grimaud [Marcelle Perriod (1937)
et Jean-Louis Fraysse (1946)], Malakansâr, n°
29.
Ce pseudonyme dissimule un couple
d'écrivains, qui écrivent en collaboration depuis plus
de trente ans et joignent la richesse de l'imagination à la
qualité du style. Dans un climat de conte oriental, un
fasciné de légendes part à la recherche de
Malakansâr, la mythique ville des dieux, avec un pêcheur
qui veut trouver l'équivalent humain d'une statuette d'une
étrange et une femme esclave qui les suit, avec le secret
espoir de retrouver son peuple méprisé mais
détenteur d'une sagesse antique, dans une triple quête
de l'amour, de la vérité et de
l'identité.
H.P. Lovecraft (1890-1937)
La couleur tombre du ciel
(1927), n° 4.
Outre , ce volume renferme tois autres nouvelles :
L'Abomination de Dunwich (1928); Le Cauchemer
d'Insmouth (1932); Celui qui chuchotait dans les
ténèbres (1932). Le monde
des Grands Anciens du mythe de Cthulhu, sur un fond de
science-fiction quant au fond, et de fantastique quant à la
forme. Ces chefs d'oeuvre d'un auteur parmi les plus grands du genre
sont incontournables.
Richard Matheson (1926), L'homme qui
rétrécit (1956), n°
22.
Le rapetissement d'un personnage qui de jour en
jour voit sa vision du monde qui l'entoure changer, ses proches
l'abandonner, dans un monde où ses repères sont en
constante modification. Sa lutte contre les animaux (chat, moineau,
araignée) devenus des monstres pour lui est palpitante. Un
classique, dont la psychologie d'un homme en perdition est
solide.
Michael Moorcock (1939), Gloriana ou La reine
inassouvie (1978), n° 28.
La plus grande partie de l'oeuvre de cet auteur
est caractérisée par l'heroic fantasy. Moorcock est
attiré par les univers parallèles et éprouve la
fscination des jeux du temps. Gloriana amorce un virage en se situant
dans un passé victorien et uchroniquze, qui préfigure
le steampunk.
Mike Resnick (1942), Kirinyaga
(1989), n° 24.
Au XXIIe siècle, Kirinyaga, nom que portait
le mont Kenya quand il était encore la montagne sacrée
où siégeait Ngai, le dieu des Kikuyus, une colonie
utopique s'est créée sur des planétoïdes
terraformés dépendant de l'administration. Koriba, son
fondateur, un intellectuel d'origine kikuyu, qui ne se
reconnaît plus dans un Kenya profondément
occidentalisé, veut y faire revivre les traditions ancestrales
de son peuple. Il devra subir la logique implacable de la
réalité qui détruit rêves et utopies. Saga
d'une dizaine de volumes, qui allie poésie et profonde
humanité.
Mary Shelley (1797-1851),
Frankenstein ou Le
Prométhée moderne (1818),
n° 5.
Ce roman de terreur à base scientifique,
prototype du roman de spéculation scientifique moderne et une
des oeuvres fondatrices du genre, se trouve à l'origine d'un
mythe moderne, constamment repris avec le même succès
par le cinéma. On ne présente plus Frankenstein, encore
que beaucoup confondent le nom de l'imprudent docteur, fasciné
par les mystères de la vie, à la créature
anonyme qu'il a fabriquée.
Olivier Sillig (1951), Bzjeurd (1995) ,
n° 26
Les limbes, paysage de dunes grises, un monde fait
de boue, engloutissent l'imprudent qui ne les connaît pas.
Rentrant au pays, Bzjeurd trouve son village détruit et ses
habitants assassinés. Désireux de se venger, il se rend
à Kazerm, forteresse ténébreuse au coeur des
limbes dont nul ne sait la raison d'être. Ce premier roman de
l'auteur, peintre et scénariste, nous fait vivre dans un monde
obsédant, un parcours étrange et comme
halluciné, en apporte à la science-fiction une
contribution originale.
Robert Silverberg (1936),
Gilgamesh, roi
d'Ourouk (1984), n° 18.
Ce roman est un essai de réécriture
d'une épopée mésopotamienne vieille de quatre
millénaires, tentant de concilier sacré et fantastique.
Il fait partie d'un cycle décrivant des tragédies
collectives et personnelles, sur le thème de la crise de
l'identité et de la difficulté à communiquer.
Gilgamesh, le héros de ce premier roman, se retrouve en enfer
à la recherche d'Enkidon, son compagnon
légendaire.
Dan Simmons (1948), L'Échiquier du mal (1989), n° 9 et n° 10.
Ce thriller fantastique glaçant est
l'oeuvre d'un auteur aussi bien connu dans le domaine de la
science-fiction (Les Chants
d'Hypérion, Endymion). Ce copieux volume de
mille pages nous présentent des mutants, véritables
vampires psychiques, qui se nourrissent de la violence du temps. Ils
tirent les ficelles de l'histoire par pions humains interposés
et se livrent à une guerre impitoyable.
Norman Spinrad (1940), Le Printemps russe (1991), n° 7 et n° 8.
Ce roman est une conséquence de la crise
causée aux USA, après l'assassinat de Kennedy, et la
fin lamentablke de la guerre du Vietnam. Certains, comme Spinrad, se
détournent des USA et se prennent à rêver
d'Europe (Spinrad vit actuellement à Paris). Il imagine un
futur où l'URSS entre dans le marché commun pour
contrebalancer la politique fascisante d'une Amérique seulemnt
soucieuse de ses intérêts.
John Varley (1947), Persistance de la vision, (1978), n° 17, nouvelles, avec un second recueil
Dans les palais des rois
martiens (1979).
Ces nouvelles évoquent un futur où,
pour coloniser les planètes du système solaire,
l'espèce humaine subit des transformation (tantôt
mâle ou femelle). On peut devenir prisonnier d'un monde
virtuel, ou être poussé à la folie dans une
station spatiale. Beaux textes d'un auteur qui allie la richesse de
l'imagination à la recherche dans l'écriture, et qui se
montre attentif au destin de ses personnages.
Stefan Wul (1922), Oms en série (1957), n° 11.
Les hommes sont devenus des
dégénérés, les «Oms», que des
extraterrestres traitent en animaux familiers, jusqu'au moment
où ils se révoltent. Des histoires baroques et
flamboyantes d'une humanité en péril, écrites
avec sensibilité.
Roger Zelazny (1937-1995),
Les neuf princes d'Ambre
(1971), n° 19 et Les fusils d'Avalon (1972), n° 20.
Ces deux premiers volumes d'une saga qui en comporte dix se situent
sur une terre, le monde d'Ambre, dont la nôtre n'est que
l'ombre. Ambre est le monde réel, la source de tous les autres
univers qui n'en sont que des copies, des reflets, univers qui ne
poeuvent être visités que par les princes d'Ambre. Cette
oeuvre de science-fantasy, baroque et épique, avec ses
sorciers et sa magie, s'éclairent par des
références aux mythes anciens.
Cette collection, dont les ouvrages sont
édités à un rythme rapide (3 par mois), comporte
également un inédit :
Francis Valéry
(1955), Passeport pour les
étoiles (2000), n° 30.
Francis Valéry est aussi bien connu pour
être de ceux qui ont infatigablement promu la science-fiction
ces dix dernières années. Romancier titulaire de deux
prix Rosny Aîné, critique littéraire dans
diverses revues et directeur de collection, il dispose de tous les
éléments pour faire un tour d'horizon de la SF. La
plupart des classiques figurent dans le guide, mais une part belle
est faite aux dix dernières années, avec des choix
cependant partiaux. Présentés clairement, mais sans
recherche, l'historique et la sélection intéresseront
évidemment les fans de l'auteur, mais aussi tous ceux qui
voudraient aborder la SF avec des bases suffisantes.
31. Isaac Asimov, Seconde Fondation
32. Philippe Curval, Congo Pantin
33. Mary Gentle,
Les Fils de la Sorcière
34. Richard Matheson, Le jeune homme, la mort et le temps
35. Douglas Adams, Le Dernier Restaurant avant la Fin du Monde
36. Joël Houssin, Le Temps du Twist
37. H.P. Lovecraft, Dans l'abîme du temps
38. Roger Zelazny, Le signe de la licorne
39. Philip K. Dick et Roger Zelazny, Deus irae
40. Pierre Stolze, La Maison Usher ne chutera pas
41. Isaac Asimov, Fondation foudroyée
42. Fredric Brown, Une étoile m'a dit
43. Francis Berthelot, Rivage des intouchables
44. Gregory Benford, Un paysage du temps
45. Ray Bradbury, Chroniques martiennes
46. Roger Zelazny, La main d'Oberon
47. Maurice G. Dantec, Babylon Babies
48. René Barjavel, Le Diable l'emporte
49. Bruce Sterling, Mozart en verres miroirs
50. Thomas M. Disch, Sur les ailes du chant
51. Isaac Asimov, Terre et Fondation
52. Douglas Adams, La Vie, I'Univers et le Reste
53. Richard Matheson, Je suis une légende
54. Lucius Shepard, L'aube écarlate
55. Robert Merle, Un animal doué de raison
56. Roger Zelazny, Les Cours du Chaos
57 André-François Ruaud, Cartographie du
merveilleux
58. Bruce Sterling, Gros Temps
59. Laurent Kloetzer, La voie du cygne
60. Douglas Adams, Salut, et encore merci pour
61. Roger Zelazny, Les Atouts de la Vengeance
62. Douglas Adams, Globalement inoffensive
63. Robert Silverberg, Les éléphants d'Hannibal
64. Stefan Wul,
Niourk
65. Roger Zelazny, Le sang d'Ambre
66. Orson Scott Card, Les Maîtres Chanteurs
67. John Varley,
Titan (La trilogie de Gaïa 1)
68. André Ruellan, Mémo
69. Christopher Priest, La Machine à explorer l'Espace
70. Robert Silverberg, Le nez de Cléopâtre
71. JohnVarley,
Sorcière (La trilogie de Gaïa 2)
72. Howard Waldrop, Histoire d'os
73. Herbert George Wells, La Machine à explorer le Temps
74. Roger Zelazny, Le signe du Chaos
75. Isaac Asimov, Les vents du changement
76. Norman Spinrad, Les Solariens
77. JohnVarley,
Démon (La trilogie de Gaïa 3)
78. Roger Zelazny, Chevalier des ombres
79. Fredric Brown, Fantômes et farfafouilles
80. Robert Charles, Wilson Bios
81. Walter Jon Williams, Sept jours pour expier
82. Roger Zelazny, Prince du Chaos
83. Isaac Asimov, Chrono-minets
84. H. P. Lovecraft, Je suis d'ailleurs
85. Walter M. Miller Jr., Un cantique pour Leibowitz
86. Michael Bishop, Requiem pour Philip K Dick
87. Philip K. Dick, La fille aux cheveux noirs
88. Lawrence Sutin, Invasions divines
89. Isaac Asimov, La fin de l'Éternité
90. Mircea Cartarescu, Orbitor
91. Christopher Priest, Le monde inverti
92. Stanislas Lem, Solaris
93. William Burroughs, Le festin nu
94. William Hjortsberg, Angel Heurt (Le sabbat dans Central Park)
95. Chuck Palahniuk, FightClub
Roland Ernould ©
Perspectives sur
les littératures de l'Imaginaire :
fantastique,
horreur, science-fiction
|
de la revue trimestrielle
Différentes
.Saisons.
Cette revue électronique
trimestrielle, différentes saisons, est un clin
d'oeil au titre du recueil de King qui porte ce
titre. Certaines de mes notes de lecture et articles paraissent dans
les revues Hauteurs,
Phénix, Science-Fiction Magazine et Ténèbres.
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ET LE SEXE
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